Une arnaque en ligne
Le Centre national de la musique (CNM) a publié lundi les résultats de son enquête relative à la manipulation des écoutes sur les plateformes musicales, la première au monde sur le sujet, réalisée à la demande du ministère de la Culture.
En France, en 2021, entre 1 et 3 milliards de streams étaient frauduleux, soit 1 à 3% du total des écoutes. Un résultat s’appuyant sur les faux streams détectés par Deezer, Qobuz et Spotify, certainement bien en dessous de la réalité.
"Les chiffres qui circulent dans les médias, très supérieurs à 3%, ne reposent sur aucune donnée établie… ce qui ne nous permet pas pour autant de les contredire", tient à préciser le CNM.
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— Centre national de la musique (@le_CNM) January 16, 2023
Le Centre national de la musique diffuse son étude sur la manipulation des écoutes sur les plateformes musicales, et plus précisément sur les streams considérés comme frauduleux, ou faux streams.https://t.co/gBPMpdxxN3
Un marché prospère
Certains cherchent alors à abuser du système. Fausses écoutes achetées, opérées par des robots ou des personnes physiques, fausses playlists, ajouts de titres sur les plateformes, piratages de comptes…
"Dans un système reposant sur le market centric, dans lequel la rémunération résulte, pour chaque titre, de la part qu’il représente dans l’ensemble des écoutes du marché national sur une année, celui qui gonfle ses écoutes retire une part de rémunération à tous ceux qui ne trichent pas", déplore le CNM.