A lire ou à écouter en podcast :
L’analyse des résultats de l’IPC obtenus par le Maroc fait ressortir les principaux constats suivants :
En 2023, le Maroc a enregistré une stagnation de sa note (38/100) et un recul dans le classement mondial de 3 places, occupant ainsi le classement 97/180 contre 94/100 l’année précédente. Le Maroc continue sa régression dans le classement pour la 6ème année consécutive, en reculant de 24 places et en perdant 5 points ;
Depuis 2012, le Maroc a gagné 1 point, alors qu’il a perdu 9 places de son classement ;
Sa note a été impacté par la baisse enregistrée au niveau des sources V-DEM (Projet Variétés de démocraties) et PRS (Guide international sur les risques pays) ;
Ladite note du Maroc reste toujours inférieure à la moyenne mondiale de 43/100 ;
Le Maroc se classe au milieu du tableau dans la région MENA, occupant la 10ème place sur 18 pays, sans changement par rapport à l'année précédente. La moyenne régionale MENA est de 38/100 ;
Le Maroc occupe la 17e place sur 53 pays africains, perdant deux positions par rapport à 2022. Trois pays ont progressé dans le classement : la Côte d'Ivoire, la Tanzanie et Lesotho, tandis que l'Éthiopie a régressé. La moyenne africaine est de 33/100.
Depuis 2012, le Maroc a gagné 1 point, alors qu’il a perdu 9 places de son classement ;
Sa note a été impacté par la baisse enregistrée au niveau des sources V-DEM (Projet Variétés de démocraties) et PRS (Guide international sur les risques pays) ;
Ladite note du Maroc reste toujours inférieure à la moyenne mondiale de 43/100 ;
Le Maroc se classe au milieu du tableau dans la région MENA, occupant la 10ème place sur 18 pays, sans changement par rapport à l'année précédente. La moyenne régionale MENA est de 38/100 ;
Le Maroc occupe la 17e place sur 53 pays africains, perdant deux positions par rapport à 2022. Trois pays ont progressé dans le classement : la Côte d'Ivoire, la Tanzanie et Lesotho, tandis que l'Éthiopie a régressé. La moyenne africaine est de 33/100.
Dans l'espace le Bouquiniste de l'ODJ Média
Mot du président de INPPLC
Ce début d’année 2024 est marqué par la publication de plusieurs indicateurs internationaux, parmi lesquels l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International, qui constitue un indicateur de référence en la matière, en plus d’autres indices en relation avec le domaine, tels que celui portant sur la liberté économique ou encore l’indice de transformation de Bertelsmann (BTI) qui évalue la qualité de la démocratie, de l'économie de marché et de la gestion politique.
Des études et rapports traitant du sujet de la corruption et de ses effets sur les économies dans le monde dont celle du Maroc ont également été rendu public par des organisations internationales, parmi lesquels la dernière enquête de la Banque Mondiale auprès des entreprises.
Les résultats de ces études, de ces indicateurs et l’analyse objective des données chiffrées confirment la tendance de ces dernières années de stagnation voire plus, une régression de la situation de la corruption dans notre pays. Un constat qui s’installe dans la durée, amplifiant le paradoxe entre d’une part, cette tendance négative persistante et d’autre part, les engagements des autorités marocaines et les efforts entrepris par différentes autorités et institutions nationales, dont celles annonçant le renforcement de la lutte contre l’impunité face aux crimes et infractions de corruption.
Les citoyens, les acteurs économiques, particulièrement les plus vulnérables et ceux de la société civile, ne peuvent intégrer ce paradoxe et admettre une situation qui les prive d’un important potentiel de prospérité, dans l’équité et l’épanouissement de tous. Leur confiance finit par s’amenuiser, en considérant, après tant d’années et de succession de plans gouvernementaux et de stratégie dédiée à la prévention et la lutte contre la corruption, que les promesses de venir à bout de l’ampleur de ce fléau, n’ont pas été tenues. Il va sans dire que cette tendance de perception d’une corruption répandue, est de nature à influencer les comportements dans le sens de pratiques illicites au détriment de développement de capacités d’y résister.
