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Par Gabriel Banon
Ils nourrissent cette nouvelle religion de slogans et de beaux discours et applaudissent, sans retenue, leurs nouvelles idoles.
Les adeptes de cette nouvelle religion appelés les Verts, sont allergiques à toute pensée divergente et sont satisfaits du discours prémâché, orienté idéologiquement qui leur sert de viatique.
Étaler la réalité sur le nucléaire, démontrer les limites de l’éolien, du photovoltaïque, commenter les difficultés de la géothermie, des bio-carburants, et j’en passe, est irrecevable pour eux. On est aussitôt qualifié de suppôt des lobbies pétroliers et nucléaires.
On finit par renoncer à introduire dans le débat, de l’intelligence et de la mesure. Pour eux, c’est être payé par le « camp adverse », c’est vouloir saper la cause écologiste qui ne doit pas être confrontée à la réalité !
Il n’y a pas de place à une analyse froide et factuelle des véritables solutions écologiques pour le futur. Leur bête noire, le nucléaire, soulève l’indignation des fanatiques de Mère Nature, nourris d’aigreur et de ressentiment. C’est faire étalage d’une ignorance crasse du problème nucléaire, l’énergie la plus propre qu’un vert puisse et devrait souhaiter. Mais il ne faut pas faire douter le peuple.
Le mauvais esprit et la mise à mal du dogme écologiste ne sauraient être tolérés par les vaillants défenseurs de la Planète. Le peuple doit être conditionné, abruti par tous ces slogans, car il doit devenir inconditionnel et suivre comme un seul homme, ces adorateurs de la nouvelle Jeanne d’Arc écologique qu’est Greta Thunberg et les nouveaux gourous verts.
Quoi qu’il en coutera au contribuable, quoi qu’il en coutera au développement du pays, quoi qu’il en coutera aux conditions de vie des populations, au risque de verser dans le cauchemar de la tyrannie par ignorance et lâcheté. Cette lâcheté va favoriser les tyrans et renforcer les institutions d’écrasement.
Ce militantisme borné et hystérisé, allergique à l’analyse, évolue avec aisance dans l’écume médiatique qui flatte leur ego et entretient leurs illusions en évitant soigneusement de confronter la réalité.
L’écologie est recevable à bien des égards, personne ne peut rejeter l’amour de la nature, des oiseaux et des fleurs. Tout le monde, en particulier les parents détestent le gaspillage, surtout par les temps qui courent. Lutter contre l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat, l’avenir de nos enfants sont d’autant de sujets mobilisateurs sur lesquels les verts en recherche de « bonnes actions » devraient se pencher.
Comme je l’ai dit plus haut, l’écologie est devenue une religion pour une nouvelle génération et pour ces nouveaux fanatiques, ceux qui s’y opposent sont des hérétiques. Même nombre de scientifiques reculent devant l’anathème.
Pourtant, ce n’est pas qu’une querelle d’experts, c’est avant tout une question de fond, un choix de civilisation. L’Histoire nous apprend que l’application aveugle et disciplinée d’ordres et de directives débouche souvent, pour ne pas dire toujours, sur des souffrances incommensurables et des millions de morts…
La grande question, véritable mystère : comment un monde de cauchemar peut-il se mettre en place avec les données d’un monde ordinaire ? Peut-être parce que réside dans la proximité, l’ordinaire et le monstrueux, l’ambiguïté entre le bien et le mal.
En fait, l’écologie politique est une nouvelle forme de dictature qui impose sa volonté pour accomplir la mission qu’elle s’est elle-même donnée : sauver la planète, y compris au détriment de l’Humanité.
C’est une véritable absurdité dans un monde devenu ubuesque et où règne des idéologies utopistes. Ces idéologies se sont données comme objectifs : la destruction de l’industrie, l’éradication de l’énergie nucléaire et un retour à l’âge de pierre en condamnant le développement.
C’est un processus aveugle avec des logiques contradictoires soutenus par de puissants relais médiatiques et financiers.
Allons-nous vers une apocalypse verte ? Petit à petit s’agglomèrent tous les ingrédients pour l’avènement de cette catastrophe. Les signes avant-coureurs se mettent en place, une dilution des responsabilités, au plus haut niveau et l’exécution servile de décisions intermédiaires, sans direction définie.
Greenpeace, appelée par certains, la paix verte des cimetières, soutenue par une frange écologiste antisociale, est une organisation paramilitaire qui véhicule principalement les idées des verts américains, mais en prenant soin de ne s’attaquer jamais aux intérêts de l’oncle Sam.
Les « petite soldats » de Greenpeace s’imaginent représenter le fer de lance d’un combat grandiose pour la planète. Affronter la société industrielle en menant les populations dans une impasse mortifère, voilà le vrai sens de leur combat. Cette écologie militante cherche à fasciner des jeunes en mal d’aventures et à susciter la crainte pour les politiques souvent frileux, notamment vis-à-vis du nucléaire.
L’endoctrinement vert fait abdiquer leur propre personnalité aussi bien aux politiques qu’aux militants.
Chez les Verts, le débat sur certains sujets n’est tout simplement pas autorisé. S’y essayer, c’est s’exposer à l’anathème et à l’exclusion pour les engagés.
L’engrenage vers la radicalisation repose aussi sur leurs certitudes affichées qui les aident à refouler leurs doutes « coupables ».
Attention, rien n’est plus dangereux que des esprits étroits qui se sentent investis d’une mission, particulièrement celle de sauver la planète.
Comment l’écologie a-t-elle réussi à entraîner des millions de personnes ? Intérêts personnels et financiers, inconscience, carrière, opportunité, recherche d’aventure, de notoriété et d’honneur font probablement partie des ressorts banals qui animent ces personnes. On peut et on doit se poser ces questions.
L’écologie politique est infestée de raisonnements irrationnels fondés sur des fantasmes, des utopies, des mensonges.
Les médias évoquent quotidiennement la question du changement climatique etla responsabilité de l’Homme dans celui-ci, au point de susciter de dangereux phénomènes dits d’éco-anxiété. La jeune génération est gavée depuis la maternelle d’une véritable propagande propice au retour en force de la démesure et des idéologies les plus barbares.
Nourris d’illusions, ces pseudo-écologistes peuvent conduire les nations vers un monde cauchemardesque.
Rédigé par Gabriel Banon sur Gabriel Banon