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Par Jamal HAJJAM
Le 28 juin dernier, les autorités suédoises ont autorisé un rassemblement devant la plus grande mosquée de Stockholm, consacré à l'autodafé du saint Coran. Cet acte gratuit que rien ne peut justifier, était programmé et annoncé, son auteur ayant précisé dans sa demande de manifestation qu'il voulait «exprimer son opinion à propos du Coran». «Je vais déchirer le Coran et le brûler», a-t-il écrit.
En autorisant une telle offense à plus d'un milliard de musulmans de par le monde, les autorités suédoises n'ignoraient donc pas qu'elles cautionnaient l'atteinte au livre sacré des musulmans (le Coran), devant un lieu de culte des musulmans (la Mosquée), le jour de la plus grand fête des musulmans, puisque cette entreprise blasphématoire a été organisée le premier jour de l'Aïd et Kébir.
Devant un tel mépris des sacralités et des sentiments de l'ensemble des peuples musulmans, la responsabilité des autorités suédoises est entière et nul responsable sensé ne peut objectivement évoquer la sacro-sainte liberté d'expression qu'on nous sert désormais à toutes les sauces dès qu'il s'agit d'attaquer l'Islam, ses symboles et ses adeptes.
Ça ne peut pas marcher car il n'est pas question ici d'une simple opinion, mais carrément d'une agression matérielle caractérisée. Une agression qui, au delà de la paisible et assez importante communauté musulmane vivant en Suède, vise l'ensemble du monde musulman, ses États et ses institutions du culte de par le monde.
La réaction du Maroc, prompte et ferme, traduit parfaitement le mécontentement au plus haut de l'Etat devant cet acte "offensant et irresponsable".
Sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de Suède à Rabat et rappelé celui du Maroc en Suède pour concertation jusqu’à nouvel ordre.
La réaction marocaine, conséquente, traduit à quel point l'acte d'autodafé du Coran et la sollicitude dont il a été entouré par les autorités suédoises dans le mépris total des sentiments des musulmans, est inacceptable. Elle renseigne aussi sur la profonde colère que ressentent tous les adeptes de la religion musulmane de par le monde.
Il n'y a donc pas lieu de "déplorer" ou de "regretter" la réaction marocaine qui fustige, à juste titre, cet acte et ses protecteurs, encore moins de verser des larmes de crocodile en avançant "rejeter un acte islamophobe" qui ne "reflète en rien les opinions du gouvernement suédois".
Comme l'a si bien explicité la position marocaine, "les principes de tolérance et les valeurs universelles [dont se réclame la Suède] ne peuvent se réduire à assimiler les opinions de certains, et en même temps, à accorder peu de considération aux croyances de plus d’un milliard de musulmans".
Il s'agit d'un manque de respect flagrant à l'égard de l'Islam et des musulmans qui appelle à être réparé par des décisions fermes à même de promouvoir la paix et la sérénité fondées sur le respect des croyances des uns et des autres.
Pour rappel, c'est la deuxième fois qu'un Coran est autodafé publiquement en Suède cette année. En janvier dernier, un homme de droite suédo-danois, avait brûlé le livre Saint devant l'ambassade de Turquie. Le mal est donc en train de gangréner ce qui place la Suède devant ses responsabilités morales, éthiques et politiques.
En autorisant une telle offense à plus d'un milliard de musulmans de par le monde, les autorités suédoises n'ignoraient donc pas qu'elles cautionnaient l'atteinte au livre sacré des musulmans (le Coran), devant un lieu de culte des musulmans (la Mosquée), le jour de la plus grand fête des musulmans, puisque cette entreprise blasphématoire a été organisée le premier jour de l'Aïd et Kébir.
Devant un tel mépris des sacralités et des sentiments de l'ensemble des peuples musulmans, la responsabilité des autorités suédoises est entière et nul responsable sensé ne peut objectivement évoquer la sacro-sainte liberté d'expression qu'on nous sert désormais à toutes les sauces dès qu'il s'agit d'attaquer l'Islam, ses symboles et ses adeptes.
Ça ne peut pas marcher car il n'est pas question ici d'une simple opinion, mais carrément d'une agression matérielle caractérisée. Une agression qui, au delà de la paisible et assez importante communauté musulmane vivant en Suède, vise l'ensemble du monde musulman, ses États et ses institutions du culte de par le monde.
La réaction du Maroc, prompte et ferme, traduit parfaitement le mécontentement au plus haut de l'Etat devant cet acte "offensant et irresponsable".
Sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de Suède à Rabat et rappelé celui du Maroc en Suède pour concertation jusqu’à nouvel ordre.
La réaction marocaine, conséquente, traduit à quel point l'acte d'autodafé du Coran et la sollicitude dont il a été entouré par les autorités suédoises dans le mépris total des sentiments des musulmans, est inacceptable. Elle renseigne aussi sur la profonde colère que ressentent tous les adeptes de la religion musulmane de par le monde.
Il n'y a donc pas lieu de "déplorer" ou de "regretter" la réaction marocaine qui fustige, à juste titre, cet acte et ses protecteurs, encore moins de verser des larmes de crocodile en avançant "rejeter un acte islamophobe" qui ne "reflète en rien les opinions du gouvernement suédois".
Comme l'a si bien explicité la position marocaine, "les principes de tolérance et les valeurs universelles [dont se réclame la Suède] ne peuvent se réduire à assimiler les opinions de certains, et en même temps, à accorder peu de considération aux croyances de plus d’un milliard de musulmans".
Il s'agit d'un manque de respect flagrant à l'égard de l'Islam et des musulmans qui appelle à être réparé par des décisions fermes à même de promouvoir la paix et la sérénité fondées sur le respect des croyances des uns et des autres.
Pour rappel, c'est la deuxième fois qu'un Coran est autodafé publiquement en Suède cette année. En janvier dernier, un homme de droite suédo-danois, avait brûlé le livre Saint devant l'ambassade de Turquie. Le mal est donc en train de gangréner ce qui place la Suède devant ses responsabilités morales, éthiques et politiques.