Mercredi 3 janvier, dans son troisième discours depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023, le chef du Hezbollah pro-iranien a mis en garde Israël et assuré « ne pas craindre la guerre ».
Après l’assassinat du numéro deux du Hamas à Beyrouth, mardi, le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah a assuré dans un discours que son parti est prêt à un « combat sans limites » ni « règles » si l’État hébreu souhaitait la guerre.
On imagine que le Hezbollah a dû s’y prendre à plusieurs fois pour enregistrer la prise de parole de son leader, Hassan Nasrallah Prévu de longue date, ce discours était censé marquer le quatrième anniversaire de la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe de drone américaine en Irak le 3 janvier 2020.
Mais avec les derniers développements de ces dernières vingt-quatre heures, la milice libanaise pro-Iran a sans doute revu de A à Z l’allocution de son secrétaire général. Si le Hezbollah avait planché sur un nouveau discours mardi soir après l’assassinat de Saleh al-Arouri, il a probablement dû le reprendre une nouvelle fois ce mercredi en milieu de journée.
«Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni»
Mardi en fin de journée, il y a d’abord eu une frappe, attribuée à Israël, qui a touché un immeuble dans la banlieue Sud de Beyrouth et tué Saleh al-Arouri, le numéro 2 du Hamas, ainsi que plusieurs cadres du mouvement islamiste palestinien.
Un affront de taille pour le Hezbollah : Saleh al-Arouri se trouvait dans la capitale libanaise dans une zone sous protection de la milice. L’homme était aussi un relais important entre le parti chiite, son allié iranien et le Hamas.
Enfin, le cofondateur de la branche armée du mouvement islamiste, les brigades Al-Qassam, semblait entretenir de bons rapports avec Hassan Nasrallah. Les deux hommes devaient d’ailleurs se rencontrer ce mercredi matin, selon plusieurs médias libanais.
Bien que les échanges de tirs à la frontière entre le Hebzollah et l’armée israélienne soient presque quotidiens, cet assassinat ciblé fait craindre une nouvelle escalade régionale. Dès mardi soir, le Hezbollah avait assuré que «ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni».
«Toutes les options sont ouvertes»
Après l’assassinat du numéro deux du Hamas à Beyrouth, mardi, le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah a assuré dans un discours que son parti est prêt à un « combat sans limites » ni « règles » si l’État hébreu souhaitait la guerre.
On imagine que le Hezbollah a dû s’y prendre à plusieurs fois pour enregistrer la prise de parole de son leader, Hassan Nasrallah Prévu de longue date, ce discours était censé marquer le quatrième anniversaire de la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe de drone américaine en Irak le 3 janvier 2020.
Mais avec les derniers développements de ces dernières vingt-quatre heures, la milice libanaise pro-Iran a sans doute revu de A à Z l’allocution de son secrétaire général. Si le Hezbollah avait planché sur un nouveau discours mardi soir après l’assassinat de Saleh al-Arouri, il a probablement dû le reprendre une nouvelle fois ce mercredi en milieu de journée.
«Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni»
Mardi en fin de journée, il y a d’abord eu une frappe, attribuée à Israël, qui a touché un immeuble dans la banlieue Sud de Beyrouth et tué Saleh al-Arouri, le numéro 2 du Hamas, ainsi que plusieurs cadres du mouvement islamiste palestinien.
Un affront de taille pour le Hezbollah : Saleh al-Arouri se trouvait dans la capitale libanaise dans une zone sous protection de la milice. L’homme était aussi un relais important entre le parti chiite, son allié iranien et le Hamas.
Enfin, le cofondateur de la branche armée du mouvement islamiste, les brigades Al-Qassam, semblait entretenir de bons rapports avec Hassan Nasrallah. Les deux hommes devaient d’ailleurs se rencontrer ce mercredi matin, selon plusieurs médias libanais.
Bien que les échanges de tirs à la frontière entre le Hebzollah et l’armée israélienne soient presque quotidiens, cet assassinat ciblé fait craindre une nouvelle escalade régionale. Dès mardi soir, le Hezbollah avait assuré que «ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni».
«Toutes les options sont ouvertes»
Pour sa première prise de parole depuis le début de la guerre, le 3 novembre, Hassan Nasrallah s’était abstenu de déclarer frontalement la guerre à Israël… tout en laissant entendre qu’il pourrait le faire si l’Etat hébreu s’en prenait directement au Liban : «Une escalade sur le front libanais dépend de deux choses : l’évolution de la situation à Gaza, et l’attitude de l’ennemi sioniste vis-à-vis du Liban. […] Toutes les options sont ouvertes.»
Jeudi, on apprenait également en soirée que la Maison Blanche reconnaissait être à l'origine de la frappe qui avait tué le chef d'une faction pro-iranienne en Irak !
Comble de l'hypocrisie, Anthony Blinken déclarait en même temps entreprendre une nouvelle tournée dans plusieurs pays pour tenter d'éviter l'escalade régionale. Donc, en bref pour résumer, dans le but d'éviter une déflagration régionale, Washington et Tel-Aviv assassinent les leaders de la résistance islamique !
Drôle de logique : pour empêcher la guerre globale, tuons les leaders de la résistance contre Israël !
Jeudi, on apprenait également en soirée que la Maison Blanche reconnaissait être à l'origine de la frappe qui avait tué le chef d'une faction pro-iranienne en Irak !
Comble de l'hypocrisie, Anthony Blinken déclarait en même temps entreprendre une nouvelle tournée dans plusieurs pays pour tenter d'éviter l'escalade régionale. Donc, en bref pour résumer, dans le but d'éviter une déflagration régionale, Washington et Tel-Aviv assassinent les leaders de la résistance islamique !
Drôle de logique : pour empêcher la guerre globale, tuons les leaders de la résistance contre Israël !