Le Maroc est souvent présenté comme l’un des pays les plus attractifs pour les investissements en Afrique du Nord. Mais qu’en est-il réellement ? Dans une récente interview, Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé des Investissements et de l’Attractivité, a partagé son analyse de la position du pays dans le nouveau classement « Business Ready » de la Banque mondiale.
Avec un score de 62,41/100, le Maroc se positionne favorablement dans la région, mais le ministre admet que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour maintenir et renforcer cette attractivité dans un environnement économique mondial en constante évolution.
Un score prometteur, mais des défis à surmonter
Le classement « Business Ready » de la Banque mondiale a été conçu pour mesurer la facilité de faire des affaires dans chaque pays, un indicateur crucial pour les investisseurs étrangers. Avec une note de 62,41/100, le Maroc s’affiche comme une destination attrayante pour les affaires, bien au-dessus de plusieurs pays de la région. Mohcine Jazouli se félicite de ce résultat, qu’il attribue en grande partie aux réformes mises en place ces dernières années, notamment dans les secteurs de l'infrastructure, de l’énergie renouvelable, et de l'amélioration du climat des affaires.
« Le Maroc a su capter l'attention des investisseurs grâce à des réformes structurelles qui ont amélioré la compétitivité du pays », a-t-il déclaré. Il cite l’exemple de Tanger Med, l’un des plus grands hubs portuaires d’Afrique, et les investissements massifs dans les énergies renouvelables, qui font du Maroc un leader dans la transition énergétique sur le continent.
Cependant, Jazouli ne cache pas que certains défis subsistent. « Si nous voulons rester compétitifs sur la scène internationale, nous devons continuer à simplifier les démarches administratives, améliorer la transparence et renforcer la sécurité juridique des investissements », a-t-il averti. Les lenteurs administratives et la complexité des procédures sont encore des obstacles majeurs à surmonter, notamment pour les PME et les start-ups, qui peinent à naviguer dans les méandres de la bureaucratie.
L’innovation et la durabilité au cœur de la stratégie
Pour maintenir cette dynamique positive, Mohcine Jazouli insiste sur l’importance de placer l'innovation et la durabilité au centre de la stratégie d’attractivité du Maroc. Le royaume a fait des pas significatifs en matière de transition écologique, avec des projets d’envergure comme la centrale solaire de Noor à Ouarzazate, qui a consolidé la réputation du Maroc en tant que leader africain des énergies renouvelables.
« Les investisseurs internationaux recherchent aujourd'hui des pays qui sont non seulement compétitifs sur le plan des coûts, mais qui sont également engagés dans la durabilité », explique-t-il. Le Maroc, avec ses ambitions de neutralité carbone et ses projets de transition énergétique, est en bonne position pour attirer des capitaux axés sur l'avenir.
Mais l’innovation ne se limite pas à l’énergie. Le Maroc a également fait des efforts pour développer son secteur des nouvelles technologies, avec la création de zones industrielles dédiées à l’intelligence artificielle et à la recherche-développement. Le projet de Casablanca Finance City est également un exemple de la volonté du pays de se positionner comme un hub financier régional, capable d’attirer les sièges sociaux de multinationales et les grands fonds d’investissement.
Le besoin de réformes pour rester compétitif
Toutefois, Mohcine Jazouli reste lucide sur le fait que le chemin vers une attractivité durable et pérenne passe inévitablement par des réformes profondes. L’une des priorités du gouvernement est d’améliorer le système fiscal, en offrant plus de prévisibilité et de stabilité aux investisseurs étrangers. « Les investisseurs ont besoin de clarté. Des changements constants dans les règles fiscales peuvent créer de l’incertitude et dissuader de nouveaux entrants », souligne-t-il.
Il met également en lumière la nécessité d’améliorer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises. « Nos PME doivent pouvoir bénéficier de meilleurs outils pour se financer et se développer. Si nous ne leur offrons pas les moyens de croître, nous ne pourrons pas générer un tissu économique solide et attractif à long terme. »
Enfin, Mohcine Jazouli appelle à une simplification des démarches administratives et à la digitalisation des services publics, un chantier déjà amorcé, mais encore trop timide. La lenteur des procédures administratives est l’une des plaintes récurrentes des investisseurs, qui réclament plus de rapidité et de clarté dans leurs interactions avec l’administration marocaine.
Un avenir prometteur avec des actions concrètes
Malgré les défis, Mohcine Jazouli reste optimiste quant à l’avenir du Maroc en tant que destination privilégiée des investissements internationaux. « Nous avons tous les atouts pour continuer à attirer les capitaux étrangers : une situation géographique stratégique, des infrastructures modernes et une population jeune et dynamique. Mais cela ne suffira pas si nous ne faisons pas les réformes nécessaires. »
Le ministre conclut en rappelant que le Maroc, dans un monde de plus en plus concurrentiel, devra continuer à innover et à s’adapter pour rester compétitif. La clé du succès résidera dans la capacité du royaume à combiner attractivité économique, durabilité, et réformes structurelles profondes.
