Au royaume des tajines savoureux et des soupes généreuses, il y a une vérité qui a du mal à passer : chaque Marocain jette en moyenne 113 kilos de nourriture par an. Oui, vous avez bien lu. Même la semoule n’en revient pas. Alors que l’on parle de souveraineté alimentaire, de résilience face aux crises mondiales, ou de justice sociale… on continue, en silence, à nourrir nos poubelles.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dont personne ne peut vraiment citer trois rapports marquants sans Googler, a enfin mis le sujet sur la table. Et il ne s’agit pas de pain rassis : entre produits subventionnés oubliés sur les étals, légumes abandonnés faute de chaîne logistique, et frigos urbains remplis à craquer “au cas où”, le gaspillage est devenu un sport national, sans trophée.
Heureusement, une prise de conscience commence à pointer. Le Parlement a reçu une proposition de loi pour encadrer cette fuite silencieuse. C’est un peu comme si après des années de gaspillage, le Maroc disait enfin à sa nourriture : « Je te vois ! »
Mais soyons clairs : ce n’est pas une question de loi seulement. C’est une question de culture. Il faut apprendre à aimer les restes, à cuisiner malin, à planifier ses courses et à cesser de confondre "générosité" et "excès". Car jeter un pain, c’est jeter l’eau, l’énergie, les heures de travail… et souvent la dignité d’un producteur ou d’un éleveur.
Et si demain, au lieu d’exhiber nos buffets à volonté, on valorisait l’assiette vide ? Non pas parce qu’on a trop mangé, mais parce qu’on a tout mangé. Une révolution silencieuse, mais décisive.
Et si on commençait par l’école ?
La lutte contre le gaspillage alimentaire commence dès le plus jeune âge. Plusieurs pays l’ont bien compris : en France, au Japon ou même au Sénégal, des programmes scolaires intègrent désormais des ateliers pour apprendre à cuisiner sans jeter, à reconnaître les dates de péremption inutiles, et à valoriser les restes. Au Maroc, les cantines scolaires – quand elles existent – pourraient devenir un véritable laboratoire d’éducation alimentaire. Car apprendre à respecter la nourriture, c’est aussi apprendre à respecter la terre, ceux qui la cultivent, et ceux qui en manquent. L’avenir se joue aussi dans nos assiettes d’enfants.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dont personne ne peut vraiment citer trois rapports marquants sans Googler, a enfin mis le sujet sur la table. Et il ne s’agit pas de pain rassis : entre produits subventionnés oubliés sur les étals, légumes abandonnés faute de chaîne logistique, et frigos urbains remplis à craquer “au cas où”, le gaspillage est devenu un sport national, sans trophée.
Heureusement, une prise de conscience commence à pointer. Le Parlement a reçu une proposition de loi pour encadrer cette fuite silencieuse. C’est un peu comme si après des années de gaspillage, le Maroc disait enfin à sa nourriture : « Je te vois ! »
Mais soyons clairs : ce n’est pas une question de loi seulement. C’est une question de culture. Il faut apprendre à aimer les restes, à cuisiner malin, à planifier ses courses et à cesser de confondre "générosité" et "excès". Car jeter un pain, c’est jeter l’eau, l’énergie, les heures de travail… et souvent la dignité d’un producteur ou d’un éleveur.
Et si demain, au lieu d’exhiber nos buffets à volonté, on valorisait l’assiette vide ? Non pas parce qu’on a trop mangé, mais parce qu’on a tout mangé. Une révolution silencieuse, mais décisive.
Et si on commençait par l’école ?
La lutte contre le gaspillage alimentaire commence dès le plus jeune âge. Plusieurs pays l’ont bien compris : en France, au Japon ou même au Sénégal, des programmes scolaires intègrent désormais des ateliers pour apprendre à cuisiner sans jeter, à reconnaître les dates de péremption inutiles, et à valoriser les restes. Au Maroc, les cantines scolaires – quand elles existent – pourraient devenir un véritable laboratoire d’éducation alimentaire. Car apprendre à respecter la nourriture, c’est aussi apprendre à respecter la terre, ceux qui la cultivent, et ceux qui en manquent. L’avenir se joue aussi dans nos assiettes d’enfants.