L’Instance, forte d’une analyse en profondeur de cette situation et des principaux facteurs qui participent à sa persistance, aboutissant à des projections et recommandations stratégiques, insiste, une nouvelle fois, sur la nécessité de changer d’approche et d’enclencher au plus vite la nouvelle dynamique proposée, fondée sur une vision claire et ambitieuse et déclinée de sorte à garantir des résultats et des impacts significatifs et perceptibles, y compris sur le court terme. Une condition incontournable pour reconstituer la confiance et assurer une large mobilisation.
La nouvelle approche se veut holistique pour répondre à la complexité du phénomène et de ses manifestations, couvrant les différentes dimensions, éducative, sensibilisation, prévention et dissuasion, répression et en réservant des approches adaptées à chaque domaine et profil des populations cibles : citoyens, usagers de l’administration ; monde des affaires ; monde politique et acteurs publics ; en plus du champ de la législation et celui de la justice et de l’application de la loi ; le tout accompagné par un approfondissement de la connaissance objective du phénomène et par l’innovation et la transformation digitale comme orientations stratégiques.
Ce début d’année 2024 est marqué par la publication de plusieurs indicateurs internationaux, parmi lesquels l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International, qui constitue un indicateur de référence en la matière, en plus d’autres indices en relation avec le domaine, tels que celui portant sur la liberté économique ou encore l’indice de transformation de Bertelsmann (BTI) qui évalue la qualité de la démocratie, de l'économie de marché et de la gestion politique.
De par sa nature holistique et par conséquent multidimensionnelle et multi-acteurs, mais aussi de par la conscience qu’elle intègre de devoir produire rapidement des résultats et des impacts, sans lesquels la dynamique ne pourrait réellement prendre son envol, cette approche doit aussi intégrer deux facteurs déterminants, à savoir :
- La convergence, la synergie et la complémentarité institutionnelle, dans une forte articulation des rôles et des responsabilités ; - La prise en compte du facteur temps pour redonner confiance et pour avoir la capacité d’absorber et d’anticiper la complexité croissante du phénomène et des pratiques associées, qui intègre les développements technologiques et des réseaux financiers et de transactions à l’échelle mondiale.
Enfin, comme déjà annoncé à l’occasion de l’édition précédente de la Lettre de la Probité, l’Instance confirme que notre pays dispose de la précision d’analyse et d’évaluation des politiques publiques, des acquis à consolider de la vision pour se projeter ainsi que d’une approche stratégique nouvelle génération détaillée qui fixe le cap à long terme et arrête les priorités pour produire les résultats escomptés à court terme.
Il est alors permis d’alimenter l’espoir de faire de l’année 2024, un point d’inflexion majeure qui nous propulse dans une nouvelle ère de prévention et de lutte contre la corruption, où le phénomène de la corruption, s’inscrirait dans une tendance fortement et durablement baissière, permettant à notre pays de se hisser en modèle sur le plan international et assurer à l’ensemble de nos concitoyens, des générations actuelles et futures, les conditions de dignité, de prospérité et d’épanouissement.
Des études et rapports traitant du sujet de la corruption et de ses effets sur les économies dans le monde dont celle du Maroc ont également été rendu public par des organisations internationales, parmi lesquels la dernière enquête de la Banque Mondiale auprès des entreprises.
Les résultats de ces études, de ces indicateurs et l’analyse objective des données chiffrées confirment la tendance de ces dernières années de stagnation voire plus, une régression de la situation de la corruption dans notre pays. Un constat qui s’installe dans la durée, amplifiant le paradoxe entre d’une part, cette tendance négative persistante et d’autre part, les engagements des autorités marocaines et les efforts entrepris par différentes autorités et institutions nationales, dont celles annonçant le renforcement de la lutte contre l’impunité face aux crimes et infractions de corruption.
