Voici la grande actualité du moment : le sort de Vahid Halilhodzic à la tête des Lions de l’Atlas. Dans cette dernière figure deux personnages, l’accusé qui est l’entraineur de l’équipe nationale, un entraîneur têtu, campé sur ses positions, et prive des jeunes des jeunes de porter le maillot national. Les victimes, qui sont des pauvres joueurs, qui aiment leur pays mais refusent de la représenter en raison de la présence de Vahid sur le banc de l’équipe. L’affaire est plus compliquée qu’elle n’en rien a l’air.

Pour mieux vous expliquer la situation, nous allons faire un petit retour en arrière. Auparavant, le cercle de l’équipe nationale était dirigé par certains agents de joueurs qui y soufflaient le chaud et le froid. Ces derniers étaient ceux qui décident quels joueurs devraient être convoqués et qui méritaient de jouer. Ils écartaient les autres joueurs qui avaient plus de mérite.

Faouzi Lekjaa, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football ainsi que certains cadres de l’instance ont connu ce qui se passait à l’intérieur de la tanière et ont contre-attaqué, et ce, en ramenant un nouveau patron. Ce dernier ne jure que par la discipline et la rigueur. Donc il a fermé toutes les portes devant ces personnes nuisibles.

Une compagne de lynchage médiatique qui s’est abattue contre l’entraîneur de franco-bosniaque était le résultat.

On est d’accord sur le fait que si un sélectionneur échoue dans sa mission, demander son départ sera un droit, voire une obligation. On aurait bien aimé voir des analyses pertinentes des anti-Vahid démontrent son échec.

Mais malheureusement, l’acharnement est dépourvu de sens et se base essentiellement sur ses lacunes de communication. Seulement, un sélectionneur national n’est pas jugé sur sa qualité d’énonciation, mais sur ses résultats sportifs.

Et sur ce point, coach Vahid a dépassé la moyenne, et ce, en qualifiant le Maroc pour sa deuxième Coupe du Monde de suite, après un parcours exemplaire lors des éliminatoires (7 victoires et 1 nul en 8 matchs), et en réalisant ainsi une montée spectaculaire dans le classement FIFA (de la 42e à la 24e place). On a un seul point noir: l’élimination en quart de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. 

Même si nous voulons évoquer le dossier de Ziyech et Mazraouin, la gestion de Vahid de cette affaire ne doit pas être considérée comme un échec, car il a fini par les convoquer au barrage du Mondial contre la République démocratique du Congo. 

Notons que cette démarche a commencé par un refus des deux joueurs de rejoindre le rassemblement des Lions, qui selon des proches du dossier veulent que le sélectionneur se déplace à Londres et à Amsterdam afin de les convaincre de venir.

Alors, la rigueur et le respect des règles qui étaient considérés comme les qualités de Vahid sont devenus ses principaux défauts.

Cet acharnement dépasse le cadre d’une dispute entre entraîneur et joueurs. C’est toute l’institution Équipe Nationale qui est ciblée. Ceux qui n’arrivent plus à y accéder par la porte tentent une intrusion par la fenêtre en s’attaquant à Vahid et aux cadres de la FRMF. 

Est-ce que Lekjaa va céder la pression ? est ce qu’il va laisser le sort de l’équipe nationale entre les mains de ces personnes ?

Affaire à suivre…