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C’était lors d’une récente rencontre organisée, en mode hybride, par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Une occasion aussi pour le Patronat de ressortir son Livre blanc, présenté il y a trois semaines et de « revendre » une fois de plus les propositions et attentes qui y sont contenues dont, entre autres, l’accès au financement, le coût des facteurs, la simplification des procédures, l’amélioration du climat des affaires…
Etat des lieux
Partant du fait qu’en termes d’investissement, le Maroc affiche, depuis plus de 10 ans, l’un des taux d’investissement les plus élevés au monde, environ 30 % du PIB, un taux plus élevé que celui de pays concurrents et dépassant la moyenne mondiale qui est de l’ordre de 20 %, ce responsable gouvernemental livre un constat et fournit des explications.
L'investissement au Maroc manque d’efficience et est majoritairement porté par l’Etat, dans la mesure ou le public représente 2/3 des investissements alors, qu’ailleurs, il représente, la plupart du temps, moins de 15 %. Et ce, au moment où l’investissement privé demeure peu orienté vers les secteurs créateurs d’emploi et de valeur ajoutée.
L'investissement au Maroc manque d’efficience et est majoritairement porté par l’Etat, dans la mesure ou le public représente 2/3 des investissements alors, qu’ailleurs, il représente, la plupart du temps, moins de 15 %. Et ce, au moment où l’investissement privé demeure peu orienté vers les secteurs créateurs d’emploi et de valeur ajoutée.
Que faire ?
Pour répondre à cette problématique, M. Jazouli , après avoir rappelé les 245 milliards de dirhams d’investissement public prévus par le PLF 2022 à même de relancer la dynamique économique et servir de locomotive au secteur privé national, annoncé la promulgation très prochainement de la nouvelle Charte de l’Investissement et la simplification-digitalisation des procédures administratives, ainsi que l’accompagnement dans le financement des projets d’investissement, a mis l’accent sur l’opportunité du moment en termes de partenariat gagnant-gagnant pour « booster » l’investissement privé et réussir la relance économique.
Besoin de convergence
Lequel Momentum s’illustre à travers un certain nombre d’indices dont au niveau international, la reconfiguration des chaînes de valeur, l’entrée en vigueur de la Taxe Carbone de l’Union européenne et le recours accru aux technologies digitales et la transformation numérique des acteurs économiques offrant la possibilité de lever les barrières logistiques et les contraintes géographiques.
Des opportunités qui selon M. Jazouli ne peuvent être saisies sans un certain nombre de préalables dont une certaine stimulation de l’investissement privé national, en inversant la répartition actuelle entre l’investissement public et privé pour atteindre 2/3 d’investissement privé et 1/3 d’investissement public à horizon 2035, la poursuite de la dynamique positive des IDE au Maroc et l’amélioration de l’impact des investissements en termes d’emplois, de création de valeur et de souveraineté stratégique en ciblant les secteurs porteurs.
Le tout conditionné, comme le précis M. Jazouli, par un réel besoin de convergence, mais aussi une exigence d’évaluation et d’efficacité de l’action publique.
Des opportunités qui selon M. Jazouli ne peuvent être saisies sans un certain nombre de préalables dont une certaine stimulation de l’investissement privé national, en inversant la répartition actuelle entre l’investissement public et privé pour atteindre 2/3 d’investissement privé et 1/3 d’investissement public à horizon 2035, la poursuite de la dynamique positive des IDE au Maroc et l’amélioration de l’impact des investissements en termes d’emplois, de création de valeur et de souveraineté stratégique en ciblant les secteurs porteurs.
Le tout conditionné, comme le précis M. Jazouli, par un réel besoin de convergence, mais aussi une exigence d’évaluation et d’efficacité de l’action publique.