Oppenheimer et Barbie, sortis en salles le 19 juillet, sont devenus les phénomènes cinématographiques de l’été. Les deux longs métrages cartonnent à l’international, le premier ayant pour l’instant récolté 405 millions de dollars et le second 780 millions.

Cependant, c'est le Japon qui résiste à la « Barbenheimer-mania ». Pour des raisons évidentes (l’oeuvre évoque les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945) le film de Christopher Nolan n’a pas encore de date de sortie au Japon.

En effet, le film Barbie sortira au Japon le 11 août. En revanche, Oppenheimer n'a pas encore de date de diffusion au Pays du Soleil Levant.
Les spéculations vont bon train sur le fait que les distributeurs ne veulent pas s’impliquer dans une controverse politique, ou du moins décider d’une date à l’approche des anniversaires des attentats d’Hiroshima et de Nagasaki, qui ont eu lieu les 6 et 9 août 1945.

Vu la sortie commune de Barbie et Oppenheimer, les internautes ont donné naissance au hashtag #Barbenheimer.  Un hashtag qui s'est vite accompagné de l'apparition sur internet de "mèmes", des montages graphiques, montrant par exemple les héros du film Barbie devant un champignon atomique, qui ont provoqué des protestations de la part des Japonais.

La polémique est encore progressée après que le compte officiel américain du film Barbie sur Twitter a semblé encourager le phénomène Barbenheimer en répondant à l'un des mèmes avec ces mots: "Cela va être un été mémorable".

Le message, qui semble avoir été effacé depuis, avait même provoqué lundi un commentaire consterné de la division japonaise de Warner Bros, le producteur du film Barbie: