Bon comportement des recettes fiscales
Aussi, attribue-t-on de même source, cette situation à un bon comportement des recettes fiscales, à l’exception de l’IS qui, en relation notamment avec la baisse de l’activité en 2020 a reculé de 2,9 MM. DH ou de 10,5 %. Et ce, au moment où, la baisse des recettes non-fiscales a été atténuée par l’augmentation des produits provenant des établissements et entreprises publics, notamment au titre des dividendes de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (+1,3 MM.DH) et de l’OLP (+1 MM.DH).
Des dépenses ordinaires en hausse
En termes de dépenses ordinaires, la même source a relevé une certaine augmentation de l’ordre de 9,6 MM.DH ou 6,9 %, essentiellement expliquée par la hausse des dépenses de biens et services de près de 6 MM.DH attribuable à hauteur de 4,9 MM.DH aux dépenses de personnel, notamment sous l’effet des rappels (+2,7 MM.DH) et des mesures de la 3e tranche de l’augmentation des salaires décidée en 2019 dans le cadre du dialogue social, et à hauteur de 1,1 MM.DH aux « autres biens et services ».
La charge de la compensation a augmenté, quant à elle, de 2,6 MM. DH en liaison notamment avec la hausse du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 547 $/T.
Les intérêts de la dette se sont inscrits en hausse de 1,1 MM.DH attribuable aux intérêts de la dette extérieure pour un montant de 699 M.DH et à ceux de la dette intérieure pour 353 M.DH.
La charge de la compensation a augmenté, quant à elle, de 2,6 MM. DH en liaison notamment avec la hausse du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 547 $/T.
Les intérêts de la dette se sont inscrits en hausse de 1,1 MM.DH attribuable aux intérêts de la dette extérieure pour un montant de 699 M.DH et à ceux de la dette intérieure pour 353 M.DH.
Recours au marché de la dette intérieure
Compte tenu de ces évolutions et de la situation qui prévaut au niveau des dépenses d’investissement et des comptes spéciaux du Trésor ainsi que d’une réduction des opérations en instance de 14,4 MM.DH, la situation des charges et ressources du Trésor dégage 56,9 MM.DH en tant que besoin de financement.
A ce niveau, le département des Finances précise que ce besoin a été, essentiellement, couvert par le recours au marché de la dette intérieure et la mobilisation de financements extérieurs à hauteurs, en termes de flux nets respectifs, de 31,1 MM.DH et 3,5 MM.DH, ainsi que par la hausse des dépôts au Trésor pour un montant de 11,1 MM.DH et du flux net des placements sur le marché monétaire (+3,9 MM.DH).
En détail, ledit département précise que le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 88,6 MM.DH, contre 97,8 MM.DH au titre de la même période de 2020, et des remboursements en principal pour 57,6 MM.DH, contre 56,5 MM.DH. Celui de l’endettement extérieur recouvre des tirages de l’ordre de 9,1 MM.DH, contre 15 MM.DH à fin juillet 2020, et des amortissements de 5,6 MM.DH contre 4,3 MM.DH un an auparavant.
A ce niveau, le département des Finances précise que ce besoin a été, essentiellement, couvert par le recours au marché de la dette intérieure et la mobilisation de financements extérieurs à hauteurs, en termes de flux nets respectifs, de 31,1 MM.DH et 3,5 MM.DH, ainsi que par la hausse des dépôts au Trésor pour un montant de 11,1 MM.DH et du flux net des placements sur le marché monétaire (+3,9 MM.DH).
En détail, ledit département précise que le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 88,6 MM.DH, contre 97,8 MM.DH au titre de la même période de 2020, et des remboursements en principal pour 57,6 MM.DH, contre 56,5 MM.DH. Celui de l’endettement extérieur recouvre des tirages de l’ordre de 9,1 MM.DH, contre 15 MM.DH à fin juillet 2020, et des amortissements de 5,6 MM.DH contre 4,3 MM.DH un an auparavant.