Par Adnane Benchakroun
Je t’implore, ami, sans rancune ni guerre.
Pourtant, en vice, je suis faible mendiant,
Vingt ans perdus pour un plaisir obsédant.
Fumer la feuille et boire l’eau sucrée,
Adieu dix ans, je me laisse emporter.
Deux habitudes, vingt années envolées,
C’est insensé, mais ainsi vais-je rester.
Ô vice trompeur, dis-moi pourquoi céder,
À des années si précieuses renoncer ?
Fumer, boire, plaisirs immédiats,
Masquent le prix que je paie à chaque pas.
La quête du plaisir, instantané charme,
Les pubs nous vendent un bonheur sans larme.
Cigarette de détente, soda sucré,
Et nous succombons, l’esprit aveuglé.
Tyran impitoyable de la satisfaction,
Destructrices chaînes, illusions d’action.
Nous savons, certes, les risques encourus,
Mais le plaisir immédiat nous a corrompus.
L’humain, faible, à ses goûts soumis,
Émotions liées à ce doux fruit.
Cigarette, réconfort après le labeur,
Soda, douceur après tant de labeur.
Mais cette soumission a un coût sévère,
Dix ans de vie fument en brume légère.
Sodas sucrés, maladies au réveil,
Raccourcissent nos jours, sombre conseil.
Espoir timide, lueur de conscience,
Premier pas vers une nouvelle alliance.
Admettre l’insensé de ces plaisirs,
Est déjà un pas vers des choix de saphir.
Les campagnes doivent, de lumière, briller,
Les dangers du vice sans fin rappeler.
Santé publique, encourage modes de vie,
Pour un futur où l’instantané se plie.
Changer ces habitudes demande force,
Temps, volonté, soutien, telle est la course.
Chaque petite victoire sur ce vice,
Est un gain précieux, une vie de délice.
Choisir la vie, un plaisir durable,
Aux instants éphémères, préférer stable.
Combat quotidien, conscience éveillée,
Valeur de la vie, ainsi révélée.
Ô douce Vie, écoute mon humble prière,
Que chaque jour soit un pas vers la lumière.
Pour toi, ami, sans rancune, je promets,
De chérir chaque souffle et chaque trait.