Vers un désastre économique similaire à celui de 1930 ?
Alors que les partenaires commerciaux des États-Unis cherchent la parade face aux droits de douane massifs , les dessous de l’équation qui ébranle l'ordre mondial peuvent-ils mener vers un désastre économique similaire à celui de 1930 ?
Après l'annonce de Pékin d'imposer des droits de douane supplémentaires de 34 % sur les produits américains en réponse aux mesures de Donald Trump, les Bourses mondiales ont chuté vendredi.
De son côté, le président américain a minimisé cette décision, y voyant le signe d'une "panique" du côté chinois.
Le président américain avait affirmé, vendredi 4 avril, que la riposte de la Chine à ses droits de douane punitifs traduisait la "panique" de Pékin et s'était montré encore indifférent à la déroute sur les marchés financiers.
"La Chine a mal joué le coup, ils ont paniqué - la seule chose qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire", a écrit le président américain en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social, avant de se rendre à son club de golf en Floride.
L'exécutif américain avait prévenu les partenaires commerciaux des États-Unis de ne pas riposter à ses droits de douane, au risque de subir des surtaxes additionnelles sur leurs produits.
Mais Pékin a annoncé, vendredi, imposer à son tour des droits de douane supplémentaires de 34 % sur les produits américains dès le 10 avril, "en plus du taux des droits de douane actuellement applicables".
La réplique de la Chine s'est traduite vendredi par une aggravation des pertes sur les marchés financiers, déjà plombés la veille par les annonces américaines : +10 % pour quasiment tous les produits à partir de samedi, puis dès la semaine prochaine +34 % pour la Chine et +20 % pour l'Union européenne...
À Wall Street, vers 14 h 30 GMT, le Dow Jones reculait de 3,95 %, l'indice Nasdaq de 4,84 % et l'indice de référence S&P 500 perdait 4,70 %.Les séances en Asie et en Europe se sont finies en débâcle : -4,26 % à Paris, -4,95 % à Londres, -2,75 % à Tokyo.
Les places chinoises étaient fermées en raison d'un jour férié. Les cours du pétrole dégringolaient encore d'environ 7 %, et le cuivre suivait le même mouvement.Donald Trump a une nouvelle fois évacué vendredi ces secousses, qui traduisent l'inquiétude de l'économie mondiale face à la magnitude de son offensive commerciale.
"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais !", a écrit le président américain, toujours en lettres majuscules sur Truth Social.
Il a aussi appelé la Réserve fédérale à baisser les taux d'intérêt, estimant qu'il y avait déjà eu des progrès significatifs sur l'inflation depuis son retour au pouvoir en janvier.
Quelques minutes plus tard, le président de l'institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des nouvelles perspectives pour l'économie américaine, avec les droits de douane : potentiellement moins de croissance, plus d'inflation et plus de chômage.
Sur les marchés financiers, les entreprises fuies ces derniers jours par les investisseurs sont celles dont le modèle de production est en péril en raison de leur dépendance aux importations en provenance d'Asie, comme l'industrie textile.
Les nouveaux droits de douane sont en effet particulièrement punitifs pour la Chine (qui, déjà précédemment visée, verra au total les taxes sur ses produits atteindre 54 %), le Cambodge (+49 %), le Vietnam (+46 %) ou encore le Bangladesh (+37 %).
La récente salve de tarifs douaniers américains arrive après d'autres, plus ciblées : +25 % sur l'acier et l'aluminium mais aussi, depuis jeudi, +25 % sur les voitures importées aux États-Unis.
Avec AFP
Après l'annonce de Pékin d'imposer des droits de douane supplémentaires de 34 % sur les produits américains en réponse aux mesures de Donald Trump, les Bourses mondiales ont chuté vendredi.
De son côté, le président américain a minimisé cette décision, y voyant le signe d'une "panique" du côté chinois.
Le président américain avait affirmé, vendredi 4 avril, que la riposte de la Chine à ses droits de douane punitifs traduisait la "panique" de Pékin et s'était montré encore indifférent à la déroute sur les marchés financiers.
"La Chine a mal joué le coup, ils ont paniqué - la seule chose qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire", a écrit le président américain en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social, avant de se rendre à son club de golf en Floride.
L'exécutif américain avait prévenu les partenaires commerciaux des États-Unis de ne pas riposter à ses droits de douane, au risque de subir des surtaxes additionnelles sur leurs produits.
Mais Pékin a annoncé, vendredi, imposer à son tour des droits de douane supplémentaires de 34 % sur les produits américains dès le 10 avril, "en plus du taux des droits de douane actuellement applicables".
La réplique de la Chine s'est traduite vendredi par une aggravation des pertes sur les marchés financiers, déjà plombés la veille par les annonces américaines : +10 % pour quasiment tous les produits à partir de samedi, puis dès la semaine prochaine +34 % pour la Chine et +20 % pour l'Union européenne...
À Wall Street, vers 14 h 30 GMT, le Dow Jones reculait de 3,95 %, l'indice Nasdaq de 4,84 % et l'indice de référence S&P 500 perdait 4,70 %.Les séances en Asie et en Europe se sont finies en débâcle : -4,26 % à Paris, -4,95 % à Londres, -2,75 % à Tokyo.
Les places chinoises étaient fermées en raison d'un jour férié. Les cours du pétrole dégringolaient encore d'environ 7 %, et le cuivre suivait le même mouvement.Donald Trump a une nouvelle fois évacué vendredi ces secousses, qui traduisent l'inquiétude de l'économie mondiale face à la magnitude de son offensive commerciale.
"Sachez que je ne changerai jamais de politique. C'est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais !", a écrit le président américain, toujours en lettres majuscules sur Truth Social.
Il a aussi appelé la Réserve fédérale à baisser les taux d'intérêt, estimant qu'il y avait déjà eu des progrès significatifs sur l'inflation depuis son retour au pouvoir en janvier.
Quelques minutes plus tard, le président de l'institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des nouvelles perspectives pour l'économie américaine, avec les droits de douane : potentiellement moins de croissance, plus d'inflation et plus de chômage.
Sur les marchés financiers, les entreprises fuies ces derniers jours par les investisseurs sont celles dont le modèle de production est en péril en raison de leur dépendance aux importations en provenance d'Asie, comme l'industrie textile.
Les nouveaux droits de douane sont en effet particulièrement punitifs pour la Chine (qui, déjà précédemment visée, verra au total les taxes sur ses produits atteindre 54 %), le Cambodge (+49 %), le Vietnam (+46 %) ou encore le Bangladesh (+37 %).
La récente salve de tarifs douaniers américains arrive après d'autres, plus ciblées : +25 % sur l'acier et l'aluminium mais aussi, depuis jeudi, +25 % sur les voitures importées aux États-Unis.
Avec AFP