Tout d'abord, une précision qui n'est pas des moindres : Le PCNS plante le décor en attirant l'attention sur le fait que sur les 54 pays que compte l’Afrique, 11 sont de grands exportateurs d’énergie alors que les autres sont, soit des importateurs nets d’énergie soit en quasi-autosuffisance.
Et pour illustrer les effets de la guerre sur l’Afrique, ce think tank marocain s'est contenté de traiter de la situation de six grandes économies qui représentent, quand même ensemble, plus de 60 % du PIB africain.
Il s'agit de trois qui sont des exportateurs d’énergie : l’Algérie, l’Angola et le Nigeria. Deux qui sont proches de l’autosuffisance énergétique : l’Egypte et l’Afrique du Sud. Et enfin, le Maroc, qui est, pour sa part, fortement dépendant de l'extérieur en termes d'approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires.
Et pour illustrer les effets de la guerre sur l’Afrique, ce think tank marocain s'est contenté de traiter de la situation de six grandes économies qui représentent, quand même ensemble, plus de 60 % du PIB africain.
Il s'agit de trois qui sont des exportateurs d’énergie : l’Algérie, l’Angola et le Nigeria. Deux qui sont proches de l’autosuffisance énergétique : l’Egypte et l’Afrique du Sud. Et enfin, le Maroc, qui est, pour sa part, fortement dépendant de l'extérieur en termes d'approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires.
Que retenir alors ?
D'abord, le fait que les exportateurs de pétrole tireront de gros bénéfices du renchérissement, de ces dernières semaines, des cours du pétrole et du gaz.
A cet effet, le PCNS précise que les "exportations de pétrole de l’Algérie représentent 18,9 % de son PIB, celles de l’Angola 36,5 % et celles du Nigeria 10,3 % et estime qu'une augmentation de 20 à 30 % des cours du pétrole et du gaz, correspondant à ce qui a été observé ces derniers mois, si elle se maintient, entraînera une hausse conséquente de leurs PIB". Laquelle hausse couvriraient l'envolée des prix des denrées alimentaires qu'ils importent.
Ensuite, le fait que les effets de la guerre sur les pays importateurs d’énergie et qui sont, en même temps, des importateurs de produits alimentaires, sont lourds de conséquences.
Le Maroc en fait partie.
Pour le PCNS, "le Maroc est la plus grande économie africaine la plus susceptible de subir un choc négatif important du fait de la guerre, dans la mesure où d'une part, ses importations de pétrole, de gaz et de charbon représentaient 6,4 % du PIB en 2019". Et d'autre part, le Maroc est également un gros importateur de céréales.
Ramené au PIB, "le coût des céréales importées s’élevait à 1,4 % en 2019".
Pire encore, les importations, suite à la mauvaise récolte anticipée pour 2022, pourraient etre beaucoup plus importantes.
A ce stade, le PCSN avance des chiffres, "l’effet combiné de la hausse des cours du pétrole et des céréales, s’il se maintient, pourrait coûter au Maroc entre 1 et 2 % du revenu national cette année".
Les dégâts ne s'arrêtent pas à ce niveau. D'autres effets collatéraux sont identifiés et une détérioration des conditions macroéconomiques est également à prendre en considération.
Le PCSN estime que "l’effet combiné de la hausse des cours du pétrole et des céréales aggravera le déficit budgétaire déjà élevé, estimé à 6,5 % du PIB cette année, dans la mesure où le gaz butane est subventionné et la hausse des prix intensifiera aussi les pressions inflationnistes, comme dans le cas de l’essence et des autres carburants dont les prix sont libéralisés".
Le tout fait que" l’inflation aurait tendance à flamber".
A cet effet, le PCNS précise que les "exportations de pétrole de l’Algérie représentent 18,9 % de son PIB, celles de l’Angola 36,5 % et celles du Nigeria 10,3 % et estime qu'une augmentation de 20 à 30 % des cours du pétrole et du gaz, correspondant à ce qui a été observé ces derniers mois, si elle se maintient, entraînera une hausse conséquente de leurs PIB". Laquelle hausse couvriraient l'envolée des prix des denrées alimentaires qu'ils importent.
Ensuite, le fait que les effets de la guerre sur les pays importateurs d’énergie et qui sont, en même temps, des importateurs de produits alimentaires, sont lourds de conséquences.
Le Maroc en fait partie.
Pour le PCNS, "le Maroc est la plus grande économie africaine la plus susceptible de subir un choc négatif important du fait de la guerre, dans la mesure où d'une part, ses importations de pétrole, de gaz et de charbon représentaient 6,4 % du PIB en 2019". Et d'autre part, le Maroc est également un gros importateur de céréales.
Ramené au PIB, "le coût des céréales importées s’élevait à 1,4 % en 2019".
Pire encore, les importations, suite à la mauvaise récolte anticipée pour 2022, pourraient etre beaucoup plus importantes.
A ce stade, le PCSN avance des chiffres, "l’effet combiné de la hausse des cours du pétrole et des céréales, s’il se maintient, pourrait coûter au Maroc entre 1 et 2 % du revenu national cette année".
Les dégâts ne s'arrêtent pas à ce niveau. D'autres effets collatéraux sont identifiés et une détérioration des conditions macroéconomiques est également à prendre en considération.
Le PCSN estime que "l’effet combiné de la hausse des cours du pétrole et des céréales aggravera le déficit budgétaire déjà élevé, estimé à 6,5 % du PIB cette année, dans la mesure où le gaz butane est subventionné et la hausse des prix intensifiera aussi les pressions inflationnistes, comme dans le cas de l’essence et des autres carburants dont les prix sont libéralisés".
Le tout fait que" l’inflation aurait tendance à flamber".