« Crossfitpriest »
Aumônier dans un hôpital suédois, Oskar Arngarden est également très suivi sur Instagram, où il affiche régulièrement sa pratique du crossfit. Après avoir dépassé les 100 000 abonnés en 2019, ce pasteur luthérien a finalement créé un autre compte en 2020, dans lequel il met sa foi en avant.
Dans la vie de tous les jours, il s'appelle Oskar Arngarden. Mais sur Instagram, son nouveau terrain de jeu, il est « crossfitpriest ».
À 38 ans, ce pasteur luthérien suédois a des dizaines de milliers d'adeptes sur Instagram qui suivent religieusement ses conseils de fitness mêlés de recommandations spirituelles. Aumônier de l’hôpital d’Uppsala, au nord de Stockholm, cet homme marié et père de deux enfants se décrit volontiers comme un « gars timide ».
Dans la vie de tous les jours, il s'appelle Oskar Arngarden. Mais sur Instagram, son nouveau terrain de jeu, il est « crossfitpriest ».
À 38 ans, ce pasteur luthérien suédois a des dizaines de milliers d'adeptes sur Instagram qui suivent religieusement ses conseils de fitness mêlés de recommandations spirituelles. Aumônier de l’hôpital d’Uppsala, au nord de Stockholm, cet homme marié et père de deux enfants se décrit volontiers comme un « gars timide ».
Un premier succès fulgurant
« Dans la Bible, on peut lire que le corps est un temple. Je crois que cela nous invite en partie à se poser cette question : comment s'occuper de ce temple ? », dit-il à l'AFP, téléphone à la main, sueur au front, en montrant les vidéos de son compte.
On le voit soulevant des poids et souffrir le martyre pour galber encore plus son impressionnante musculature. « J'y parle de foi, mais aussi beaucoup de santé, (...) pas seulement d'un point de vue physique mais aussi d'un point de vue existentiel, de la santé mentale », décrypte-t-il.
Lancé en 2019, son premier compte Instagram connaît une popularité fulgurante. Oskar est alors dépassé. « C'est devenu hors de contrôle », se souvient-il. « En quelques mois je suis arrivé à 160.000 abonnés et je n'étais plus très à l'aise. »
Beaucoup de commentaires s'attardent alors sur son physique, ses tatouages, et soulignent sa ressemblance avec l'acteur australien Chris Hemsworth. Il entre en dépression et ferme son compte.
On le voit soulevant des poids et souffrir le martyre pour galber encore plus son impressionnante musculature. « J'y parle de foi, mais aussi beaucoup de santé, (...) pas seulement d'un point de vue physique mais aussi d'un point de vue existentiel, de la santé mentale », décrypte-t-il.
Lancé en 2019, son premier compte Instagram connaît une popularité fulgurante. Oskar est alors dépassé. « C'est devenu hors de contrôle », se souvient-il. « En quelques mois je suis arrivé à 160.000 abonnés et je n'étais plus très à l'aise. »
Beaucoup de commentaires s'attardent alors sur son physique, ses tatouages, et soulignent sa ressemblance avec l'acteur australien Chris Hemsworth. Il entre en dépression et ferme son compte.
Une idée plus claire
En 2020, il reprend finalement son activité sur l’application « avec une idée plus claire » du message qu’il souhaite délivrer, notamment à ses abonnés suédois, dans un des pays les moins croyants au monde.
Oskar Arngarden considère désormais sa pratique religieuse comme indissociable d’internet et du crossfit. « Il y a quelque chose de spirituel dans les réseaux sociaux (…) on peut interagir avec le monde entier, obtenir des informations, avoir une compréhension du monde », plaide-t-il.
L'odj avec LePogrès
« On est maintenus en arrière par l'Histoire, celle où l’Église est au centre, et où les gens viennent à l’église », analyse-t-il. « Il faut dorénavant trouver des moyens pour que l’Église atteigne les gens, qu'elle aille à leur rencontre. Et où sont les gens ? Ils sont sur les réseaux sociaux ».
Oskar Arngarden considère désormais sa pratique religieuse comme indissociable d’internet et du crossfit. « Il y a quelque chose de spirituel dans les réseaux sociaux (…) on peut interagir avec le monde entier, obtenir des informations, avoir une compréhension du monde », plaide-t-il.
« Dieu fait partie de tous les aspects de ma vie. Quand je fais de la musculation, d'une certaine façon c'est aussi une interaction, une prière pour Dieu. Cette partie de moi, la foi, elle est constamment avec moi, quoi que je fasse. Je ne peux pas la dissocier du reste ».
L'odj avec LePogrès