L'initiative pour créer une Zone d’Activités Économiques « Douar Al Arab » sur 22 hectares, avec 150 parcelles aménagées, est un pas stratégique vers la revitalisation économique de la région.

Ce projet est conçu pour attirer des investissements privés, améliorer le climat des affaires et encourager l'innovation. Le soutien des autorités régionales et nationales, symbolisé par la présence de figures telles qu'André Azoulay et des ministres de la Santé et de l'Industrie, montre un engagement politique fort pour le développement durable de la région.

Si ces projets sont mis en œuvre de manière efficace et inclusive, ils pourraient devenir des moteurs de croissance, renforçant la résilience économique d'Essaouira.

Bien que des projets d'investissement significatifs aient été annoncés, avec des chiffres impressionnants tels que 6 à 7 milliards de dirhams injectés dans l'économie locale, le véritable impact sur la communauté locale reste incertain.

La promesse de créer entre 6 000 et 7 000 emplois directs et environ 20 000 emplois indirects pourrait sembler une aubaine.

Cependant, la réalité économique d'Essaouira nécessite un suivi rigoureux et une transparence accrue. Les accords de mémorandums signés lors de cet événement couvrent divers secteurs, allant de la fabrication d'équipements médicaux à la production de voitures électriques, mais l'absence de détails sur les mécanismes de mise en œuvre et les garanties pour la main-d'œuvre locale suscite des doutes.

En outre, la durabilité des investissements et leur alignement avec les besoins réels de la population locale ne sont pas clairement établis. Les entreprises impliquées ont-elles des plans solides pour former et intégrer la main-d'œuvre locale, ou s'agit-il simplement d'opérations visant à maximiser les profits à court terme sans réelle valeur ajoutée pour la région?