Le HCP a précisé qu'au niveau institutionnel, après les élections de septembre 2021 et les discussions et l'abondance de propositions électorales qui y ont conduit, une majorité dominante a émergé dans une large mesure, que ce soit au Parlement ou à travers l'opinion publique, et la formation d'un gouvernement dont le programme est fondé sur les choix et les objectifs de ce nouveau modèle.

L'instance a souligné que « dans ces circonstances, cette année devrait voir une nouvelle dynamique de réformes structurelles, plus que jamais nécessaires, pour que notre pays atteigne un niveau de croissance économique pérenne et des conditions de vie de sa population en pleine en harmonie avec les objectifs finaux auxquels elle a droit." d'ici 2035."

Le Haut-Commissariat  a expliqué, dans sa note, que l'évolution de la situation épidémiologique, notamment à la lumière de l'émergence de nouveaux mutants du virus, comme le mutant « Omicron », et les mesures de précaution pour y faire face affecteront négativement la courbe de l'offre et de la demande et conduira ainsi à un ralentissement de la croissance économique.

Dans un contexte connexe, le HCP a déclaré que le ralentissement de la croissance économique en 2022 affectera la croissance des revenus, de la consommation et de l'épargne. Le revenu national brut ralentira en 2022 pour augmenter d'environ 2,5 %. Cependant, ce taux reste inférieur au taux moyen de 4% enregistré au cours de la période 2014-2019.

Selon la même source, la consommation finale des ménages augmentera de 2,8%, tandis que sa valeur augmentera de 4,6%, ce qui confirme la baisse du pouvoir d'achat des familles sous l'effet de la tendance haussière des prix qui va continuer à augmenter en 2022 à un rythme de 1,8 %.