La finitude du monde, une pensée bien cruelle,
Nous rappelle à chaque jour que nous sommes mortels,
Les astres brillent haut dans le ciel éternel,
Mais le temps passe, inexorable, infernal.
Les montagnes s'effondrent,
les rivières tarissent,
Les forêts se dépouillent,
les plaines s'aridifient,
Les cités s'écroulent,
les empires se meurent,
Tout n'est qu'éphémère, tout n'est qu'un leurre.
Nous bâtissons des tours, des murs, des temples,
Espérant en l'éternité, mais tout n'est que sables,
Nous cultivons des arts, des sciences, des lumières,
Mais tout n'est qu'une goutte dans l'océan des âges.
Nous aimons, nous rions, nous pleurons, nous souffrons,
Mais tout s'en va, tout s'efface, tout s'oublie,
Notre vie est une flamme, qui brûle et qui s'éteint,
Notre monde est un songe, qui s'achève et qui se tait.
La finitude du monde, une réalité si triste,
Nous invite à profiter de chaque instant, chaque minute,
A aimer, à rêver, à construire, à grandir,
A vivre sans peur, sans regret, sans finir.
Mais la finitude concerne également les limitations de nos facultés, et, en particulier, de notre faculté de connaître (par les sens et par l'entendement).
AB avec L'IA de L'ODJ Média