Le PJD, un sourire avorté...
Une page racornie ?chiffonnée ? bientôt arrachée et de vitesse ? reléguée aux archives-mauvaise-passe ? Deux mandats deux misères ?
L’utopie populaire se pouponnant d’un référentiel-bonne-pratique, baigné dans le ciel...vire-t-elle au fiel ?
Le printemps arabe perd ses illuminés en chemin...une gifle-éveil lourde à contrer aussi joufflu le soit-on.
Une population qui confondait dans son « élévation » la baguette de Moïse avec un parti sauveur-islamiste.
La surenchère dribblait toutes les consignes, et les reserves...tenues à la réserve.
Aux yeux d’une masse en « transe », un « rêve » affamé n’a point d’oreilles.
Pour elle, nul parti n’eut cet « habit » blanc pour présider aux sacralités d’un Maroc nouveau.
Le référentiel islamiste, gage de tous les sur-passements.
Dix ans passés, le constat , vu de l’œil le plus simpliste, ne prête à sourire aucun.
Passage obligé pour une fougue...chargée en naïvetés à bout de flammes ?
N’est-il pas temps de souffler ? De parler bon sens ?
D’abord, un mauvais bilan...
D’autant plus que la mouvance islamiste fit long feu là où elle fut portée aux nues...
N’est-ce pas que ( bottom-line ) comme diraient les anglais, ou qu’en somme, nos pays du Maghreb se sont, dans leur « dérive » romanesque, brûlés les doigts ?
Qu’un printemps ne se fait pas en un jour ? Que la recette se veut comme ingrédient : une évolution lente ?
En sort un parti plus libéral que les libéraux, sapeur-pompier, non-visionnaire. Le triptyque d’une dégringolade.
Une classe moyenne par terre, un pouvoir d’achat à la ramasse, une éducation à vous retourner les sens, une caisse de compensation goupillée, les écarts creusés, ostentatoires, une décohésion sociale, un modèle de société à revoir...
Devait-on encore énumérer ce qui va de travers pour juger de la marche bancale, déclinante des êtres et des choses ? Non.
Loin de tout euphémisme, certains mettent moins de temps à titrer d’opportuniste politique le parti en tête, pour que remonte jusqu’à vous de cette ivresse-pouvoir, sa propension à dissoudre les constances, seraient-elles des plus « ferreuses » .
D’autres renchérissent sur la flexibilité d’un parti dit « rodé au pragmatisme politique ».
Clin d’œil à la normalisation avec Israël signé du chef de l’éclaireur de la « lampe » , contrebalancé sur le tard de par une lettre hasardée ? Au chef de Hamas ?
Quelle lecture peut-on en faire ? Quel message en tirer ? À quelle visée peut-on conclure ?
Le PJD coupera-t-il d’avec ses avancées « historiques » une fois boudé par les urnes ?
À noter que cette affaire « venue d’Amérique » fit tapage dans le circuit interne...d’une lampe qu’on crut imploser...
Faut-il que le PJD se « case » dans l’opposition pour que transperce ( à nouveau ? ) un parti de positon ? Affaire à suivre.
L’incohérence au rendez-vous !
Et si on mesurait plus en avant la cohérence des actes « lampistes » ?
De quel oeil peut-on juger un parti adopter un projet de loi, voter contre ce même projet de loi ?
Ceci ne participe-t-il pas de l’absurde ? Clin d’œil au projet relatif à la légalisation du cannabis...
pouvons-nous seulement nous empêcher d’y voir une « loucherie » ?
Est-ce sortir du lot, à tout prix ...à ses dépens ? Un populisme mal placé ? Une course dernière minute pour se refaire à la va comme je te pousse ?
Une route barrée à Benky ? A la recherche d’une brèche ? Une brèche de retour ?
Refuse-t-il d’en porter le fardeau symbolique ? Si tel est le cas ne devait-Il pas s’affairer à couper la voie à d’autres substances illicites ? Pour un usage premier, loin d’être cosmétique, pharmaceutique...
Quels autres tours le PJD sortirait-il de son chapeau d’ici Septembre ?
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