Faut-il repenser notre rapport au temps ?
Le retour au GMT+1 prévu pour le dimanche 6 avril 2025 à deux heures du matin ravive un débat brûlant sur les réseaux sociaux marocains. Depuis l’adoption du décret 2.18.855 en 2018, instaurant de manière quasi permanente l’heure d’été, les critiques se répètent à chaque changement d’heure. Cette mesure, censée harmoniser les horaires du Royaume avec ceux de ses partenaires économiques européens, divise profondément l’opinion publique.
Du côté des opposants, les arguments fusent, et le ton se veut souvent alarmant. De nombreux parents dénoncent les effets néfastes du GMT+1 sur les enfants scolarisés, obligés de se lever alors qu’il fait encore nuit, en particulier en hiver. Le témoignage d’un père de famille évoque des enfants somnolents dans les bus scolaires, des foyers qui s’éclairent avant l’aube, et une fatigue généralisée qui mine la concentration à l’école. Le sommeil, déjà fragile chez les jeunes, est ainsi mis à mal par un rythme imposé déconnecté du cycle naturel.
La santé mentale est également pointée du doigt. Des internautes, notamment des jeunes femmes, estiment que ce décalage horaire contribue à une perturbation du sommeil, au stress, voire à des troubles d’humeur. Pour beaucoup, cet horaire est perçu comme un choix politique déconnecté du vécu quotidien.
Face à ces critiques, les partisans du GMT+1 avancent des arguments économiques et organisationnels. Le maintien de cet horaire tout au long de l’année permettrait une meilleure coordination avec les marchés européens, optimisant ainsi les échanges commerciaux et les activités financières. De plus, cela éviterait le va-et-vient des changements d’heure, qui perturbe aussi bien les entreprises que les administrations.
Certains estiment que l’adaptation est une question de temps et que le corps humain peut s’y habituer comme dans d’autres pays ayant fait le même choix. Pour eux, ce n’est pas tant l’horaire qui pose problème que l’organisation de la vie sociale et scolaire, qui pourrait être repensée.
En définitive, ce débat révèle une tension plus profonde : celle entre une logique de productivité économique et les exigences de bien-être collectif. Le Maroc doit-il continuer à vivre à l’heure des marchés ou revenir à celle du soleil ?
Du côté des opposants, les arguments fusent, et le ton se veut souvent alarmant. De nombreux parents dénoncent les effets néfastes du GMT+1 sur les enfants scolarisés, obligés de se lever alors qu’il fait encore nuit, en particulier en hiver. Le témoignage d’un père de famille évoque des enfants somnolents dans les bus scolaires, des foyers qui s’éclairent avant l’aube, et une fatigue généralisée qui mine la concentration à l’école. Le sommeil, déjà fragile chez les jeunes, est ainsi mis à mal par un rythme imposé déconnecté du cycle naturel.
La santé mentale est également pointée du doigt. Des internautes, notamment des jeunes femmes, estiment que ce décalage horaire contribue à une perturbation du sommeil, au stress, voire à des troubles d’humeur. Pour beaucoup, cet horaire est perçu comme un choix politique déconnecté du vécu quotidien.
Face à ces critiques, les partisans du GMT+1 avancent des arguments économiques et organisationnels. Le maintien de cet horaire tout au long de l’année permettrait une meilleure coordination avec les marchés européens, optimisant ainsi les échanges commerciaux et les activités financières. De plus, cela éviterait le va-et-vient des changements d’heure, qui perturbe aussi bien les entreprises que les administrations.
Certains estiment que l’adaptation est une question de temps et que le corps humain peut s’y habituer comme dans d’autres pays ayant fait le même choix. Pour eux, ce n’est pas tant l’horaire qui pose problème que l’organisation de la vie sociale et scolaire, qui pourrait être repensée.
En définitive, ce débat révèle une tension plus profonde : celle entre une logique de productivité économique et les exigences de bien-être collectif. Le Maroc doit-il continuer à vivre à l’heure des marchés ou revenir à celle du soleil ?