Question 1 : Pourquoi avons-nous tendance à nous poser les mauvaises questions face à des situations complexes ?
Sophia El Khensae Bentamy : Se poser les mauvaises questions est souvent une stratégie inconsciente de protection. Lorsque nous sommes confrontés à une situation inconfortable ou difficile, notre cerveau préfère éviter l’affrontement direct et tourne autour du problème. C’est une manière de prolonger le déni ou d’éviter de prendre des décisions concrètes. Par exemple, il est plus facile de se demander : « Pourquoi ça m’arrive à moi ? » plutôt que d’affronter la réalité et d’agir.
Question 2 : Pouvez-vous donner des exemples typiques de mauvaises questions que nous nous posons ?
Sophia El Khensae Bentamy : Bien sûr. Prenons le cas du passé obsessionnel, où l’on se demande : « Et si j’avais fait ça différemment ? » C’est une question stérile, car nous n’avons pas de machine à remonter le temps. Ensuite, il y a la quête du coupable universel, comme : « Qui est responsable de mon échec ? » Cette question nous pousse à rejeter la faute sur les autres sans chercher de solution. Enfin, la projection catastrophique, telle que : « Et si ça ne marche pas ? », est un exemple classique de paralysie mentale.
Question 3 : Quels sont les impacts de ce mauvais questionnement sur notre vie quotidienne ?
Sophia El Khensae Bentamy : Ils sont multiples et souvent très néfastes. Cela crée du stress, car notre cerveau est constamment sollicité par des ruminations inutiles. À force de tourner en rond, nous finissons par perdre confiance en notre capacité à agir, ce qui entraîne un sentiment d’impuissance. En somme, ce processus nous immobilise, nous épuisant mentalement sans produire aucun résultat.
Question 4 : Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux de mauvaises questions ?
Sophia El Khensae Bentamy : La clé est de passer du « pourquoi » au « comment ». Par exemple, au lieu de demander : « Pourquoi je n’y arrive jamais ? », demandez-vous : « Comment puis-je réussir cette fois-ci ? » Il est aussi essentiel de se poser des questions précises et actionnables. Par exemple, remplacez « Pourquoi suis-je toujours en retard ? » par « Quelles habitudes pourrais-je changer pour être à l’heure ? » Enfin, adoptez une curiosité bienveillante envers vous-même. Transformez les critiques intérieures en opportunités d’apprentissage.
Question 5 : Certains utilisent ces questions pour se donner un certain style ou panache. Que pensez-vous de cette attitude ?
Sophia El Khensae Bentamy : Cela arrive souvent, mais cette démarche peut rapidement se transformer en un cercle vicieux. Au départ, ces questions donnent une impression de profondeur ou de réflexion, mais elles finissent par devenir un obstacle à l’action. On se retrouve alors avec une tonne de points d’interrogation, mais très peu de réponses ou de résultats concrets. Cette attitude, bien qu’élégante en surface, ne mène à rien de productif.
Question 6 : Quelle serait votre recommandation principale pour mieux vivre et mieux communiquer ?
Sophia El Khensae Bentamy : L’objectif est d’apprendre à poser des questions libératrices et bienveillantes, qui mènent à des actions concrètes. Si vous sentez que vous tournez en rond dans des interrogations stériles, faites une pause et changez de perspective. Demandez-vous : « Si un ami était dans ma situation, quelle question lui poserais-je ? » Cette simple réflexion peut ouvrir de nouvelles voies et transformer des murs en opportunités.
Sophia El Khensae Bentamy : Se poser les mauvaises questions est souvent une stratégie inconsciente de protection. Lorsque nous sommes confrontés à une situation inconfortable ou difficile, notre cerveau préfère éviter l’affrontement direct et tourne autour du problème. C’est une manière de prolonger le déni ou d’éviter de prendre des décisions concrètes. Par exemple, il est plus facile de se demander : « Pourquoi ça m’arrive à moi ? » plutôt que d’affronter la réalité et d’agir.
Question 2 : Pouvez-vous donner des exemples typiques de mauvaises questions que nous nous posons ?
Sophia El Khensae Bentamy : Bien sûr. Prenons le cas du passé obsessionnel, où l’on se demande : « Et si j’avais fait ça différemment ? » C’est une question stérile, car nous n’avons pas de machine à remonter le temps. Ensuite, il y a la quête du coupable universel, comme : « Qui est responsable de mon échec ? » Cette question nous pousse à rejeter la faute sur les autres sans chercher de solution. Enfin, la projection catastrophique, telle que : « Et si ça ne marche pas ? », est un exemple classique de paralysie mentale.
Question 3 : Quels sont les impacts de ce mauvais questionnement sur notre vie quotidienne ?
Sophia El Khensae Bentamy : Ils sont multiples et souvent très néfastes. Cela crée du stress, car notre cerveau est constamment sollicité par des ruminations inutiles. À force de tourner en rond, nous finissons par perdre confiance en notre capacité à agir, ce qui entraîne un sentiment d’impuissance. En somme, ce processus nous immobilise, nous épuisant mentalement sans produire aucun résultat.
Question 4 : Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux de mauvaises questions ?
Sophia El Khensae Bentamy : La clé est de passer du « pourquoi » au « comment ». Par exemple, au lieu de demander : « Pourquoi je n’y arrive jamais ? », demandez-vous : « Comment puis-je réussir cette fois-ci ? » Il est aussi essentiel de se poser des questions précises et actionnables. Par exemple, remplacez « Pourquoi suis-je toujours en retard ? » par « Quelles habitudes pourrais-je changer pour être à l’heure ? » Enfin, adoptez une curiosité bienveillante envers vous-même. Transformez les critiques intérieures en opportunités d’apprentissage.
Question 5 : Certains utilisent ces questions pour se donner un certain style ou panache. Que pensez-vous de cette attitude ?
Sophia El Khensae Bentamy : Cela arrive souvent, mais cette démarche peut rapidement se transformer en un cercle vicieux. Au départ, ces questions donnent une impression de profondeur ou de réflexion, mais elles finissent par devenir un obstacle à l’action. On se retrouve alors avec une tonne de points d’interrogation, mais très peu de réponses ou de résultats concrets. Cette attitude, bien qu’élégante en surface, ne mène à rien de productif.
Question 6 : Quelle serait votre recommandation principale pour mieux vivre et mieux communiquer ?
Sophia El Khensae Bentamy : L’objectif est d’apprendre à poser des questions libératrices et bienveillantes, qui mènent à des actions concrètes. Si vous sentez que vous tournez en rond dans des interrogations stériles, faites une pause et changez de perspective. Demandez-vous : « Si un ami était dans ma situation, quelle question lui poserais-je ? » Cette simple réflexion peut ouvrir de nouvelles voies et transformer des murs en opportunités.