Épisode 3 : Intolérance au lactose du lait
A lire ou à écouter en podcast : (1.67 Mo)
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Question 3: Pourquoi certaines personnes souffrent d’une intolérance au lactose, un sucre présent dans les produits laitiers ?
Réponse 3:
De façon générale, 30 à 50% des adultes ne digèrent pas complètement le lactose, principal sucre du lait.
En cause, une insuffisance en lactase, une enzyme présente sur la muqueuse de l’intestin grêle.
L’origine de ce manque est soit congénitale, c’est à dire liée à un patrimoine génétique, soit due à une pathologie affectant la muqueuse intestinale et donc la lactase.
En résultent de nombreux cas de malabsorption, voir d’intolérance.
Mais gare à ne pas confondre les deux. Car quand l’un décrit la malabsorption d’un sucre, l’autre est dû à l’apparition de symptômes plus ou moins handicapants chez la personne concernée.
Pour comprendre le principe, le lactose fournit ces différents composés à l’organisme humain, et notamment à celui du nourrisson, ressentant ainsi les seuls apports glucidiques. C’est pourquoi, on les retrouve dans l’ensemble des laits animaux, avec des concentrations variables.
A partir de 6 mois, le bébé peut enfin commencer à se nourrir autrement que par le lait, et donc obtenir du sucre sans passer forcément par l’ingestion de lactose.
Il faut savoir que les adultes sont plus touchés par la malabsorption du lactose.
Par ailleurs, une baisse de lactase peut également être due à des maladies comme la gastro-entérites ( inflammation chronique de l’estomac et de l’intestin), où les enzymes situées sur la paroi intestinale sont finalement détruites.
Les symptômes de l’intolérance au lactose
Le passage d’une malabsorption à une intolérance au lactose conduit à l’apparition de signes cliniques …
Une ingestion de lactose inférieure à 6 mg est suffisante pour déclencher l’apparition de signes anormaux.
Mais, dans la majorité des cas, le corps humain tolère une dose de 12g sans réaction notable.
Une fois le seuil limité franchi, les effets mettront entre 30 mn et 2 heures pour faire leur apparition.
Ils vont des douleurs abdominales aux flatulences, voire aux diarrhées, et sont plus importants si l’aliment contenant le lactose a été ingéré rapidement. Le traitement du manque de lactase est simple : Il faut exclure ou réduire fortement le lactose dans son alimentation.
Cependant, un suivi diététique est conseillé, afin d’éviter d’éventuelles carences, notamment calciques, qui sont normalement apportés par le lait.
Car, il faut capitaliser sur sa banque en calcium, pour prévenir l’ostéoporose.
D’ailleurs, cet apport de calcium est également recommandé pour les personnes âgées, afin de contrer les effets de l’ostéoporose.
Car, la densité osseuse culminant autour de 25 ans, les années suivantes voient une perte de calcium de plus en plus conséquente.
Un besoin quelque peu paradoxal quand on sait que la quantité de lactase dans le corps est alors au plus bas, et les risques d’intolérance au plus haut.
Enfin, pour Stéphanie Schneider et Raffaelle-Plichon, deux grands spécialistes, qui explique dans la revue « Nutrition clinique et métabolisme « , il existe des produits tels les yaourts possédant des ferments lactiques, produisant la lactase. Un aspect de leur composition qui permet aux personnes intolérantes d’en consommer assez facilement.
De plus, échelonner les prises de lactose durant la journée pourrait limiter les effets indésirables, tout comme les laits sans lactose.
Question 3: Pourquoi certaines personnes souffrent d’une intolérance au lactose, un sucre présent dans les produits laitiers ?
Réponse 3:
De façon générale, 30 à 50% des adultes ne digèrent pas complètement le lactose, principal sucre du lait.
En cause, une insuffisance en lactase, une enzyme présente sur la muqueuse de l’intestin grêle.
L’origine de ce manque est soit congénitale, c’est à dire liée à un patrimoine génétique, soit due à une pathologie affectant la muqueuse intestinale et donc la lactase.
En résultent de nombreux cas de malabsorption, voir d’intolérance.
Mais gare à ne pas confondre les deux. Car quand l’un décrit la malabsorption d’un sucre, l’autre est dû à l’apparition de symptômes plus ou moins handicapants chez la personne concernée.
Pour comprendre le principe, le lactose fournit ces différents composés à l’organisme humain, et notamment à celui du nourrisson, ressentant ainsi les seuls apports glucidiques. C’est pourquoi, on les retrouve dans l’ensemble des laits animaux, avec des concentrations variables.
A partir de 6 mois, le bébé peut enfin commencer à se nourrir autrement que par le lait, et donc obtenir du sucre sans passer forcément par l’ingestion de lactose.
Il faut savoir que les adultes sont plus touchés par la malabsorption du lactose.
Par ailleurs, une baisse de lactase peut également être due à des maladies comme la gastro-entérites ( inflammation chronique de l’estomac et de l’intestin), où les enzymes situées sur la paroi intestinale sont finalement détruites.
Les symptômes de l’intolérance au lactose
Le passage d’une malabsorption à une intolérance au lactose conduit à l’apparition de signes cliniques …
Une ingestion de lactose inférieure à 6 mg est suffisante pour déclencher l’apparition de signes anormaux.
Mais, dans la majorité des cas, le corps humain tolère une dose de 12g sans réaction notable.
Une fois le seuil limité franchi, les effets mettront entre 30 mn et 2 heures pour faire leur apparition.
Ils vont des douleurs abdominales aux flatulences, voire aux diarrhées, et sont plus importants si l’aliment contenant le lactose a été ingéré rapidement. Le traitement du manque de lactase est simple : Il faut exclure ou réduire fortement le lactose dans son alimentation.
Cependant, un suivi diététique est conseillé, afin d’éviter d’éventuelles carences, notamment calciques, qui sont normalement apportés par le lait.
Car, il faut capitaliser sur sa banque en calcium, pour prévenir l’ostéoporose.
D’ailleurs, cet apport de calcium est également recommandé pour les personnes âgées, afin de contrer les effets de l’ostéoporose.
Car, la densité osseuse culminant autour de 25 ans, les années suivantes voient une perte de calcium de plus en plus conséquente.
Un besoin quelque peu paradoxal quand on sait que la quantité de lactase dans le corps est alors au plus bas, et les risques d’intolérance au plus haut.
Enfin, pour Stéphanie Schneider et Raffaelle-Plichon, deux grands spécialistes, qui explique dans la revue « Nutrition clinique et métabolisme « , il existe des produits tels les yaourts possédant des ferments lactiques, produisant la lactase. Un aspect de leur composition qui permet aux personnes intolérantes d’en consommer assez facilement.
De plus, échelonner les prises de lactose durant la journée pourrait limiter les effets indésirables, tout comme les laits sans lactose.