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Vers une guerre ouverte ?
Dans un rapport titré « Les perspectives d’une amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie sont sombres », Oxford Analytica, un cabinet de conseil et d’analyses stratégiques, affirme que « la tension entre les deux pays demeure sans signes d’apaisement, bien que chacun d’eux cherche à éviter la guerre.
Ce récent rapport alerte sur les conséquences d’une guerre éventuelle entre le Maroc et l’Algérie, indiquant qu’elle « entraînerait de nouvelles vagues de migration vers l’Europe et perturberait le commerce en Méditerranée ».
Le Maroc fait preuve de prudence et renforce ses capacités militaires , tandis que l’Algérie regarde avec méfiance les relations du Maroc avec la France, les États-Unis et Israël. Pendant ce temps, les deux parties tentent de renforcer leur influence au Sahel et en Europe en proposant des investissements, des partenariats sécuritaires et des liens diplomatiques plus étroits ».
Toutefois, « le Maroc et l’Algérie pourraient se rapprocher d’une escalade involontaire au Sahara, après la rupture de l’accord de cessez-le-feu en novembre 2020 », prévient Oxford Analytica, soulignant que « le calme entre les deux pays dépend largement de la retenue de leurs dirigeants.
Cette retenue est principalement motivée par des craintes aux conséquences incertaines, car aucun des deux camps ne peut garantir une victoire dans une guerre qui pourrait détruire leur légitimité nationale et exacerber l’instabilité intérieure ».
Le spectre du conflit inquiète !
Même si l’Algérie a un budget de défense en hausse croissante par rapport à celui du Maroc, le Royaume semble avoir un avantage certain sur son voisin et rival, note le rapport. « Rabat possède deux atouts majeurs : l’achat régulier d’armes et d’équipements américains, ainsi que sa coopération avec Israël. Cela signifie que le Maroc modernise son armée plus rapidement que l’Algérie, notamment dans les domaines de la guerre électronique, des drones et des systèmes de défense aérienne ».
Ainsi, « en cas de guerre, le Maroc pourrait obtenir un soutien d’urgence des États-Unis, d’Israël et de la France, tandis que l’Algérie continuerait de dépendre de la Russie ».
Ce récent rapport alerte sur les conséquences d’une guerre éventuelle entre le Maroc et l’Algérie, indiquant qu’elle « entraînerait de nouvelles vagues de migration vers l’Europe et perturberait le commerce en Méditerranée ».
Le Maroc fait preuve de prudence et renforce ses capacités militaires , tandis que l’Algérie regarde avec méfiance les relations du Maroc avec la France, les États-Unis et Israël. Pendant ce temps, les deux parties tentent de renforcer leur influence au Sahel et en Europe en proposant des investissements, des partenariats sécuritaires et des liens diplomatiques plus étroits ».
Toutefois, « le Maroc et l’Algérie pourraient se rapprocher d’une escalade involontaire au Sahara, après la rupture de l’accord de cessez-le-feu en novembre 2020 », prévient Oxford Analytica, soulignant que « le calme entre les deux pays dépend largement de la retenue de leurs dirigeants.
Cette retenue est principalement motivée par des craintes aux conséquences incertaines, car aucun des deux camps ne peut garantir une victoire dans une guerre qui pourrait détruire leur légitimité nationale et exacerber l’instabilité intérieure ».
Le spectre du conflit inquiète !
Même si l’Algérie a un budget de défense en hausse croissante par rapport à celui du Maroc, le Royaume semble avoir un avantage certain sur son voisin et rival, note le rapport. « Rabat possède deux atouts majeurs : l’achat régulier d’armes et d’équipements américains, ainsi que sa coopération avec Israël. Cela signifie que le Maroc modernise son armée plus rapidement que l’Algérie, notamment dans les domaines de la guerre électronique, des drones et des systèmes de défense aérienne ».
Ainsi, « en cas de guerre, le Maroc pourrait obtenir un soutien d’urgence des États-Unis, d’Israël et de la France, tandis que l’Algérie continuerait de dépendre de la Russie ».
L’Algérie reste consciente des limites d’un affrontement avec le Maroc »
En ce qui concerne les relations entre Rabat et Washington, le rapport fait savoir que « deux scénarios se dessinent quant à la politique future des États-Unis envers l’Afrique du Nord : le premier est un retrait de Washington d’une région jugée de moindre importance stratégique pour ses intérêts ; le second est un soutien affiché au Maroc ».
Pour Oxford Analytica : « la probabilité d’un conflit direct entre les deux pays reste faible , cependant, certains facteurs pourraient accroître ce risque dans les années à venir ».
L’Institut ajoute par ailleurs que le Polisario « craint que l’indépendance du Sahara ne devienne une perspective de plus en plus improbable, ce qui pourrait le pousser à intensifier le conflit ».
Pour Oxford Analytica : « la probabilité d’un conflit direct entre les deux pays reste faible , cependant, certains facteurs pourraient accroître ce risque dans les années à venir ».
L’Institut ajoute par ailleurs que le Polisario « craint que l’indépendance du Sahara ne devienne une perspective de plus en plus improbable, ce qui pourrait le pousser à intensifier le conflit ».
Pour notre part, en conclusion, il faut rappeler que depuis que les relations entre Rabat et Paris sont redevenues au beau fixe et à leur meilleur niveau avec la reconnaissance française du plan d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et de récents exercices militaires conjoints dans la région d' Errachidia , le torchon brûle entre la France et l'Algérie avec un bras de fer qui menace de mener vers une rupture entre les deux pays suite à un ultimatum de Paris .
Autrement, pour terminer . outre les batailles diplomatiques que se livrent les deux pays , il y a ces groupes djihadistes orchestrés par Alger qui opèrent dans le Sahel et qui sont soutenus par l'armée algérienne et qui tentent de porter la menace terroriste à l'intérieur du Royaume et qui se heurtent à la grande vigilance des forces de sécurité, le BCIJ en premier, qui font face à toutes les tentatives de déstabilisation auxquelles prennent également part les mercenaires du Polisario.
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