Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant, respectivement premier ministre en ex-ministre de la défense d’Israël, font l’objet, depuis le 21 novembre, de mandats d’arrêts pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Trois autres palestiniens, leaders du Hamas, étaient également dans le collimateur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Il s’agit d’Ismaël Hanyeh, de Yahia Sinwar et de Mohamed Deïf.
Le premier est mort assassiné par le Mossad, le 31 janvier à Téhéran, et le second, en combattant contre l’armée israélienne, le 16 octobre à Rafah. Nul ne sait si Mohamed Deïf est toujours vivant ou pas. Il est supposé mort, le 13 juillet, suite à une frappe de l’aviation israélienne, également dans le gouvernorat de Rafah.
Il ne reste donc plus, au box des accusés, que les deux israéliens. Netanyahou et Gallant ne pourront plus poser pied dans pas moins de 124 pays membres de la CPI, au risque de se retrouver dans une cellule de prison à La Haye, siège de la CPI.
Les pro-palestiniens du monde entier n’ont pas caché leur satisfaction à l’audition de cette nouvelle, les pro-sionistes, leur mécontentement.
Trois autres palestiniens, leaders du Hamas, étaient également dans le collimateur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Il s’agit d’Ismaël Hanyeh, de Yahia Sinwar et de Mohamed Deïf.
Le premier est mort assassiné par le Mossad, le 31 janvier à Téhéran, et le second, en combattant contre l’armée israélienne, le 16 octobre à Rafah. Nul ne sait si Mohamed Deïf est toujours vivant ou pas. Il est supposé mort, le 13 juillet, suite à une frappe de l’aviation israélienne, également dans le gouvernorat de Rafah.
Il ne reste donc plus, au box des accusés, que les deux israéliens. Netanyahou et Gallant ne pourront plus poser pied dans pas moins de 124 pays membres de la CPI, au risque de se retrouver dans une cellule de prison à La Haye, siège de la CPI.
Les pro-palestiniens du monde entier n’ont pas caché leur satisfaction à l’audition de cette nouvelle, les pro-sionistes, leur mécontentement.
Justice pour tous
Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du statut de Rome portant création de la CPI, le 1er juillet 2002, de hauts responsables politiques d’un pays « démocratique » proches des pays occidentaux font l’objet de poursuites judiciaires.
Jusqu’à présent, seuls des leaders politiques ayant déplu à l’Occident se sont retrouvés à répondre devant la CPI des accusations qui leur ont été adressées.
Nombre de médias occidentaux ont exprimé leur désapprobation quant au fait qu’un dirigeant politique démocratiquement élu fasse l’objet d’un mandat d’arrêt de la part de la CPI. C’est vite oublier qu’Adolf Hitler avait été également démocratiquement porté au pouvoir.
Les Etats-Unis ont dénoncé la décision de la CPI, alors que l’Union européenne a déclaré que ses pays membres allaient l’appliquer, par respect pour le droit international.
La gêne des dirigeants politiques pays occidentaux est perceptible, après avoir acclamé le mandat d’arrêt lancé par la même CPI, le 17 mars 2023, contre le président russe, Vladimir Poutine. L’accusation d’avoir « deux poids, deux mesures » leur pend au nez.
Jusqu’à présent, seuls des leaders politiques ayant déplu à l’Occident se sont retrouvés à répondre devant la CPI des accusations qui leur ont été adressées.
Nombre de médias occidentaux ont exprimé leur désapprobation quant au fait qu’un dirigeant politique démocratiquement élu fasse l’objet d’un mandat d’arrêt de la part de la CPI. C’est vite oublier qu’Adolf Hitler avait été également démocratiquement porté au pouvoir.
Les Etats-Unis ont dénoncé la décision de la CPI, alors que l’Union européenne a déclaré que ses pays membres allaient l’appliquer, par respect pour le droit international.
La gêne des dirigeants politiques pays occidentaux est perceptible, après avoir acclamé le mandat d’arrêt lancé par la même CPI, le 17 mars 2023, contre le président russe, Vladimir Poutine. L’accusation d’avoir « deux poids, deux mesures » leur pend au nez.
Des pressions infructueuses
Diverses sources font état des pressions qu’aurait subi le procureur de la CPI, le britannique Karim Khan, de la part des Etats-Unis et d’Israël pour le dissuader d’émettre des mandats d’arrêts contre Netanyahou et Gallant. Israël voyait même en lui un magistrat qui pouvait se montrer conciliant à son égard, du fait de sa religion.
Karim Khan est, en effet, adepte de la confession Ahmadya, apparue en Inde à la fin du 19ème siècle, qui se veut un courant de l’Islam, mais que les Musulmans, toutes tendances confondues, rejettent catégoriquement comme une hérésie. Les Ahmadis disposent de leurs lieux de culte en Israël.
