Une fibre retrouvée !
« Je veux que les siècles venant puissent retrouver cette fibre. » Dixit Sa Majesté le Roi Hassan II. Un vœu exaucé, un gage royal, rythmé, inaltérable, secondé d’une prémonition manuelle, dicteur-tisseur d’une trame patriote, à la fibre indélébile, à toute épreuve.
Une trame que consacre l’usage citoyen, perpétuée, atemporelle, une et millénaire, déployée et son éternel, pour régler sur le pas de la vérité, l’insistance fureteuse, l’œil embué, bon enfant, verbe triturant d’Alain Duhamel lors de l’entrevue signée « Heure de vérité ».
Une trame qui, à raison, emboite le pas à sa précédente « Quand j’ai dit aux marocains, marchez… » clin d’œil-éclair du souverain à la marche verte, décrypté à la volée, décoché, décliné et ses marcheurs par ce journaliste français et contemporain, à la sensibilité marocaine.
C’est écrit là-haut !
Trente ans après, Cette trame transatlantique s’invite et ses adeptes, artisans de sa continuité à l’hexagone. Et c’est toujours « L’heure de vérité ». Une heure qui n’a élu ni le Palais de Rabat, ni les plateaux de l’émission éponyme, mais le ciel dégagé de la place de la république, comme une ligne directe, mûrie et transcendante, ouvrière d’une percée céleste à l’affût d’une table de choix, celle de l’éternel.
Une trame transversale, qui se défoule verticalement, sous couvert d’un décret divin, réitéré par une volonté royale. « … Jusqu’à ce que Dieu hérite la terre et les terriens » dixit Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui ne transige en rien sur la marocanité du Sahara. Nos compatriotes de France, de tout âge, sensibilités confondues, drapeau rouge-vert, doublé du coran, une marche-verte-miniature, entonnent tantôt l’hymne national marocain, tantôt le chant de la marche où revient l’appel de Sa Majesté le Roi Hassan II.
C’était il y a 20 ans !
Sa Majesté, qui, comme par une correspondance de cœurs, a su insuffler, 20 ans auparavant, par le truchement d’une parade historique, militaire, d’un contingent de choix, royal et marocain, défilant au gré des couleurs nationales, au rythme de l’hymne transnational, le nôtre, au pouls d’un patriotisme que vient régler une marche coordonnée, sur l’avenue des Champs-Élysées, dernière apparition officielle du souverain en compagnie de son ami Jacques Chirac, alors président de la république, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet.
« Je veux que mon comportement soit un livre… » disait le souverain, comme si, ce dernier chapitre, signé de par sa présence, en tenue traditionnelle, se voulut un retour à l’essentiel, au devoir envers Dame Patrie, comme si le sol français s’était imbibé, ensemencé, de cette constance marocaine, pour fleurir 20 ans plus tard, d’une pousse patriote à même de défendre de ces valeurs érigées en constantes.
L’intégrité territorial du pays, face à l’incivisme des polisa-risibles mal dégrossis, fagotés de treillis, surmontés de drapeaux fictifs, armés de matraques, se ruant sur nos compatriotes pacifiques , et des plus fragiles.
Le sang est jaloux
De ces acrobaties clownesques, du même calibre que celles perpétrées à El Guerguerat, de ces basses manœuvres qui pullulent de mal en pire, qui s’approprient de ces trophées fictifs. Une entité parasitaire, qui rêvasse éperdue d’ une légitimé auprès de l’opinion internationale, tout en se conduisant comme les derniers des bandits d’une sous-marque.
Pour clore sur une note emprunte de clémence, de miséricorde, nous ne pouvons que citer les mots de Sa Majesté le Roi Hassan II quand il dit « Le sang est jaloux… ». Que ces séparatistes déviationnistes sachent qu’ils sont des nôtres, qu’ils reviennent sur leurs turpitudes, et que la patrie est tout pardon toute miséricorde. Amen !
Hicham Aboumerrouane / Arrissala / L'odj