Le 2 avril 2025, la clinique de l’UNRWA à Jabaliya, un lieu censé offrir soin et espoir aux réfugiés palestiniens, a été réduite en cendres par une frappe israélienne. Dix-neuf vies ont été fauchées, dont neuf enfants, dans une violence aveugle et insoutenable. Ce massacre, comme tant d’autres, n’est pas une tragédie isolée. Il est le reflet d’une politique systématique de terreur, de déshumanisation et de mépris envers un peuple qui, depuis des décennies, lutte pour sa survie, sa dignité et sa liberté.

Comment peut-on justifier la mort de neuf enfants ? Comment peut-on frapper un bâtiment de l’UNRWA, une agence humanitaire censée être protégée par le droit international ? Ces questions restent sans réponse face à l’arrogance de l’armée israélienne, qui prétend cibler des combattants du Hamas tout en semant la mort parmi des civils innocents. Ces enfants, ces femmes, ces hommes, qui ont péri dans la clinique, n’étaient pas des combattants. Ils étaient des êtres humains, des victimes d’un système oppressif qui ne voit en eux que des statistiques, des dommages collatéraux dans une guerre injuste.

La douleur des familles palestiniennes est insupportable. Leurs maisons détruites, leurs proches arrachés à la vie, leurs rêves brisés sous les bombes. Chaque frappe israélienne est une blessure infligée à l’humanité entière. Chaque mort est une preuve de l’échec de la communauté internationale à protéger les plus vulnérables. Où sont les voix qui s’élèvent pour dire « ça suffit » ? Où sont les actions concrètes pour mettre fin à cette barbarie ?

Face à cette oppression systématique, le peuple palestinien résiste. Il résiste avec sa dignité, avec son courage, avec son espoir. La résistance palestinienne n’est pas un acte de violence, mais un cri de liberté. C’est le refus de se soumettre à un système colonial qui cherche à les effacer, à les réduire au silence. Chaque pierre lancée, chaque manifestation, chaque mot prononcé est une déclaration de leur droit à exister, à vivre en paix, à voir leurs enfants grandir sans craindre les bombes.

La résistance palestinienne est une inspiration pour tous les peuples opprimés. Elle rappelle que, même dans les moments les plus sombres, l’espoir peut survivre. Elle montre que la liberté n’est pas donnée, mais qu’elle doit être arrachée, même au prix de sacrifices. Les Palestiniens ne sont pas des victimes passives. Ils sont des combattants de la liberté, des gardiens de leur terre, des porteurs d’un rêve de justice.

Israël agit en toute impunité, protégé par des alliés puissants et une communauté internationale complice par son silence. Les bombardements de Gaza, les destructions de maisons, les assassinats ciblés, les blocus inhumains : tout cela se déroule sous les yeux du monde, sans aucune sanction. L’attaque contre la clinique de l’UNRWA est une violation flagrante du droit international, mais qui tiendra Israël responsable ? Qui osera défier cette puissance qui se cache derrière le prétexte de la sécurité pour justifier l’injustifiable ?

Les gouvernements occidentaux, en particulier les États-Unis, portent une responsabilité immense dans cette tragédie. Leur soutien financier, militaire et diplomatique à Israël permet à l’État hébreu de continuer ses crimes sans crainte de représailles. Mais il est temps que les peuples du monde se lèvent. Il est temps de dire non à cette complicité. Il est temps de soutenir le peuple palestinien dans sa quête de justice.

Le massacre de Gaza n’est pas seulement une tragédie palestinienne. C’est une tragédie humaine. Chaque vie perdue est une perte pour nous tous. Chaque bombe larguée est une attaque contre les valeurs de liberté, de justice et de dignité. Nous ne pouvons pas rester silencieux. Nous ne pouvons pas détourner les yeux. Il est temps de se lever, de parler, d’agir.

Soutenons la résistance palestinienne. Exigeons la fin de l’impunité israélienne. Réclamons la justice pour les victimes. Car le silence est une forme de complicité, et l’inaction est une trahison envers les innocents.