Un morceau manquant retrouvé
La police espagnole a récupéré le dernier morceau d’une tapisserie du XVIIe siècle volée il y a 42 ans par un voleur d’art notoire.
Il s’agit d’un morceau manquant d’une tapisserie flamande que l’on croyait perdu. Elle faisait partie d’une série de six tapisseries qui ont été dérobées dans l’église de Santo Domingo, dans le village de Castrojeriz. L’auteur du crime était le légendaire voleur d’art Van den Berghe, plus connu sous le nom “Erik le Belge”, décédé en 2020.
Le vol a eu lieu le 7 novembre 1980 à l’aube dans une église du nord de l’Espagne. Les six tapisseries ont été réalisées à Bruges en 1654 et sont de la main de Corneille Schutz.
L’œuvre est maintenant à l’archidiocèse de Burgos
Une enquête internationale menée par Interpol en Espagne, en Belgique et en France a permis de retrouver les six tapisseries, à l’exception d’une partie de “La apoteosis de las artes”, une œuvre de 4 mètres sur 6,5 mètres. Il s’agissait de la section en bas à gauche, qui comportait notamment la représentation d’un chérubin.
Le fragment a été retrouvé après qu’Ángel Alcaraz, un policier engagé dans une étude universitaire sur les vols d’art, a pris contact avec l’avocat de Van den Berghe et a réussi pour établir sa localisation. L’œuvre a été restituée à l’archidiocèse de Burgos vendredi dernier.
« J’ai volé par amour de l’art »
Le voleur notoire Van den Berghe a été arrêté en 1982, mais libéré de prison trois ans plus tard après avoir fait appel à son avocat pour aider les autorités à retrouver et à récupérer de nombreuses œuvres qu’il avait volées.
Il était resté impénitent jusqu’à sa mort à Malaga en 2020 à l’âge de 80 ans.
L'odj avec 7sur7
La police espagnole a récupéré le dernier morceau d’une tapisserie du XVIIe siècle volée il y a 42 ans par un voleur d’art notoire.
Il s’agit d’un morceau manquant d’une tapisserie flamande que l’on croyait perdu. Elle faisait partie d’une série de six tapisseries qui ont été dérobées dans l’église de Santo Domingo, dans le village de Castrojeriz. L’auteur du crime était le légendaire voleur d’art Van den Berghe, plus connu sous le nom “Erik le Belge”, décédé en 2020.
Le vol a eu lieu le 7 novembre 1980 à l’aube dans une église du nord de l’Espagne. Les six tapisseries ont été réalisées à Bruges en 1654 et sont de la main de Corneille Schutz.
L’œuvre est maintenant à l’archidiocèse de Burgos
Une enquête internationale menée par Interpol en Espagne, en Belgique et en France a permis de retrouver les six tapisseries, à l’exception d’une partie de “La apoteosis de las artes”, une œuvre de 4 mètres sur 6,5 mètres. Il s’agissait de la section en bas à gauche, qui comportait notamment la représentation d’un chérubin.
Le fragment a été retrouvé après qu’Ángel Alcaraz, un policier engagé dans une étude universitaire sur les vols d’art, a pris contact avec l’avocat de Van den Berghe et a réussi pour établir sa localisation. L’œuvre a été restituée à l’archidiocèse de Burgos vendredi dernier.
« Si le ciel manquait d’un ange, ce serait un ciel moindre », a déclaré Alcaraz. « Et s’il manquait ce petit ange à cette tapisserie, ce ne serait pas la même tapisserie. Aujourd’hui, nous redonnons à Castrojeriz quelque chose qui n’aurait jamais dû disparaître. »
« J’ai volé par amour de l’art »
Le voleur notoire Van den Berghe a été arrêté en 1982, mais libéré de prison trois ans plus tard après avoir fait appel à son avocat pour aider les autorités à retrouver et à récupérer de nombreuses œuvres qu’il avait volées.
Il était resté impénitent jusqu’à sa mort à Malaga en 2020 à l’âge de 80 ans.
« Je ne suis pas un petit escroc. Je suis un voleur de grande classe. J’ai volé par amour de l’art et j’ai volé des objets de luxe. L’argent n’a pas de valeur de luxe», avait-t-il déclaré dans son autobiographie.
L'odj avec 7sur7