Une Économie Informelle Persistante / Des Mesures de Réforme Insuffisamment Ciblées / La Nécessité d'une Fiscalité Équitable
L'économie informelle, qui représente près de 30 % du PIB marocain, constitue un obstacle majeur à l'élargissement de la base fiscale. En effet, cette économie échappe largement aux mécanismes de taxation, limitant ainsi les capacités de l'État à collecter des recettes fiscales et à financer les réformes sociales envisagées. Cette situation génère un cercle vicieux : les ressources insuffisantes de l'État limitent sa capacité à offrir des services sociaux de qualité, ce qui renforce la précarité et la dépendance à l'économie informelle.
Le Maroc a engagé plusieurs réformes pour améliorer sa collecte de recettes, notamment à travers l'adoption de mesures numériques pour les paiements fiscaux et l'amélioration de l'administration fiscale. Toutefois, ces efforts restent limités par la faiblesse de l'assiette fiscale et le faible taux de formalisation de l'économie. Le gouvernement a aussi tenté de diversifier ses sources de revenus en introduisant des taxes environnementales et en révisant les redevances minières, mais ces initiatives n'ont pas encore généré des recettes significatives.
Pour pérenniser l'État social, l'OCDE recommande une réforme fiscale plus équitable et efficace. Cela inclut la nécessité de renforcer l'application des lois fiscales, de réduire les exonérations injustifiées, et de promouvoir l'intégration des travailleurs de l'économie informelle dans le secteur formel. Il est également crucial de revoir les taux de cotisations sociales pour les bas salaires, afin de ne pas décourager l'emploi formel tout en élargissant la base des cotisants.
Vers une Durabilité de l'État Social
La pérennité de l'État social au Maroc dépendra de la capacité du pays à surmonter les obstacles à la collecte de recettes fiscales. Un cadre fiscal plus juste et plus efficace, combiné à des efforts pour réduire l'informalité et améliorer l'administration publique, sera essentiel pour garantir que les réformes sociales en cours puissent véritablement améliorer les conditions de vie de tous les Marocains.
Le Maroc a engagé plusieurs réformes pour améliorer sa collecte de recettes, notamment à travers l'adoption de mesures numériques pour les paiements fiscaux et l'amélioration de l'administration fiscale. Toutefois, ces efforts restent limités par la faiblesse de l'assiette fiscale et le faible taux de formalisation de l'économie. Le gouvernement a aussi tenté de diversifier ses sources de revenus en introduisant des taxes environnementales et en révisant les redevances minières, mais ces initiatives n'ont pas encore généré des recettes significatives.
Pour pérenniser l'État social, l'OCDE recommande une réforme fiscale plus équitable et efficace. Cela inclut la nécessité de renforcer l'application des lois fiscales, de réduire les exonérations injustifiées, et de promouvoir l'intégration des travailleurs de l'économie informelle dans le secteur formel. Il est également crucial de revoir les taux de cotisations sociales pour les bas salaires, afin de ne pas décourager l'emploi formel tout en élargissant la base des cotisants.
Vers une Durabilité de l'État Social
La pérennité de l'État social au Maroc dépendra de la capacité du pays à surmonter les obstacles à la collecte de recettes fiscales. Un cadre fiscal plus juste et plus efficace, combiné à des efforts pour réduire l'informalité et améliorer l'administration publique, sera essentiel pour garantir que les réformes sociales en cours puissent véritablement améliorer les conditions de vie de tous les Marocains.