Omicron ne descend pas dans les poumons
La raison ? D’abord, le fait qu' Omicron infecte des personnes déjà vaccinées -donc mieux protégées des formes graves- explique cette moindre sévérité. Mais surtout, plusieurs études menées par des équipes de chercheurs montrent que le variant Omicron se multiplie moins bien dans les cellules pulmonaires. Autrement dit, il cause moins de dommages dans les poumons que les précédentes souches du coronavirus.
Reste la question de la forte contagion
Si ces études apportent de l’espoir, elles restent à confirmer. Par ailleurs, cela n’explique pas pourquoi Omicron est si contagieux. Sara Cherry, PhD, virologue à l'Université de Pennsylvanie, explique au NYT que cela pourrait être lié à la présence plus importante de virus dans la salive et les voies nasales.
Quoi qu'il en soit, même moins dangereux, ce variant pourrait constituer une réelle menace pour les pays dans lesquels le taux de couverture vaccinale contre le COVID-19 reste faible, a déclaré l'OMS
Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infecti...
"Nous avons de plus en plus d'études qui suggèrent qu'Omicron infecte la partie haute des voies respiratoires, à la différence des autres souches, qui pouvaient provoquer de graves pneumonies", a expliqué le Dr Abdi Mahamud, à la tête d'une équipe travaillant sur la gestion de la pandémie de COVID-19 au sein de l'organisation onusienne, tout en soulignant qu'il pourrait s'agir d'une "bonne nouvelle".Deux études menées sur des souris et des hamsters et relayées fin décembre par The New York Times montrent que le variant Omicron s’attaque aux voies respiratoires supérieures : le nez, la gorge et la trachée. Contrairement aux souches initiales, Alpha ou Delta qui infectaient également les poumons où ils pouvaient déclencher le fameux orage de cytokine, une réaction inflammatoire particulièrement forte.
Reste la question de la forte contagion
Si ces études apportent de l’espoir, elles restent à confirmer. Par ailleurs, cela n’explique pas pourquoi Omicron est si contagieux. Sara Cherry, PhD, virologue à l'Université de Pennsylvanie, explique au NYT que cela pourrait être lié à la présence plus importante de virus dans la salive et les voies nasales.
Quoi qu'il en soit, même moins dangereux, ce variant pourrait constituer une réelle menace pour les pays dans lesquels le taux de couverture vaccinale contre le COVID-19 reste faible, a déclaré l'OMS
Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infecti...