Une déclaration attribuée à sa famille faite sur sa page Facebook officielle:
"paisiblement" dans un hôpital mercredi matin après "une courte maladie", et qu'"elle était accompagnée par sa famille", selon le communiqué, alors que le groupe a fait part de sa tristesse, ajoutant qu’"elle était vraiment unique, spéciale et avec un talent exceptionnel" sur Twitter.
Une star de la scène rock des années 70 et 80
Après avoir lancé en 1970 un premier album solo, regroupant 12 chansons et baptisé Christine Perfect, la chanteuse et compositrice se joint l’année suivante à la formation pop-rock Fleetwood Mac, qui connaîtra son apogée dans les années suivantes. À ce moment, elle était mariée depuis peu au bassiste du groupe, John McVie, dont elle a emprunté le nom de famille.
Au fil des années, Christine McVie a composé et chanté certains des plus grands succès de la formation, notamment Don’t Stop, Little Lies, Hold Me et Songbird. Ainsi, les albums de la formation comme Rumours, sera vendu à plus de 40 millions d’exemplaires après sa parution, en 1977, devenant l’un des albums les plus vendus au monde.
À la fin des années 1970, la chanteuse a divorcé de John McVie, mais les deux musiciens ont continué à travailler ensemble au sein de la formation musicale. Christine McVie sort par ailleurs en 1984 un autre album portant son nom, qui connaîtra un certain succès aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Après avoir été membre du groupe pendant 28 ans, la chanteuse quitte la formation en 1998, la même année où celle-ci est intronisée au Rock and Roll Hall of Fame, situé à Cleveland, aux États-Unis. Christine McVie ne délaisse toutefois pas sa passion pour la musique et sort en 2004 un troisième album solo, nommé In the Meantime, qui ne connaîtra toutefois pas un grand succès.
Puis, 10 ans plus tard, elle réintègre Fleetwood Mac, qui tient une nouvelle tournée mondiale en 2018 et 2019.
La dernière performance de la chanteuse a eu lieu le 25 février 2020 au London Palladium, dans le cadre d’un concert en hommage au fondateur du groupe, Peter Green.
L'ODJ avec tf1