Nous avons hérité d'une situation économique catastrophique post-Covid-19. Malgré cela, nous avons réagi promptement aux besoins du secteur privé, en libérant 20 milliards de DH pour les arriérés de TVA. Aziz Akhannouch l'a clairement rappelé.

Et ce n'est pas tout ! Nous avons injecté entre 40 et 45 milliards de DH pour stabiliser les prix des matières premières, soutenir le pouvoir d'achat et la compétitivité nationale, malgré une conjoncture impitoyable. Nous avons même maintenu les prix de l'électricité à un niveau 50% inférieur à celui des pays similaires.

Quant à la charte d'investissement, bloquée depuis des années dans des débats stériles, c'est sous notre gouvernance qu'elle a enfin vu le jour, offrant jusqu'à 30% de subventions sur l'investissement public aux entreprises marocaines.

C'est pendant notre mandat que le nouveau décret sur les marchés publics a été adopté, avec une préférence nationale fixée à 15% pour les entreprises marocaines. Et n'oublions pas la circulaire du 18 avril 2022, visant à atténuer l'impact de la crise ukrainienne et de la rareté des matières premières sur les entreprises impliquées dans les commandes publiques.

Le secteur touristique, lui aussi, n'a pas été négligé. Nous nous dirigeons vers un record de 14 millions de touristes, grâce à nos efforts.

Concernant l'amélioration du climat des affaires, nous avons simplifié les procédures et introduit la notion de silence administratif comme accord tacite. Plus de 2.700 procédures et formalités ont été publiées sur le portail Idarati, et 22 actes ont été simplifiés pour faciliter l'investissement.

Sur le front de l'investissement public, aucun patron n'a bronché quand les budgets diminuaient de 30 à 40%. Pourtant, nous n'avons cessé d'augmenter l'effort d'investissement, atteignant 335 milliards de DH, malgré la conjoncture difficile.

Enfin, pour ce qui est des chantiers sociaux, l'AMO a été une aubaine pour le secteur privé de la santé, et l'aide sociale directe a soutenu le pouvoir d'achat, stimulant ainsi l'économie nationale.

Alors, Monsieur le Président de la CGEM, avant de critiquer, regardez les faits en face ! Notre gouvernement a agi avec détermination et efficacité, malgré les défis colossaux."

On fait beaucoup pour le secteur privé, alors au moins qu’il témoigne d’un fait véridique lorsqu’il qualifie notre travail