Les citoyens, les acteurs économiques, particulièrement les plus vulnérables et ceux de la société civile, ne peuvent intégrer ce paradoxe et admettre une situation qui les prive d’un important potentiel de prospérité, dans l’équité et l’épanouissement de tous. Leur confiance finit par s’amenuiser, en considérant, après tant d’années et de succession de plans gouvernementaux et de stratégie dédiée à la prévention et la lutte contre la corruption, que les promesses de venir à bout de l’ampleur de ce fléau, n’ont pas été tenues. Il va sans dire que cette tendance de perception d’une corruption répandue, est de nature à influencer les comportements dans le sens de pratiques illicites au détriment de développement de capacités d’y résister.
L’Instance, forte d’une analyse en profondeur de cette situation et des principaux facteurs qui participent à sa persistance, aboutissant à des projections et recommandations stratégiques, insiste, une nouvelle fois, sur la nécessité de changer d’approche et d’enclencher au plus vite la nouvelle dynamique proposée, fondée sur une vision claire et ambitieuse et déclinée de sorte à garantir des résultats et des impacts significatifs et perceptibles, y compris sur le court terme. Une condition incontournable pour reconstituer la confiance et assurer une large mobilisation.
La nouvelle approche se veut holistique pour répondre à la complexité du phénomène et de ses manifestations, couvrant les différentes dimensions, éducative, sensibilisation, prévention et dissuasion, répression et en réservant des approches adaptées à chaque domaine et profil des populations cibles : citoyens, usagers de l’administration ; monde des affaires ; monde politique et acteurs publics ; en plus du champ de la législation et celui de la justice et de l’application de la loi ; le tout accompagné par un approfondissement de la connaissance objective du phénomène et par l’innovation et la transformation digitale comme orientations stratégiques.
Ce début d’année 2024 est marqué par la publication de plusieurs indicateurs internationaux, parmi lesquels l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International, qui constitue un indicateur de référence en la matière, en plus d’autres indices en relation avec le domaine, tels que celui portant sur la liberté économique ou encore l’indice de transformation de Bertelsmann (BTI) qui évalue la qualité de la démocratie, de l'économie de marché et de la gestion politique.
De par sa nature holistique et par conséquent multidimensionnelle et multi-acteurs, mais aussi de par la conscience qu’elle intègre de devoir produire rapidement des résultats et des impacts, sans lesquels la dynamique ne pourrait réellement prendre son envol, cette approche doit aussi intégrer deux facteurs déterminants, à savoir :
- La convergence, la synergie et la complémentarité institutionnelle, dans une forte articulation des rôles et des responsabilités ; - La prise en compte du facteur temps pour redonner confiance et pour avoir la capacité d’absorber et d’anticiper la complexité croissante du phénomène et des pratiques associées, qui intègre les développements technologiques et des réseaux financiers et de transactions à l’échelle mondiale.
Enfin, comme déjà annoncé à l’occasion de l’édition précédente de la Lettre de la Probité, l’Instance confirme que notre pays dispose de la précision d’analyse et d’évaluation des politiques publiques, des acquis à consolider de la vision pour se projeter ainsi que d’une approche stratégique nouvelle génération détaillée qui fixe le cap à long terme et arrête les priorités pour produire les résultats escomptés à court terme.
Il est alors permis d’alimenter l’espoir de faire de l’année 2024, un point d’inflexion majeure qui nous propulse dans une nouvelle ère de prévention et de lutte contre la corruption, où le phénomène de la corruption, s’inscrirait dans une tendance fortement et durablement baissière, permettant à notre pays de se hisser en modèle sur le plan international et assurer à l’ensemble de nos concitoyens, des générations actuelles et futures, les conditions de dignité, de prospérité et d’épanouissement.