L'ODJ Média

Le samedi 16 novembre, le site de l’hebdomadaire Maroc Hebdo a été victime d’une cyberattaque d’envergure, attribuée à des hackers algériens. Cette attaque survient peu après la publication du dernier numéro du magazine, consacré aux tensions croissantes dans les relations algéro-marocaines. Cet acte malveillant s’inscrit dans un contexte régional marqué par une recrudescence des attaques numériques ciblant les médias, devenus des instruments de batailles géopolitiques.

L'attaque a paralysé le site pendant plusieurs heures, suscitant une vive réaction de la rédaction qui dénonce une atteinte à la liberté de la presse et une tentative d’intimidation. Ce n’est pas la première fois que des médias marocains subissent ce genre d’incident. En 2021, une autre attaque avait visé des plateformes liées à des institutions stratégiques.

Selon des experts en cybersécurité, ces cyberattaques pourraient être motivées par des différends politiques ou servir d’outils de propagande. "Nous assistons à une militarisation croissante du cyberespace dans le Maghreb", déclare un analyste de la région.

Si la résilience technique du Maroc progresse, cet incident rappelle l’urgence de renforcer les infrastructures de cybersécurité nationales. À court terme, des enquêtes doivent déterminer l’origine exacte de l’attaque. À long terme, une collaboration régionale pourrait être nécessaire pour limiter les risques croissants dans ce domaine incertain.


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Ce podcast présente un bulletin économique hebdomadaire publié par  "L'Opinion des Jeunes". Il couvre les dernières nouvelles économiques au Maroc et à l'international, avec un accent particulier sur les secteurs clés de l'économie marocaine, tels que la pêche, l'agriculture, la finance et le développement économique. Le bulletin présente également des analyses et des commentaires d'experts sur les tendances économiques actuelles.

Quelles sont les principales tendances économiques et financières au Maroc en 2024 ?
Quels sont les défis et les opportunités qui se présentent au Maroc dans un contexte économique mondial en mutation ?
Quels sont les projets et initiatives phares qui visent à stimuler le développement économique et financier du Maroc ?

 

Le gouvernement a rejeté 511 amendements de l’opposition concernant le PLF 2025.

Les groupes de la majorité ont introduit 28 amendements, dont certains ont été acceptés lors d’une réunion organisée au ministère de l’Économie et des Finances, à laquelle ont participé des représentants des groupes de la majorité, ainsi que la ministre de l’Économie et des Finances Nadia Fettah et le ministre délégué chargé du Budget Faouzi Lekjaa. Le Groupe USFP à la Chambre des représentants a battu le record du nombre d’amendements présentés, atteignant 167, dont 26 se rapportant aux douanes et 108 aux impôts, entre autres, suivi par le groupement PJD, qui a présenté 137 amendements, dont 98 modifications fiscales, 23 modifications douanières et 16 diverses.

Pour l’heure, les amendements adoptés concernent le projet de gazoduc Maroc-Nigeria ainsi que les dispositions relatives aux événements sportifs dont l’organisation est prévu au Maroc, à savoir la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du monde 2030.

Des amendements relatifs à l’encouragement de l’industrie nationale ont également été approuvés par la Commission des finances à la Chambre des représentants. Concernant les droits de douane, plusieurs amendements ont par ailleurs été acceptés, tels que l’ajustement de certaines mesures.

 Le secteur sucrier au Maroc a connu un déclin significatif au cours des quatre dernières années en raison d'une longue sécheresse. Celle-ci a entraîné une diminution notable des superficies allouées aux cultures sucrières et une forte baisse de la production. La superficie cultivée en betterave sucrière a diminué de 67.000 hectares à 23.000 hectares. La superficie allouée à la canne à sucre est, elle, tombée à moins de 5.000 hectares. Cette contraction a affecté négativement la production nationale de sucre, puisque la production n'a pas dépassé 191.000 tonnes en 2024, soit moins d'un quart de la production enregistrée en 2019, qui s'élevait à 600.000 tonnes.

L'Agence française de développement (AFD), à travers son directeur exécutif, a annoncé le lancement de ses investissements dans les provinces du sud du Maroc, s'inscrivant dans la continuité du partenariat entre les deux pays. Rémy Rioux, qui s'apprête à visiter les villes de Laâyoune et Dakhla, a indiqué que l'agence vise à promouvoir le développement du Sahara marocain comme lien entre le Maroc et les pays voisins. Il note que cette démarche s'inscrit dans le cadre des orientations communes entre le Maroc et la France pour soutenir le développement durable en Afrique.