Avec un score de 62,41/100, le Maroc se positionne favorablement dans la région, mais le ministre admet que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour maintenir et renforcer cette attractivité dans un environnement économique mondial en constante évolution.
Un score prometteur, mais des défis à surmonter
Le classement « Business Ready » de la Banque mondiale a été conçu pour mesurer la facilité de faire des affaires dans chaque pays, un indicateur crucial pour les investisseurs étrangers. Avec une note de 62,41/100, le Maroc s’affiche comme une destination attrayante pour les affaires, bien au-dessus de plusieurs pays de la région. Mohcine Jazouli se félicite de ce résultat, qu’il attribue en grande partie aux réformes mises en place ces dernières années, notamment dans les secteurs de l'infrastructure, de l’énergie renouvelable, et de l'amélioration du climat des affaires.
« Le Maroc a su capter l'attention des investisseurs grâce à des réformes structurelles qui ont amélioré la compétitivité du pays », a-t-il déclaré. Il cite l’exemple de Tanger Med, l’un des plus grands hubs portuaires d’Afrique, et les investissements massifs dans les énergies renouvelables, qui font du Maroc un leader dans la transition énergétique sur le continent.
Cependant, Jazouli ne cache pas que certains défis subsistent. « Si nous voulons rester compétitifs sur la scène internationale, nous devons continuer à simplifier les démarches administratives, améliorer la transparence et renforcer la sécurité juridique des investissements », a-t-il averti. Les lenteurs administratives et la complexité des procédures sont encore des obstacles majeurs à surmonter, notamment pour les PME et les start-ups, qui peinent à naviguer dans les méandres de la bureaucratie.
L’innovation et la durabilité au cœur de la stratégie
Pour maintenir cette dynamique positive, Mohcine Jazouli insiste sur l’importance de placer l'innovation et la durabilité au centre de la stratégie d’attractivité du Maroc. Le royaume a fait des pas significatifs en matière de transition écologique, avec des projets d’envergure comme la centrale solaire de Noor à Ouarzazate, qui a consolidé la réputation du Maroc en tant que leader africain des énergies renouvelables.
« Les investisseurs internationaux recherchent aujourd'hui des pays qui sont non seulement compétitifs sur le plan des coûts, mais qui sont également engagés dans la durabilité », explique-t-il. Le Maroc, avec ses ambitions de neutralité carbone et ses projets de transition énergétique, est en bonne position pour attirer des capitaux axés sur l'avenir.
Mais l’innovation ne se limite pas à l’énergie. Le Maroc a également fait des efforts pour développer son secteur des nouvelles technologies, avec la création de zones industrielles dédiées à l’intelligence artificielle et à la recherche-développement. Le projet de Casablanca Finance City est également un exemple de la volonté du pays de se positionner comme un hub financier régional, capable d’attirer les sièges sociaux de multinationales et les grands fonds d’investissement.
Le besoin de réformes pour rester compétitif
Toutefois, Mohcine Jazouli reste lucide sur le fait que le chemin vers une attractivité durable et pérenne passe inévitablement par des réformes profondes. L’une des priorités du gouvernement est d’améliorer le système fiscal, en offrant plus de prévisibilité et de stabilité aux investisseurs étrangers. « Les investisseurs ont besoin de clarté. Des changements constants dans les règles fiscales peuvent créer de l’incertitude et dissuader de nouveaux entrants », souligne-t-il.
Il met également en lumière la nécessité d’améliorer l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises. « Nos PME doivent pouvoir bénéficier de meilleurs outils pour se financer et se développer. Si nous ne leur offrons pas les moyens de croître, nous ne pourrons pas générer un tissu économique solide et attractif à long terme. »
Enfin, Mohcine Jazouli appelle à une simplification des démarches administratives et à la digitalisation des services publics, un chantier déjà amorcé, mais encore trop timide. La lenteur des procédures administratives est l’une des plaintes récurrentes des investisseurs, qui réclament plus de rapidité et de clarté dans leurs interactions avec l’administration marocaine.
Un avenir prometteur avec des actions concrètes
Malgré les défis, Mohcine Jazouli reste optimiste quant à l’avenir du Maroc en tant que destination privilégiée des investissements internationaux. « Nous avons tous les atouts pour continuer à attirer les capitaux étrangers : une situation géographique stratégique, des infrastructures modernes et une population jeune et dynamique. Mais cela ne suffira pas si nous ne faisons pas les réformes nécessaires. »
Le ministre conclut en rappelant que le Maroc, dans un monde de plus en plus concurrentiel, devra continuer à innover et à s’adapter pour rester compétitif. La clé du succès résidera dans la capacité du royaume à combiner attractivité économique, durabilité, et réformes structurelles profondes.