Les frais de l’Aïd ne sont pas encore digérés que voici la saison estivale avec ses chers voyages de vacances, devenus une exigence des classes moyennes, aux appétits de consommation sérieusement bridés par le renchérissement du coût de la vie, lors des dernières années.
Mais l’on apprend à ce sujet que Bank Al Maghrib a retrouvé son optimisme, réduisant son taux directeur de 0,25 points, la hausse de l’inflation s’étant chiffrée à 0,9% au cours des cinq premiers mois de l’année.
Les prix des carburants actuellement affichés à la pompe disent, pourtant, autre chose. Comme tout fonctionne à l’énergie, il est difficile de croire, avec la hausse, dès le 1er juillet, de 0,33 Dhs le litre de gasoil et de 0,16 Dhs le litre d’essence, que la flambée des prix va retomber.
Après les douloureux coups de cornes portés par le mouton de l’Aïd al adha au porte-monnaie, il faut aussi s’attendre à sentir sa tension artérielle grimper avec l’afficheur de la station-service.
On serait tenté de dire qu’il est devenu couteux de se mettre au vert, mais cela risque d’être interprété comme un mauvais jeu de mots.
Les temps ont été durs, entre avarice du ciel en précipitations hydriques et colère de la nature en mouvements sismiques.
Le tremblement de terre qui a secoué la région du Haouz a coûté 0,24% du Pib à l’économie nationale. Il a fallu initier un programme de reconstruction à 120 milliards de Dhs pour réparer ses effets dévastateurs.
Le Maroc n’en a pas moins continué à maintenir le cap vers le développement durable qu’il s’est fixé. Le royaume vient de conclure une alliance avec l’Allemagne pour le climat et l’énergie, avec la production de l’hydrogène vert en toile de fond.
L’économie allemande a mal encaissé la rupture de son approvisionnement en gaz russe bon marché et se cherche des alternatives écologiques pour ralentir sa désindustrialisation.
Le Maroc, pour sa part, accueille à bras ouvert tous les investissements et transferts de technologies que le contexte géopolitique mondial veut bien lui offrir.
Ainsi en est-il de la société chinoise « Zhejiang Hailiang », qui va investir 288 milliards de dollars dans la construction d’une gigafactory au Maroc produisant des matériaux destinés à l’industrie des nouvelles énergies, pour contourner les récentes législations aux Etats-Unis et en Union européenne qui entravent les exportations chinoises de voitures électriques.
Ce genre de projets et d’accords stratégiques font passer en second plan les déboires de la politique interne en France, qui concernent d’une manière ou d’une autre le Maroc, du fait de l’importance des relations entre les deux pays, aussi ternes soient-elles actuellement.
L’avenir du royaume, les MRE, en tout cas, y croient fermement. Avec 11,8 milliards de fonds transférés, en 2023, les envois d’argent des MRE ont progressé de 5,2%, dépassant les flux d’IDE, pour représenter 8,2% du Pib.
Il y a de bonnes raisons de venir se mettre au vert au Maroc, même si, du fait de la sécheresse, les pâturages ne le sont pas.
Mais l’on apprend à ce sujet que Bank Al Maghrib a retrouvé son optimisme, réduisant son taux directeur de 0,25 points, la hausse de l’inflation s’étant chiffrée à 0,9% au cours des cinq premiers mois de l’année.
Les prix des carburants actuellement affichés à la pompe disent, pourtant, autre chose. Comme tout fonctionne à l’énergie, il est difficile de croire, avec la hausse, dès le 1er juillet, de 0,33 Dhs le litre de gasoil et de 0,16 Dhs le litre d’essence, que la flambée des prix va retomber.
Après les douloureux coups de cornes portés par le mouton de l’Aïd al adha au porte-monnaie, il faut aussi s’attendre à sentir sa tension artérielle grimper avec l’afficheur de la station-service.
On serait tenté de dire qu’il est devenu couteux de se mettre au vert, mais cela risque d’être interprété comme un mauvais jeu de mots.
Les temps ont été durs, entre avarice du ciel en précipitations hydriques et colère de la nature en mouvements sismiques.
Le tremblement de terre qui a secoué la région du Haouz a coûté 0,24% du Pib à l’économie nationale. Il a fallu initier un programme de reconstruction à 120 milliards de Dhs pour réparer ses effets dévastateurs.
Le Maroc n’en a pas moins continué à maintenir le cap vers le développement durable qu’il s’est fixé. Le royaume vient de conclure une alliance avec l’Allemagne pour le climat et l’énergie, avec la production de l’hydrogène vert en toile de fond.
L’économie allemande a mal encaissé la rupture de son approvisionnement en gaz russe bon marché et se cherche des alternatives écologiques pour ralentir sa désindustrialisation.
Le Maroc, pour sa part, accueille à bras ouvert tous les investissements et transferts de technologies que le contexte géopolitique mondial veut bien lui offrir.
Ainsi en est-il de la société chinoise « Zhejiang Hailiang », qui va investir 288 milliards de dollars dans la construction d’une gigafactory au Maroc produisant des matériaux destinés à l’industrie des nouvelles énergies, pour contourner les récentes législations aux Etats-Unis et en Union européenne qui entravent les exportations chinoises de voitures électriques.
Ce genre de projets et d’accords stratégiques font passer en second plan les déboires de la politique interne en France, qui concernent d’une manière ou d’une autre le Maroc, du fait de l’importance des relations entre les deux pays, aussi ternes soient-elles actuellement.
L’avenir du royaume, les MRE, en tout cas, y croient fermement. Avec 11,8 milliards de fonds transférés, en 2023, les envois d’argent des MRE ont progressé de 5,2%, dépassant les flux d’IDE, pour représenter 8,2% du Pib.
Il y a de bonnes raisons de venir se mettre au vert au Maroc, même si, du fait de la sécheresse, les pâturages ne le sont pas.