Ah, Macron. Ce magicien qui, au bord du gouffre, parvient toujours à tirer une énième illusion de son chapeau.
Mais cette fois, il semble avoir misé sur un lapin un peu fatigué : Michel Barnier, le politicien de la vieille école, a été nommé à la tête d’un gouvernement de 39 membres ce samedi. Oui, vous avez bien entendu, trente-neuf. Pourquoi 39 ? Parce qu’apparemment, ce chiffre a quelque chose de magique pour créer l'illusion d'une coalition fonctionnelle. Mais la réalité derrière cette façade est bien moins étincelante.
On pourrait croire à une sorte de farce d’école primaire, mais non. Ce gouvernement est censé sortir la France de la pire crise politique qu’elle ait connue sous la Ve République. Rien que ça. Les manœuvres pour sauver ce qui reste du pouvoir présidentiel ont produit une équipe marquée à droite, fruit d’un pacte de dernière minute entre le camp macroniste et les Républicains. Oui, les Républicains. Ceux-là mêmes qui, il n’y a pas si longtemps, juraient leurs grands dieux qu’ils ne s’allieraient jamais avec Macron, mais qui semblent aujourd’hui souffrir d’une douce amnésie collective.
Pendant ce temps, Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement national, ne perd pas une seconde pour tourner en ridicule cette équipe. "Le retour du macronisme", lance-t-il avec un sourire en coin. Et on le comprend. Macron et Barnier, c’est un peu comme essayer de réanimer un cadavre politique. La magie n’opère plus vraiment, et l’alliance qu’ils ont scellée avec du ruban adhésif semble prête à se désagréger à la première brise de la prochaine séance parlementaire.
Et si Bardella se frotte déjà les mains, c’est parce qu’il sait pertinemment que ce gouvernement ne tient qu’à un fil. Ce qu'il appelle « le retour du macronisme » ressemble plus à un mauvais remake qu'à une renaissance triomphale. Le RN, fort de ses récents gains électoraux, pourrait bien être celui qui achèvera cette comédie politique en s’alliant – quelle ironie ! – avec la gauche pour déposer une motion de censure. Comme quoi, la politique fait parfois d’étranges compagnons de route.
L’idée même d’une coalition entre Macron et les Républicains semble déjà risible. Comme si l'on pouvait résoudre des crises majeures avec une équipe qui n’a en commun que la peur de voir Bardella et ses amis s'emparer du pouvoir. Il y a de quoi se demander si ce n’est pas là la vraie victoire du Rassemblement national : forcer l'establishment à s’entredéchirer dans une danse pathétique pour retarder l’inévitable.
On pourrait presque applaudir le culot. Ou bien pleurer sur l'état de la démocratie française. Alors que la France est plongée dans une crise politique sans précédent, on nous présente ce gouvernement comme la solution. Mais au fond, on sait tous ce qui va se passer : ce gouvernement n’a aucun avenir, comme le dit si bien Bardella. Ce n’est pas un secret, tout le monde attend déjà sa chute. D’ailleurs, la gauche a déjà annoncé la couleur : motion de censure en vue.
Donc, que nous reste-t-il ? Un spectacle en deux actes : d’abord, la tentative désespérée de Macron et Barnier pour sauver les meubles. Ensuite, la chute inévitable d’un gouvernement qui n’a jamais été conçu pour durer. Peut-être devrions-nous tous nous installer confortablement, du pop-corn à la main, et profiter de cette dernière farce politique avant que les rideaux ne tombent définitivement.
Parce qu'au final, Macron a beau essayer de maintenir son empire en place, il ne peut pas échapper à cette vérité simple : on ne peut pas gouverner un pays avec du scotch et des compromis sans âme. Et pour ceux qui espéraient un changement, ce gouvernement est plus une blague qu’une solution.
On pourrait croire à une sorte de farce d’école primaire, mais non. Ce gouvernement est censé sortir la France de la pire crise politique qu’elle ait connue sous la Ve République. Rien que ça. Les manœuvres pour sauver ce qui reste du pouvoir présidentiel ont produit une équipe marquée à droite, fruit d’un pacte de dernière minute entre le camp macroniste et les Républicains. Oui, les Républicains. Ceux-là mêmes qui, il n’y a pas si longtemps, juraient leurs grands dieux qu’ils ne s’allieraient jamais avec Macron, mais qui semblent aujourd’hui souffrir d’une douce amnésie collective.
Pendant ce temps, Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement national, ne perd pas une seconde pour tourner en ridicule cette équipe. "Le retour du macronisme", lance-t-il avec un sourire en coin. Et on le comprend. Macron et Barnier, c’est un peu comme essayer de réanimer un cadavre politique. La magie n’opère plus vraiment, et l’alliance qu’ils ont scellée avec du ruban adhésif semble prête à se désagréger à la première brise de la prochaine séance parlementaire.
Et si Bardella se frotte déjà les mains, c’est parce qu’il sait pertinemment que ce gouvernement ne tient qu’à un fil. Ce qu'il appelle « le retour du macronisme » ressemble plus à un mauvais remake qu'à une renaissance triomphale. Le RN, fort de ses récents gains électoraux, pourrait bien être celui qui achèvera cette comédie politique en s’alliant – quelle ironie ! – avec la gauche pour déposer une motion de censure. Comme quoi, la politique fait parfois d’étranges compagnons de route.
L’idée même d’une coalition entre Macron et les Républicains semble déjà risible. Comme si l'on pouvait résoudre des crises majeures avec une équipe qui n’a en commun que la peur de voir Bardella et ses amis s'emparer du pouvoir. Il y a de quoi se demander si ce n’est pas là la vraie victoire du Rassemblement national : forcer l'establishment à s’entredéchirer dans une danse pathétique pour retarder l’inévitable.
On pourrait presque applaudir le culot. Ou bien pleurer sur l'état de la démocratie française. Alors que la France est plongée dans une crise politique sans précédent, on nous présente ce gouvernement comme la solution. Mais au fond, on sait tous ce qui va se passer : ce gouvernement n’a aucun avenir, comme le dit si bien Bardella. Ce n’est pas un secret, tout le monde attend déjà sa chute. D’ailleurs, la gauche a déjà annoncé la couleur : motion de censure en vue.
Donc, que nous reste-t-il ? Un spectacle en deux actes : d’abord, la tentative désespérée de Macron et Barnier pour sauver les meubles. Ensuite, la chute inévitable d’un gouvernement qui n’a jamais été conçu pour durer. Peut-être devrions-nous tous nous installer confortablement, du pop-corn à la main, et profiter de cette dernière farce politique avant que les rideaux ne tombent définitivement.
Parce qu'au final, Macron a beau essayer de maintenir son empire en place, il ne peut pas échapper à cette vérité simple : on ne peut pas gouverner un pays avec du scotch et des compromis sans âme. Et pour ceux qui espéraient un changement, ce gouvernement est plus une blague qu’une solution.