Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, a souligné l'importance de cette déclaration lors de la séance de clôture. Il a déclaré que ce document est le fruit d'une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, les villes, la société civile, le monde universitaire et le secteur privé. Il a également rappelé que les voix des victimes et de leurs familles sont essentielles, car elles incarnent le coût humain derrière chaque statistique. Cette approche inclusive vise à garantir que la déclaration soit représentative des besoins et des préoccupations de tous.

La Déclaration de Marrakech réaffirme des principes fondamentaux tels que le leadership fort, la responsabilisation, un financement durable et l'innovation technologique. Elle reconnaît également les défis spécifiques auxquels sont confrontées différentes régions du monde, en veillant à ce qu'aucun pays ne soit laissé pour compte dans l'effort collectif pour réduire le nombre de décès et de blessés sur les routes. Parmi les mesures clés figurent l'accélération de la mise en œuvre du Plan mondial pour la décennie d'action pour la sécurité routière 2021-2030 et le renforcement des engagements nationaux et internationaux.

Le Maroc a été salué pour son leadership en matière de sécurité routière, notamment avec l'initiative du Roi Mohammed VI de lancer le Prix international Mohammed VI pour la sécurité routière. Cette reconnaissance souligne l'engagement du pays à promouvoir la sécurité routière à l'échelle mondiale. Les signataires de la déclaration ont également appelé à des investissements dans des infrastructures plus sûres et à la promotion de systèmes de transport durables, tout en intensifiant la coopération internationale, en particulier en Afrique.

En conclusion, la Déclaration de Marrakech constitue un tournant dans la lutte pour la sécurité routière. Elle appelle à des actions concrètes et à un engagement collectif pour garantir que chaque usager de la route puisse circuler en toute sécurité.