Les marchés boursiers mondiaux ont ouvert en forte baisse ce lundi 7 avril 2025, poursuivant la tendance négative observée jeudi et vendredi derniers. Cette chute fait suite à l'annonce par le président américain Donald Trump de l'imposition de tarifs douaniers généralisés sur les importations en provenance de nombreux pays, déclenchant des craintes d'une guerre commerciale mondiale et d'une récession économique.
Malgré la tourmente sur les marchés financiers, le président Trump a défendu sa politique tarifaire, la qualifiant de "médicament" nécessaire pour corriger les déséquilibres commerciaux et stimuler l'économie américaine. Il a affirmé que ces mesures étaient indispensables pour rétablir une concurrence équitable et protéger les industries nationales.
L'évolution des marchés dans les prochains jours dépendra largement des développements politiques et des éventuelles négociations entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux pour atténuer les tensions actuelles.
Malgré la tourmente sur les marchés financiers, le président Trump a défendu sa politique tarifaire, la qualifiant de "médicament" nécessaire pour corriger les déséquilibres commerciaux et stimuler l'économie américaine. Il a affirmé que ces mesures étaient indispensables pour rétablir une concurrence équitable et protéger les industries nationales.
L'évolution des marchés dans les prochains jours dépendra largement des développements politiques et des éventuelles négociations entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux pour atténuer les tensions actuelles.
La Bourse de Casablanca : faut-il craindre un effet domino après la chute des marchés mondiaux ?
Alors que les grandes places boursières internationales vacillent sous le choc des annonces protectionnistes américaines, une question légitime se pose : la Bourse de Casablanca est-elle exposée à une tempête financière ?
À première vue, le marché casablancais évolue aujourd’hui dans la partie haute de sa fourchette de valorisation, ce qui pourrait susciter certaines inquiétudes. Pourtant, les fondamentaux restent solides, et plusieurs éléments plaident pour une certaine décorrélation par rapport à la panique observée à l’international.
Trois raisons pour garder son sang-froid :
Une faible exposition aux investisseurs étrangers
Contrairement aux grandes bourses mondiales fortement influencées par les flux internationaux, les investisseurs étrangers ne représentent que moins de 5 % des échanges à Casablanca. Ce faible niveau d’internationalisation rend notre marché moins vulnérable aux réactions en chaîne déclenchées à Wall Street, Londres ou Tokyo.
Des entreprises résilientes et bien positionnées
L’année 2024 a été marquée par de bonnes performances des sociétés cotées, tant en termes de bénéfices que de perspectives de croissance. Le pipeline de projets d’infrastructures majeurs dans les domaines de l’énergie, du transport ou encore du numérique soutient la dynamique économique, assurant une visibilité rassurante pour les investisseurs.
Une exposition commerciale limitée aux États-Unis
Le Maroc, qui entretient des relations commerciales limitées avec les États-Unis (hors secteur de la défense), figure parmi les pays les moins directement affectés par les nouvelles mesures tarifaires annoncées par l’administration Trump. Ce facteur contribue à amortir le choc à court terme.
Bien sûr, une récession mondiale impacterait inévitablement l’économie marocaine, notamment à travers une baisse potentielle de la demande extérieure pour nos produits. Mais la vigueur de la demande intérieure, la relance des investissements publics et l’attractivité de certaines filières stratégiques (automobile, agriculture, énergies renouvelables) devraient permettre d’en limiter les effets négatifs.
Dans un contexte de volatilité mondiale, le réflexe de panique serait une erreur pour les investisseurs marocains. Il est crucial de conserver une vision à long terme et de continuer à croire au potentiel structurel de l’économie nationale. Le Maroc dispose encore de marges de manœuvre, d’un tissu entrepreneurial dynamique et d’un cadre macroéconomique relativement stable. Autant de raisons de rester lucide, sans céder au mimétisme boursier.
À première vue, le marché casablancais évolue aujourd’hui dans la partie haute de sa fourchette de valorisation, ce qui pourrait susciter certaines inquiétudes. Pourtant, les fondamentaux restent solides, et plusieurs éléments plaident pour une certaine décorrélation par rapport à la panique observée à l’international.
Trois raisons pour garder son sang-froid :
Une faible exposition aux investisseurs étrangers
Contrairement aux grandes bourses mondiales fortement influencées par les flux internationaux, les investisseurs étrangers ne représentent que moins de 5 % des échanges à Casablanca. Ce faible niveau d’internationalisation rend notre marché moins vulnérable aux réactions en chaîne déclenchées à Wall Street, Londres ou Tokyo.
Des entreprises résilientes et bien positionnées
L’année 2024 a été marquée par de bonnes performances des sociétés cotées, tant en termes de bénéfices que de perspectives de croissance. Le pipeline de projets d’infrastructures majeurs dans les domaines de l’énergie, du transport ou encore du numérique soutient la dynamique économique, assurant une visibilité rassurante pour les investisseurs.
Une exposition commerciale limitée aux États-Unis
Le Maroc, qui entretient des relations commerciales limitées avec les États-Unis (hors secteur de la défense), figure parmi les pays les moins directement affectés par les nouvelles mesures tarifaires annoncées par l’administration Trump. Ce facteur contribue à amortir le choc à court terme.
Bien sûr, une récession mondiale impacterait inévitablement l’économie marocaine, notamment à travers une baisse potentielle de la demande extérieure pour nos produits. Mais la vigueur de la demande intérieure, la relance des investissements publics et l’attractivité de certaines filières stratégiques (automobile, agriculture, énergies renouvelables) devraient permettre d’en limiter les effets négatifs.
Dans un contexte de volatilité mondiale, le réflexe de panique serait une erreur pour les investisseurs marocains. Il est crucial de conserver une vision à long terme et de continuer à croire au potentiel structurel de l’économie nationale. Le Maroc dispose encore de marges de manœuvre, d’un tissu entrepreneurial dynamique et d’un cadre macroéconomique relativement stable. Autant de raisons de rester lucide, sans céder au mimétisme boursier.