Ce prêt, accordé par l’administration Biden, vise à soutenir la création d’emplois et à promouvoir l’innovation technologique. Cependant, l’ancien candidat à la présidence, Ramaswamy, n’hésite pas à critiquer cette décision, la qualifiant de « coup politique » à l’encontre de Tesla. Selon lui, le coût par emploi généré par ce prêt est exorbitant, ce qui soulève des questions sur la gestion des fonds publics. Dans un contexte où Rivian a déjà rencontré des obstacles dans son projet, la décision de financer l’entreprise pourrait être perçue comme une tentative de favoriser un concurrent direct de Tesla.

La nomination de Musk au DOGE pourrait renforcer cette perception d’un conflit d’intérêts. Bien que l’objectif affiché soit de stimuler l’économie, les craintes d’un abus de pouvoir demeurent. Le passé de Tesla, qui a également bénéficié d’un prêt fédéral en 2010, soulève des interrogations sur l’équité des décisions gouvernementales. Alors que l’industrie automobile se transforme rapidement, la vigilance sera de mise pour éviter toute dérive qui pourrait nuire à la concurrence et à l’innovation.