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L’Europe est confrontée à un nouveau casse-tête sur la question de l’avenir des voitures thermiques. Alors que la Commission européenne a accepté de revoir sa position sur l’interdiction des ventes de véhicules neufs à moteur thermique à partir de 2035, elle est désormais divisée sur la définition des carburants de synthèse, qui pourraient permettre de sauver les voitures à essence et diesel.
Pour rappel, l’Allemagne avait fait volte-face en mars dernier pour s’opposer à l’interdiction pure et simple des voitures thermiques. L’Allemagne, dont l’industrie automobile est un secteur clé, a obtenu gain de cause et la Commission européenne a accepté de laisser une porte ouverte aux véhicules à moteur thermique fonctionnant avec des carburants de synthèse.
Ces carburants sont produits à partir d’électricité renouvelable et de CO2 capturé dans l’atmosphère. Ils sont censés être neutres en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais leur production est encore coûteuse et peu développée.
La Commission européenne est désormais divisée sur la façon de définir ces carburants “neutres en CO2”. La direction générale chargée du marché intérieur (DG GROW) propose d’utiliser la définition des “carburants renouvelables d’origine non biologique”, qui figure dans la directive sur les énergies renouvelables de l’UE. Cette définition n’impose qu’une réduction de 70 % des émissions de CO2 par rapport aux combustibles fossiles.
La direction générale chargée de l’action climatique (DG CLIMA), quant à elle, vise une réduction totale de 100% des émissions de gaz à effet de serre. Elle craint que la proposition de la DG GROW ne compromette la réalisation des objectifs climatiques de l’UE et ne crée un précédent défavorable.
Pour rappel, l’Allemagne avait fait volte-face en mars dernier pour s’opposer à l’interdiction pure et simple des voitures thermiques. L’Allemagne, dont l’industrie automobile est un secteur clé, a obtenu gain de cause et la Commission européenne a accepté de laisser une porte ouverte aux véhicules à moteur thermique fonctionnant avec des carburants de synthèse.
Ces carburants sont produits à partir d’électricité renouvelable et de CO2 capturé dans l’atmosphère. Ils sont censés être neutres en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais leur production est encore coûteuse et peu développée.
La Commission européenne est désormais divisée sur la façon de définir ces carburants “neutres en CO2”. La direction générale chargée du marché intérieur (DG GROW) propose d’utiliser la définition des “carburants renouvelables d’origine non biologique”, qui figure dans la directive sur les énergies renouvelables de l’UE. Cette définition n’impose qu’une réduction de 70 % des émissions de CO2 par rapport aux combustibles fossiles.
La direction générale chargée de l’action climatique (DG CLIMA), quant à elle, vise une réduction totale de 100% des émissions de gaz à effet de serre. Elle craint que la proposition de la DG GROW ne compromette la réalisation des objectifs climatiques de l’UE et ne crée un précédent défavorable.
Une saga encore en cours :
Et maintenant ? La Commission européenne avance pas à pas sur le dossier épineux des e-carburants.
Et maintenant ? La Commission européenne avance pas à pas sur le dossier épineux des e-carburants.
- Elle prépare un projet d’acte d’application qui définira les conditions d’utilisation de ces carburants dans le cadre du Règlement Euro 6 Standard, qui fixe les normes d’émissions pour les véhicules.
- Le projet sera soumis aux États membres dans les prochaines semaines, en vue d’un vote en commission plus tard cette année, selon un porte-parole qui s’est confié à Euractiv. Une réunion du groupe de travail, qui réunit des représentants des 27 pays de l’UE, est déjà programmée pour début octobre.
- Mauvaise nouvelle : cela se fera sans l’architecte du Pacte vert, le commissaire européen à l’Environnement Frans Timmermans, qui a démissionné pour se présenter aux élections législatives anticipées aux Pays-Bas, en octobre également.
La décision de la Commission européenne pourrait avoir un impact majeur sur l’avenir de l’industrie automobile européenne.