Karim Khan a eu l’intelligence de profiter de la phase de transition aux Etats-Unis pour lancer les mandats d’arrêts contre Netanyahou et Gallant.
Joe Biden est trop affaibli par la déroute électorale du parti démocrate pour pouvoir s’y opposer efficacement. Donald Trump serait bien obligé, pour sa part, de faire avec, une fois de retour à la Maison blanche, le 20 janvier prochain.
Karim Khan est, en effet, adepte de la confession Ahmadya, apparue en Inde à la fin du 19ème siècle, qui se veut un courant de l’Islam, mais que les Musulmans, toutes tendances confondues, rejettent catégoriquement comme une hérésie. Les Ahmadis disposent de leurs lieux de culte en Israël.
Karim Khan a eu l’intelligence de profiter de la phase de transition aux Etats-Unis pour lancer les mandats d’arrêts contre Netanyahou et Gallant.
Joe Biden est trop affaibli par la déroute électorale du parti démocrate pour pouvoir s’y opposer efficacement. Donald Trump serait bien obligé, pour sa part, de faire avec, une fois de retour à la Maison blanche, le 20 janvier prochain.
Psychopathologie messianique
La décision de la CPI de poursuivre Netanyahou et Gallant est une véritable gifle pour Israël. Car il serait injuste de diaboliser Netanyahou pour des crimes approuvés par une large frange de la société israélienne.
L’Etat d’Israël a été fondé par des sionistes laïques, mais il est actuellement dirigé par des sionistes révisionnistes démocratiquement élus, dont le messianisme ne pouvait déboucher que sur le nettoyage ethnique en cours des Palestiniens.
Le 20 novembre, un archéologue israélien âgé de 71 ans, Zeev Erlich, a été tué par les combattants du Hezbollah au Sud Liban, alors qu’il se trouvait, clandestinement, en compagnie de soldats de la brigade Golani.
Qu’est allé faire un archéologue israélien, officier de réserve mais qui n’était plus mobilisable en raison de son âge, sur un champ de bataille, sans l’autorisation de l’état-major israélien ?
Zeev Erlich était au Sud Liban à la recherche de vestiges archéologiques, soi-disant datant du temps du royaume d’Israël, qui peuvent servir de « preuves » pour justifier l’invasion et la colonisation.
L’Etat d’Israël a été fondé par des sionistes laïques, mais il est actuellement dirigé par des sionistes révisionnistes démocratiquement élus, dont le messianisme ne pouvait déboucher que sur le nettoyage ethnique en cours des Palestiniens.
Le 20 novembre, un archéologue israélien âgé de 71 ans, Zeev Erlich, a été tué par les combattants du Hezbollah au Sud Liban, alors qu’il se trouvait, clandestinement, en compagnie de soldats de la brigade Golani.
Qu’est allé faire un archéologue israélien, officier de réserve mais qui n’était plus mobilisable en raison de son âge, sur un champ de bataille, sans l’autorisation de l’état-major israélien ?
Zeev Erlich était au Sud Liban à la recherche de vestiges archéologiques, soi-disant datant du temps du royaume d’Israël, qui peuvent servir de « preuves » pour justifier l’invasion et la colonisation.
Sionisme génocidaire
Le grand Israël biblique, pour les tenants du sionisme messianique, s’étend du Nil à l’Euphrate, englobant tout ou partie des territoires de nombre de pays arabes du Proche-Orient.
A un tel niveau d’aveuglement idéologique et de fanatisme d’une large portion de la société israélienne, qui nie aux Palestiniens et autres Arabes leur humanité pour justifier leur massacre et l’accaparation de leurs terres, seule une réponse ferme de la communauté internationale peut stopper ces fous furieux.
Même si Israël devait remporter militairement le conflit, avec le soutien massif et inconditionnel des Etats-Unis, la partie est politiquement perdue.
Israël est maintenant mis au ban des nations, à l’instar de ce qu’était l’Allemagne nazi. Sionisme et nazisme sont autant d'idéologies mortifères destinées à finir dans les poubelles de l'Histoire.
A un tel niveau d’aveuglement idéologique et de fanatisme d’une large portion de la société israélienne, qui nie aux Palestiniens et autres Arabes leur humanité pour justifier leur massacre et l’accaparation de leurs terres, seule une réponse ferme de la communauté internationale peut stopper ces fous furieux.
Même si Israël devait remporter militairement le conflit, avec le soutien massif et inconditionnel des Etats-Unis, la partie est politiquement perdue.
Israël est maintenant mis au ban des nations, à l’instar de ce qu’était l’Allemagne nazi. Sionisme et nazisme sont autant d'idéologies mortifères destinées à finir dans les poubelles de l'Histoire.