Lorsque des incidents criminels se produisent à proximité de véhicules Tesla, la police d’Oakland n’hésite pas à remorquer ces voitures pour accéder aux images enregistrées. Cette méthode, bien que singulière, s’avère efficace. Par exemple, le 1er juillet 2024, un homme a été retrouvé gravement blessé dans un camping-car près de l’aéroport d’Oakland. La police a rapidement localisé une Tesla garée juste en face, appartenant à un touriste canadien. Grâce à la présence de son propriétaire sur les lieux, les agents ont pu télécharger les images sans avoir à remorquer le véhicule, évitant ainsi un désagrément pour le touriste.

Cependant, cette pratique soulève des questions sur la vie privée. Les images capturées par les Tesla, ainsi que celles des voitures autonomes, deviennent des outils précieux pour les enquêteurs. En juillet, lors d’une fusillade à Oakland, la police a remorqué plusieurs véhicules, dont une Tesla Model X, pour collecter des preuves qui ont conduit à des arrestations. Ce phénomène pourrait se répandre au-delà de la Californie, posant la question : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour garantir la sécurité publique ?

Cette méthode de collecte de preuves pourrait transformer le paysage des enquêtes criminelles, mais elle rappelle aussi que nos déplacements sont désormais scrutés par des caméras omniprésentes. La démocratisation des voitures autonomes pourrait offrir de nouvelles perspectives pour la sécurité, mais elle appelle également à une réflexion sur la surveillance et la vie privée dans notre société moderne.