Dans son cinquième rapport de suivi des engagements des distributeurs de carburants, le Conseil de la concurrence dresse un état des lieux détaillé de l’évolution du marché marocain à la fin de l’année 2024. L’analyse met en lumière une tendance favorable pour les consommateurs, avec une répercussion effective de la baisse des prix internationaux sur le marché local, tant pour l’essence que pour le gasoil.
Entre octobre et décembre 2024, plus de 2,2 milliards de litres de carburants ont été vendus, dont près de 1,9 milliard par les neuf principaux opérateurs du secteur, ce qui représente 82 % des parts de marché. Un volume en progression de 7,1 % par rapport à la même période en 2023, signe d’un regain d’activité, peut-être stimulé par la détente des prix à la pompe.
L’un des enseignements notables de ce rapport est que la baisse des prix à l’achat a été intégralement transmise aux consommateurs. Concernant l’essence, la répercussion s’est faite au centime près. Pour le gasoil, les distributeurs sont même allés au-delà, offrant une réduction supérieure aux baisses de coûts d’acquisition – jusqu’à 20 centimes par litre d’écart en faveur du consommateur.
Ce phénomène intervient pourtant dans un contexte paradoxal à l’échelle mondiale : les prix des produits pétroliers raffinés ont connu un redressement. Malgré cela, au Maroc, les tarifs de vente comme les prix d’achat ont poursuivi leur décrue, bien qu’avec des écarts selon les types de carburants.
Du côté des marges brutes, les données révèlent une contraction sensible : elles s’établissent désormais à 1,28 dirham par litre pour le gasoil et 1,67 dirham pour l’essence, des niveaux en baisse par rapport au trimestre précédent comme à la moyenne annuelle.
Les importations de carburants ont connu une hausse en volume de 15,7 %, atteignant 1,68 million de tonnes, mais leur valeur globale a reculé de 11,8 %, à 12 milliards de dirhams, en raison de la baisse des prix à l’international. Là encore, les neuf principales sociétés ont assuré l’essentiel de l’approvisionnement.
Sur le plan fiscal, l’État n’a pas été en reste : les recettes générées par la taxe intérieure de consommation (TIC) et la TVA à l’importation ont connu une hausse de 11,6 %, pour atteindre environ 7,1 milliards de dirhams, un chiffre porté essentiellement par l’augmentation des volumes importés.
Enfin, la ventilation des prix à la pompe montre que le coût d’achat représente la part la plus lourde dans le prix final : 54 % pour le gasoil et 46 % pour l’essence, selon les estimations du Conseil de la concurrence.
Entre octobre et décembre 2024, plus de 2,2 milliards de litres de carburants ont été vendus, dont près de 1,9 milliard par les neuf principaux opérateurs du secteur, ce qui représente 82 % des parts de marché. Un volume en progression de 7,1 % par rapport à la même période en 2023, signe d’un regain d’activité, peut-être stimulé par la détente des prix à la pompe.
L’un des enseignements notables de ce rapport est que la baisse des prix à l’achat a été intégralement transmise aux consommateurs. Concernant l’essence, la répercussion s’est faite au centime près. Pour le gasoil, les distributeurs sont même allés au-delà, offrant une réduction supérieure aux baisses de coûts d’acquisition – jusqu’à 20 centimes par litre d’écart en faveur du consommateur.
Ce phénomène intervient pourtant dans un contexte paradoxal à l’échelle mondiale : les prix des produits pétroliers raffinés ont connu un redressement. Malgré cela, au Maroc, les tarifs de vente comme les prix d’achat ont poursuivi leur décrue, bien qu’avec des écarts selon les types de carburants.
Du côté des marges brutes, les données révèlent une contraction sensible : elles s’établissent désormais à 1,28 dirham par litre pour le gasoil et 1,67 dirham pour l’essence, des niveaux en baisse par rapport au trimestre précédent comme à la moyenne annuelle.
Les importations de carburants ont connu une hausse en volume de 15,7 %, atteignant 1,68 million de tonnes, mais leur valeur globale a reculé de 11,8 %, à 12 milliards de dirhams, en raison de la baisse des prix à l’international. Là encore, les neuf principales sociétés ont assuré l’essentiel de l’approvisionnement.
Sur le plan fiscal, l’État n’a pas été en reste : les recettes générées par la taxe intérieure de consommation (TIC) et la TVA à l’importation ont connu une hausse de 11,6 %, pour atteindre environ 7,1 milliards de dirhams, un chiffre porté essentiellement par l’augmentation des volumes importés.
Enfin, la ventilation des prix à la pompe montre que le coût d’achat représente la part la plus lourde dans le prix final : 54 % pour le gasoil et 46 % pour l’essence, selon les estimations du Conseil de la concurrence.