Fière de ses origines

La journaliste néo-zélandaise Oriini Kaipara a présenté cette semaine un journal télévisé en prime time avec son tatouage traditionnel sur le menton, appelé moko kauae.

D’origine Maori, une minorité nationale, la jeune femme revendique haut et fort ses origines.

 “Je me rends compte que ça va bien au-delà du simple bulletin d’information (...) et qu'il s’agit d’une grande victoire pour cette génération et les générations futures: ne laissez pas votre identité ou votre culture vous empêcher de faire quoi que ce soit. Au contraire, c'est votre pouvoir pour aller de l’avant et accomplir de grandes choses”, commente-t-elle.

Il s’agit d’un rite de passage chez les femmes maories

La jeune femme de 37 ans, qui parle anglais et te reo, la langue maorie, a décidé de se faire faire ce tatouage maori traditionnel il y a trois ans.

En 2017, relève pour sa part The Daily Telegraph, elle avait passé un test ADN qui lui avait confirmé qu’elle comptait 98 % d’ancêtres maoris.

"Ces tatouages maoris, explique le journal, servent à représenter l’héritage d’une famille ainsi que son statut social. Il s’agit d’un rite de passage chez les femmes maories, marquant le passage de l’enfance à l’âge adulte.”, a-t-elle expliqué.

 

 

"Ticheret", le tatouage amazigh

Ce tatouage traditionnel nous rappelle les tatouages de visage amazigh qui représentent une grande partie de la culture marocaine riche et ancienne.

Le tatouage amazigh s’appelle "ticheret". C’est l’un des plus anciens rites de cette culture, on le retrouve particulièrement chez la femme, sur plusieurs parties du corps le visage les bras, les mains, les jambes,le ventre et les cuisses….. Fréquemment le tatouage se situe sur la partie du visage le front et les joue le menton.

L'odj avec 7sur7