L’Afrique, eldorado des exportations marocaines ou rêve inaccessible ?
Depuis son retour dans l'Union africaine en 2017, le Maroc a renforcé ses ambitions économiques sur le continent. Avec un marché de 1,3 milliard de consommateurs à sa portée, les exportateurs marocains disposent d’un potentiel inexploité estimé à 12 milliards de dirhams. Pourtant, les exportations vers l'Afrique ne représentent encore que 7,6 % des exportations totales du royaume, laissant entrevoir un vaste champ d'opportunités.
Selon Omar Hejira, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, le Maroc a identifié 60 projets stratégiques susceptibles de renforcer ses exportations. Ce chiffre montre que les perspectives économiques dépassent les phosphates, qui constituent actuellement deux tiers des exportations marocaines vers l'Afrique. D'autres secteurs comme l'automobile, les produits de la pêche ou encore les équipements électriques pourraient diversifier les échanges, rendant l'économie marocaine moins dépendante de ses exportations traditionnelles.
Hejira insiste sur le rôle central des petites et moyennes entreprises (PME) dans cette dynamique. Pourtant, ces acteurs font face à des défis majeurs, tels que le manque de financement, la faible compétitivité et une méconnaissance des spécificités des marchés africains. Comment dès lors les accompagner dans leur transformation pour conquérir ces nouveaux débouchés ? Les initiatives, telles que l’organisation d’un salon dédié aux produits d’exportation marocains en 2024, sont des pas dans la bonne direction. Cependant, une stratégie plus ciblée et inclusive pourrait être nécessaire pour maximiser les retombées économiques.
Dans le cadre de la Vision Royale, le Maroc s'est engagé dans une politique de coopération Sud-Sud ambitieuse, misant sur des partenariats gagnant-gagnant avec d'autres nations africaines. Ce positionnement, à la croisée des chemins entre diplomatie et économie, fait du royaume un modèle pour de nombreux pays africains. Toutefois, pour pérenniser cette dynamique, il sera essentiel de consolider les infrastructures, d’améliorer l’intégration logistique et de réduire les barrières douanières qui freinent encore les échanges.
En somme, l’Afrique représente une promesse pour l'économie marocaine, mais encore faut-il transformer cette promesse en réalité. La question reste posée : les exportateurs marocains sauront-ils relever le défi ? Si la volonté politique est bien présente, la mobilisation du secteur privé et une approche structurée seront déterminantes pour inscrire cette ambition dans la durée.
Selon Omar Hejira, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, le Maroc a identifié 60 projets stratégiques susceptibles de renforcer ses exportations. Ce chiffre montre que les perspectives économiques dépassent les phosphates, qui constituent actuellement deux tiers des exportations marocaines vers l'Afrique. D'autres secteurs comme l'automobile, les produits de la pêche ou encore les équipements électriques pourraient diversifier les échanges, rendant l'économie marocaine moins dépendante de ses exportations traditionnelles.
Hejira insiste sur le rôle central des petites et moyennes entreprises (PME) dans cette dynamique. Pourtant, ces acteurs font face à des défis majeurs, tels que le manque de financement, la faible compétitivité et une méconnaissance des spécificités des marchés africains. Comment dès lors les accompagner dans leur transformation pour conquérir ces nouveaux débouchés ? Les initiatives, telles que l’organisation d’un salon dédié aux produits d’exportation marocains en 2024, sont des pas dans la bonne direction. Cependant, une stratégie plus ciblée et inclusive pourrait être nécessaire pour maximiser les retombées économiques.
Dans le cadre de la Vision Royale, le Maroc s'est engagé dans une politique de coopération Sud-Sud ambitieuse, misant sur des partenariats gagnant-gagnant avec d'autres nations africaines. Ce positionnement, à la croisée des chemins entre diplomatie et économie, fait du royaume un modèle pour de nombreux pays africains. Toutefois, pour pérenniser cette dynamique, il sera essentiel de consolider les infrastructures, d’améliorer l’intégration logistique et de réduire les barrières douanières qui freinent encore les échanges.
En somme, l’Afrique représente une promesse pour l'économie marocaine, mais encore faut-il transformer cette promesse en réalité. La question reste posée : les exportateurs marocains sauront-ils relever le défi ? Si la volonté politique est bien présente, la mobilisation du secteur privé et une approche structurée seront déterminantes pour inscrire cette ambition dans la durée.