Dans une maison bercée par la lumière douce des jours passés, vivait Ssi Jamal Beraoui, un père dont le cœur débordait d’un amour infini pour sa fille, une enfant bénie d’une étoile différente, celle que l’on appelle trisomie 21, parfois désignée péjorativement comme le "mongolisme". 

Cette fille chérie, pour laquelle il avait écrit un très beau livre, était le centre de son univers.

Aux côtés de sa tendre épouse, il a tissé, avec la patience et la douceur d’un artisan, une vie où les difficultés devenaient des ponts vers la réussite.

Leur fille, cette fleur courageuse, a grandi entourée de cette affection profonde, portée par des parents qui voyaient en elle bien au-delà des étiquettes, bien au-delà des regards de ceux qui murmuraient ce mot cruel, "mongolien ".

Mais rien ne pouvait ternir l’éclat de son intelligence ni la détermination de ses parents.

Ensemble, ils ont défié l’impossible.

Elle a traversé l’école ordinaire, obtenant son baccalauréat comme un soleil qui se lève après une longue nuit.

Puis, animée par l’espoir et la confiance que ses parents avaient plantés en elle, elle a poursuivi des études supérieures en gestion et en économie, dessinant avec grâce et courage son propre chemin.

Aujourd’hui, Ssi Jamal repose en paix, laissant derrière lui un héritage d’amour et de force.

Sa fille, cette fleur fragile mais résiliente, continue de s’épanouir sous le regard protecteur de sa mère.

Dans ce jardin d’épreuves et de triomphes, chaque pas est une victoire contre le destin.

Dors en paix, Ssi Jamal  Beraoui, et que ta fille et ta compagne poursuivent, la tête haute, ce chemin de lumière que tu as tracé pour elles.

Tu es et tu seras toujours un exemple pour tous les pères et toutes les familles qui vivent avec un enfant en situation de handicap.