Aussi, est-il précisé dans son introduction, que ce travail use de nouvelles méthodes analytiques pour cerner les principales tendances du marché du travail et définit quatre priorités à savoir :
1) Accélérer la transformation structurelle pour créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité dans les secteurs à plus haute productivité ;
2) Promouvoir la formalisation et améliorer la qualité des emplois ;
3) Accroître la participation des femmes au marché du travail et faciliter leurs accès à des emplois de meilleure qualité ;
4) Soutenir les jeunes dans leur passage des études au marché du travail et abaisser leur taux élevé de chômage.
D'autant, plus que, comme le soulève d'ailleurs ledit rapport, malgré les progrès économiques enregistré au cours des 20 dernières années, la croissance économique du Maroc n’a pas été suffisamment intensive en main-d’œuvre pour absorber la population croissante en âge de travailler.
Autrement dit, la croissance s'est montrée peu génératrice d'opportunité d'emploi dans un espace caractérise par un secteur informel important, des taux d’inactivité élevés, une faible participation des femmes, une prédominance de services à faible valeur ajoutée et un environnement des affaires difficile, notamment pour les jeunes entreprises. En plus d'une « dividende démographique » substantiel qui persisterait jusqu’en 2040.
Bien plus, partant du fait que la croissance économique elle-même ne se traduit pas automatiquement par une hausse de l’emploi, le rapport note que le pays aura aussi besoin d’une transformation structurelle qui favoriserait la création de plus d’emplois productifs et d’inclusion surtout dans ce contexte de pandémie et des conséquences qui en découlent.
Laquelle transformation cadre parfaitement avec le nouveau modèle de développement axé sur la prospérité, l’autonomisation, l’inclusion, la durabilité et le leadership régional.
1) Accélérer la transformation structurelle pour créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité dans les secteurs à plus haute productivité ;
2) Promouvoir la formalisation et améliorer la qualité des emplois ;
3) Accroître la participation des femmes au marché du travail et faciliter leurs accès à des emplois de meilleure qualité ;
4) Soutenir les jeunes dans leur passage des études au marché du travail et abaisser leur taux élevé de chômage.
D'autant, plus que, comme le soulève d'ailleurs ledit rapport, malgré les progrès économiques enregistré au cours des 20 dernières années, la croissance économique du Maroc n’a pas été suffisamment intensive en main-d’œuvre pour absorber la population croissante en âge de travailler.
Autrement dit, la croissance s'est montrée peu génératrice d'opportunité d'emploi dans un espace caractérise par un secteur informel important, des taux d’inactivité élevés, une faible participation des femmes, une prédominance de services à faible valeur ajoutée et un environnement des affaires difficile, notamment pour les jeunes entreprises. En plus d'une « dividende démographique » substantiel qui persisterait jusqu’en 2040.
Bien plus, partant du fait que la croissance économique elle-même ne se traduit pas automatiquement par une hausse de l’emploi, le rapport note que le pays aura aussi besoin d’une transformation structurelle qui favoriserait la création de plus d’emplois productifs et d’inclusion surtout dans ce contexte de pandémie et des conséquences qui en découlent.
Laquelle transformation cadre parfaitement avec le nouveau modèle de développement axé sur la prospérité, l’autonomisation, l’inclusion, la durabilité et le leadership régional.
Des constats
Pour que le marché du travail soit le moteur du développement et de la croissance économique, tout en créant des chances pour tous, ce rapport met l'accent sur un certain nombre de défis que le Maroc devrait relever.
Auparavant, le même rapport dresse un certain nombre de constats :
D'abord le fait que, comparée à des pays comparables, la transformation structurelle du Maroc a été lente.
Un bon nombre de travailleurs a quitté l'agriculture sans qu'il n'y est d’emplois industriels pour l'absorber. Idem pour les services où beaucoup de travailleurs exercent dans l'informel.
Ensuite, le constat que malgré les progrès de la formalisation, la majorité de la population active évolue dans le secteur informel sans contrats permanents, ou régimes de retraite ou d’accès à une assurance-maladie fiable et de qualité.
Et enfin, le marché du travail a exclu de larges segments de la population dont celle féminine et de jeunes.
La plupart des femmes ne font même pas partie de la population active et la participation des femmes au marché du travail est bien inférieure à 30 %, un taux qualifié de faible par rapport à d’autres pays en développement.
Et environ 29 % des jeunes ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation. Et ce, au moment ou le chômage est très élevé chez les jeunes instruits.
Auparavant, le même rapport dresse un certain nombre de constats :
D'abord le fait que, comparée à des pays comparables, la transformation structurelle du Maroc a été lente.
Un bon nombre de travailleurs a quitté l'agriculture sans qu'il n'y est d’emplois industriels pour l'absorber. Idem pour les services où beaucoup de travailleurs exercent dans l'informel.
Ensuite, le constat que malgré les progrès de la formalisation, la majorité de la population active évolue dans le secteur informel sans contrats permanents, ou régimes de retraite ou d’accès à une assurance-maladie fiable et de qualité.
Et enfin, le marché du travail a exclu de larges segments de la population dont celle féminine et de jeunes.
La plupart des femmes ne font même pas partie de la population active et la participation des femmes au marché du travail est bien inférieure à 30 %, un taux qualifié de faible par rapport à d’autres pays en développement.
Et environ 29 % des jeunes ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation. Et ce, au moment ou le chômage est très élevé chez les jeunes instruits.
Des suggestions
Partant de ces constats, le rapport estime que l’accélération du changement structurel est essentielle à la création de bons emplois, mais admet aussi que la nature du changement structurel est en train de changer dans la mesure où l'industrie n'a plus le rôle central dans le changement structurel. Et que finalement, cette « désindustrialisation prématurée » fait que les opportunités d’emploi seront inévitablement beaucoup plus orientées vers les services pour les travailleurs quittant l’Agriculture et les nouveaux arrivants sur le marché du travail.
A suivre.
*MM.Gladys Lopez-Acevedo, Gordon Betcherman, Ayache Khellaf et Vasco Molini sont respectivement Economiste principal et chef de programme au Pôle mondial d’expertise de la Banque mondiale en Pauvreté et équité, Consultant à la Banque mondiale et professeur émérite à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa, Secrétaire général du HCP et ex Directeur à la Direction de la prévision et de la prospective du HCP , Économiste principal, Poverty Global Practice Group, Banque mondiale.
A suivre.
*MM.Gladys Lopez-Acevedo, Gordon Betcherman, Ayache Khellaf et Vasco Molini sont respectivement Economiste principal et chef de programme au Pôle mondial d’expertise de la Banque mondiale en Pauvreté et équité, Consultant à la Banque mondiale et professeur émérite à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa, Secrétaire général du HCP et ex Directeur à la Direction de la prévision et de la prospective du HCP , Économiste principal, Poverty Global Practice Group, Banque mondiale.