Parmi les mesures phares figurent un durcissement des sanctions liées à la surcharge des véhicules, une utilisation plus stricte des chronotachygraphes pour contrôler les temps de conduite, ainsi qu’une responsabilisation accrue des employeurs en cas d’infractions commises par leurs chauffeurs.

Cette réforme a pour objectif de renforcer la sécurité routière, mais elle suscite déjà des tensions au sein de la profession. Les transporteurs dénoncent une réglementation jugée trop contraignante, qui pourrait alourdir leurs coûts d’exploitation et impacter leur compétitivité. De leur côté, les autorités défendent un cadre juridique plus rigoureux pour lutter contre les abus, protéger les usagers de la route et limiter les risques d’accidents liés à la fatigue ou à des charges excessives.

Les négociations entre le gouvernement et les représentants du secteur s’annoncent donc houleuses. Si certains y voient une avancée nécessaire pour moderniser le transport routier, d’autres craignent une asphyxie économique des petites entreprises. Ce bras de fer met en lumière les enjeux cruciaux d’un secteur clé pour l’économie nationale, mais aussi les défis liés à la mise en œuvre d’une réglementation plus stricte dans un contexte de pression sociale et économique.