Trois jours après l'attaque visant Donald Trump, les enquêteurs cherchent à percer les motivations de Thomas Matthew Crooks, 20 ans, qui a tenté d'assassiner l'ancien président lors d'un rassemblement le 13 juillet dernier.
 
Le FBI a annoncé avoir réussi à accéder au contenu de son smartphone, marquant une avancée significative dans l'enquête.
 
L'accès au téléphone, envoyé au quartier général du FBI à Quantico, Virginie, soulève des questions sur la capacité croissante des autorités à contourner la sécurité des appareils mobiles.
 
Cooper Quintin, chercheur en sécurité à l'Electronic Frontier Foundation, a expliqué que les outils comme ceux de Cellebrite sont devenus courants pour extraire des données, voire déverrouiller des téléphones, bien que le FBI pourrait aussi utiliser ses propres méthodes.
 
Cette rapidité contraste avec la saga juridique de 2015 entre le FBI et Apple, lorsque l'entreprise refusait de déverrouiller l'iPhone d'un terroriste à San Bernardino.
 
Dans ce cas, le FBI avait finalement réussi sans la coopération d'Apple, soulevant des préoccupations sur la protection de la vie privée et la sécurité des données.

Crooks, après avoir tiré sur Trump et blessé légèrement l'ancien président à l'oreille, a été arrêté sur place. Les réseaux sociaux ont depuis été inondés de théories conspirationnistes, tandis que le Secret Service fait face à des critiques pour des failles présumées dans la sécurité lors de l'événement.
 
L'administration Biden a lancé une enquête pour évaluer les lacunes potentielles de sécurité et renforcer les mesures de protection pour les personnalités politiques.
 
Pendant ce temps, le FBI analyse les données du smartphone de Crooks dans l'espoir de clarifier ses motivations et de prévenir de futures attaques similaires.
 
Cette tentative d'assassinat a mis en lumière les défis croissants en matière de sécurité pour les dirigeants politiques, alimentant un débat national sur les technologies de surveillance et la balance entre sécurité et respect de la vie privée.