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Ce constat émane de la Banque mondiale dont la dernière édition du Commodity Markets Outlook fait état d’un certain nombre d’évolutions : " Les prix de l’énergie devraient en moyenne s'établir en 2021 à un niveau supérieur de plus de 80 % à celui enregistré l’année dernière. Ils se maintiendront à des niveaux élevés en 2022, mais s’orienteront à la baisse au second semestre, à la faveur d’une offre moins limitée".
Et ce, au moment où les "cours des produits non-énergétiques (matières premières agricoles et métaux) devraient baisser en 2022, après de fortes hausses cette année ".
Des hausses, qui rappelons-le, exerceraient de sérieuses pressions sur les économies qui se basent essentiellement sur l’extérieur pour assurer le bon approvisionnement de leurs marchés domestiques.
Du coup, il faut s’attendre à des effets d’entraînement qui induiraient une hausse généralisée des prix.
A rappeler que déjà, à la mi-octobre, les prix pétroliers ont poursuivi leur tendance haussière pour atteindre 85 dollars, soit le plus haut niveau depuis 2014, marquant ainsi une hausse de 66 % depuis début 2021 et de 104 % depuis un an, suite à des perturbations de l’offre de pétrole et des autres produits énergétiques. Et ce, au moment où le Gaz butane avait atteint 888 dollars/tonne.
Partant de là, l’actuel gouvernement marocain qui avait retenu pour l’élaboration de son projet du Budget 2022 un cours moyen du gaz butane de 450 dollars la tonne est amené ou serait amené à revoir ses calculs.
D’autant plus qu’il avait programmé dans le cadre du PLF-2022 un crédit global de près de 16,02 MMDH destiné à subventionner les prix du gaz butane et des produits alimentaires (sucre et farine de blé tendre).
Et que déjà, à fin septembre 2021, la charge de compensation s’était alourdie de 38% pour se situer à 14,6 milliards de dirhams, enregistrant un taux de réalisation de 107,5 %, suite net renchérissement du cours moyen du gaz butane.
Et ce, au moment où les "cours des produits non-énergétiques (matières premières agricoles et métaux) devraient baisser en 2022, après de fortes hausses cette année ".
Des hausses, qui rappelons-le, exerceraient de sérieuses pressions sur les économies qui se basent essentiellement sur l’extérieur pour assurer le bon approvisionnement de leurs marchés domestiques.
Du coup, il faut s’attendre à des effets d’entraînement qui induiraient une hausse généralisée des prix.
A rappeler que déjà, à la mi-octobre, les prix pétroliers ont poursuivi leur tendance haussière pour atteindre 85 dollars, soit le plus haut niveau depuis 2014, marquant ainsi une hausse de 66 % depuis début 2021 et de 104 % depuis un an, suite à des perturbations de l’offre de pétrole et des autres produits énergétiques. Et ce, au moment où le Gaz butane avait atteint 888 dollars/tonne.
Partant de là, l’actuel gouvernement marocain qui avait retenu pour l’élaboration de son projet du Budget 2022 un cours moyen du gaz butane de 450 dollars la tonne est amené ou serait amené à revoir ses calculs.
D’autant plus qu’il avait programmé dans le cadre du PLF-2022 un crédit global de près de 16,02 MMDH destiné à subventionner les prix du gaz butane et des produits alimentaires (sucre et farine de blé tendre).
Et que déjà, à fin septembre 2021, la charge de compensation s’était alourdie de 38% pour se situer à 14,6 milliards de dirhams, enregistrant un taux de réalisation de 107,5 %, suite net renchérissement du cours moyen du gaz butane.