Bien que le nombre global de mariages de mineures ait diminué, Abdellatif Ouahbi a déclaré, dans une réponse écrite à une question du député Mohamed Baddou du groupe parlementaire Rassemblement National des Indépendants (RNI) concernant les défis liés à l’application de l’âge minimum du mariage des jeunes filles en milieu rural, que « le nombre de demandes acceptées a augmenté, particulièrement celles provenant du monde rural par rapport aux villes, ce qui témoigne de la prévalence de ce phénomène en milieu rural ».
Abdellatif Ouahbi a exprimé ses préoccupations concernant le risque que l'exception, initialement prévue par le cadre législatif et fondée sur les recommandations de l’instance chargée de la révision du Code de la famille et l’avis du Conseil supérieur des oulémas sur l’âge du mariage, ne devienne une norme. Cette instance avait recommandé de limiter strictement le mariage des mineures en fixant l’âge légal du mariage à 18 ans révolus, tout en maintenant une dérogation permettant le mariage à 17 ans sous des conditions strictes pour garantir qu'il demeure une exception.
Le ministre a insisté sur le fait que « la lutte contre ce phénomène en milieu rural ne dépend pas uniquement de l’existence d’un cadre législatif, mais est profondément liée aux réalités familiales et aux mentalités prédominantes dans la société marocaine ». Il a donc souligné que « l’éradication du mariage des mineures passe par une sensibilisation accrue de la population aux conséquences néfastes de cette pratique, ainsi que par la mobilisation conjointe des secteurs gouvernementaux, des partis politiques, des associations spécialisées et des organisations de la société civile. Chaque acteur doit jouer son rôle pour réduire ce phénomène et promouvoir les droits de l’enfant ».
Sur le plan statistique, Ouahbi a mis en avant les efforts du ministère de la Justice, en collaboration avec d'autres institutions gouvernementales et la société civile, qui ont permis une réduction progressive des mariages de mineures. En 2023, 12.450 mariages de mineures ont été enregistrés, contre 26.298 en 2017.
Il a rappelé que le législateur marocain, à travers le Code de la famille, a instauré une procédure juridique stricte pour le mariage des jeunes garçons et filles n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans, afin de les protéger de toute exploitation et garantir leurs droits. Le juge de la famille dispose ainsi du pouvoir d’accorder, à titre exceptionnel, une autorisation de mariage pour un mineur si un intérêt légitime est démontré.
En conclusion, Ouahbi a affirmé que le ministère de la Justice suit de près cette problématique depuis l’entrée en vigueur du Code de la famille et a mis en place diverses mesures pour garantir le respect des dispositions relatives au mariage des mineures et éviter toute tentative de contournement de la loi.
Le ministre a souligné que le mariage précoce touche surtout les milieux les plus vulnérables, où la précarité économique incite davantage de familles à y recourir. Il a également évoqué l’influence des coutumes, des traditions et d’une interprétation erronée des textes religieux, précisant que « cette situation a des conséquences négatives sur la condition économique et sociale des jeunes filles, les excluant du système éducatif et de formation, tout en affectant leur santé physique et mentale ainsi que celle de leurs enfants ».
Abdellatif Ouahbi a exprimé ses préoccupations concernant le risque que l'exception, initialement prévue par le cadre législatif et fondée sur les recommandations de l’instance chargée de la révision du Code de la famille et l’avis du Conseil supérieur des oulémas sur l’âge du mariage, ne devienne une norme. Cette instance avait recommandé de limiter strictement le mariage des mineures en fixant l’âge légal du mariage à 18 ans révolus, tout en maintenant une dérogation permettant le mariage à 17 ans sous des conditions strictes pour garantir qu'il demeure une exception.
Le ministre a insisté sur le fait que « la lutte contre ce phénomène en milieu rural ne dépend pas uniquement de l’existence d’un cadre législatif, mais est profondément liée aux réalités familiales et aux mentalités prédominantes dans la société marocaine ». Il a donc souligné que « l’éradication du mariage des mineures passe par une sensibilisation accrue de la population aux conséquences néfastes de cette pratique, ainsi que par la mobilisation conjointe des secteurs gouvernementaux, des partis politiques, des associations spécialisées et des organisations de la société civile. Chaque acteur doit jouer son rôle pour réduire ce phénomène et promouvoir les droits de l’enfant ».
Sur le plan statistique, Ouahbi a mis en avant les efforts du ministère de la Justice, en collaboration avec d'autres institutions gouvernementales et la société civile, qui ont permis une réduction progressive des mariages de mineures. En 2023, 12.450 mariages de mineures ont été enregistrés, contre 26.298 en 2017.
Il a rappelé que le législateur marocain, à travers le Code de la famille, a instauré une procédure juridique stricte pour le mariage des jeunes garçons et filles n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans, afin de les protéger de toute exploitation et garantir leurs droits. Le juge de la famille dispose ainsi du pouvoir d’accorder, à titre exceptionnel, une autorisation de mariage pour un mineur si un intérêt légitime est démontré.
En conclusion, Ouahbi a affirmé que le ministère de la Justice suit de près cette problématique depuis l’entrée en vigueur du Code de la famille et a mis en place diverses mesures pour garantir le respect des dispositions relatives au mariage des mineures et éviter toute tentative de contournement de la loi.