Les recherches se poursuivent et de nouvelles molécules pourraient arriver sur le marché à l’automne 2021.
Clairement, la molécule miracle n’est pas pour demain.
Cela dit, selon Bruno Canard, interviewé par nos confrères du JDD : la clé se trouvera sans doute dans l’association de plusieurs médicaments :
Le molnupavir, l'antiviral en comprimé
Le molnupavir est un anti-viral du laboratoire américain Merck, dont l'avantage est qu’il s’administre par voie orale sous forme de comprimé à prendre dès lors que l’on a été testé positif au Covid-19. Son principe ? Il bloque la réplication des virus à ARN et réduit la charge virale, ce qui permettrait aussi de diminuer les risques de contagion. Seul inconvénient (et pas des moindres) : un effet très mutagène, c’est à dire qu’il pourrait provoquer des mutations génétiques.
Les essais cliniques de phase 3 actuellement en cours permettront de vérifier justement la bonne tolérance de ce traitement. Une analyse intermédiaire est attendue courant octobre pour des résultats finaux fin 2021 ou début 2022.
L'anti-inflammatoire tocilizumab, en cours d'évaluation par l'EMA
Le tocilizumab, un anti-inflammatoire efficace contre l’orage de cytokine, est actuellement évalué par l’Agence européenne du médicament (EMA). Ce médicament (RoActemra) des laboratoires Roche pourrait – en cas de feu vert- être proposé aux patients hospitalisés pour des formes sévères en complément de la dexamethasone. Il s’administre par injections.
Le Xav-19, l'autre anti-inflammatoire prometteur
Xav-19, un traitement à base d’anticorps polyclonaux, produit par le laboratoire nantais Xenothera, destiné à prévenir les formes sévères en calmant l’inflammation. L’idée est d’éviter aux patients d’aller en réanimation.
Actuellement en essai clinique de phase 2, dont les résultats finaux sont attendus fin 2021 pour une éventuelle mise sur le marché en 2022, a déjà fait l’objet de commande par l’Etat.
Le Ronapreve, en cours d'utilisation
Ce médicament développé par la biotech américaine Regeneron en partenariat avec le laboratoire suisse Roche, associe deux anticorps monoclonaux, le casirivimab et l'imdevimab, capables de cibler la protéine Spike, la porte d’entrée du virus dans nos cellules. Ce traitement, administré suffisamment tôt après l'infection, est efficace pour éviter l'aggravation des symptômes en boostant l’immunité.
Il est déjà autorisé et prescrit chez les patients présentant un risque élevé de forme grave du Covid-19, chez les patients hospitalisés nécessitant une oxygénothérapie non invasive et qui n'ont pas développé naturellement leurs propres anticorps (patients immunodéprimés, patient à risque de complications liées à des comorbidités, patients âgés de 80 ans et plus qui sont à risque élevé d'évolution vers une forme grave de la maladie).
Ce traitement qui s’administre par injections, nécessite une surveillance à l’hôpital. De plus, il est très coûteux, ce qui ne permettrait pas d’étendre son utilisation à toute la population. Par ailleurs, en cas de mutation de la protéine Spike liée à un variant, il ne serait plus efficace.
L’AZD7442, le traitement préventif
Il s'agit d'un traitement par anticorps monoclonaux préventif développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneka. Son principe ? Il réduirait de 77% le risque de développer une forme symptomatique de la maladie chez des patients immunodéprimés n'ayant pas été en contact avec le virus, selon un communiqué du laboratoire. L'avantage : cette protection durerait au moins neuf mois.
L'Octofène, le traitement par suppositoire
Le clofocol, un ancien antibiotique étudié par l’Institut Pasteur, pourrait lui aussi limiter les formes graves. Le repositionnement de l’Octofène est étudié dans le cadre du projet Therapide. Si la perspective de bénéficier d’un traitement sous la forme d’un simple suppositoire, l’essai clinique prend du temps.
Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infecti...
Cela dit, selon Bruno Canard, interviewé par nos confrères du JDD : la clé se trouvera sans doute dans l’association de plusieurs médicaments :
"Comme pour l’hépatite C ou le sida, au début on n’a pas de médicament assez puissant. Puis on les associe, et leur combinaison devient surpuissante.”
Le molnupavir, l'antiviral en comprimé
Le molnupavir est un anti-viral du laboratoire américain Merck, dont l'avantage est qu’il s’administre par voie orale sous forme de comprimé à prendre dès lors que l’on a été testé positif au Covid-19. Son principe ? Il bloque la réplication des virus à ARN et réduit la charge virale, ce qui permettrait aussi de diminuer les risques de contagion. Seul inconvénient (et pas des moindres) : un effet très mutagène, c’est à dire qu’il pourrait provoquer des mutations génétiques.
Les essais cliniques de phase 3 actuellement en cours permettront de vérifier justement la bonne tolérance de ce traitement. Une analyse intermédiaire est attendue courant octobre pour des résultats finaux fin 2021 ou début 2022.
L'anti-inflammatoire tocilizumab, en cours d'évaluation par l'EMA
Le tocilizumab, un anti-inflammatoire efficace contre l’orage de cytokine, est actuellement évalué par l’Agence européenne du médicament (EMA). Ce médicament (RoActemra) des laboratoires Roche pourrait – en cas de feu vert- être proposé aux patients hospitalisés pour des formes sévères en complément de la dexamethasone. Il s’administre par injections.
Le Xav-19, l'autre anti-inflammatoire prometteur
Xav-19, un traitement à base d’anticorps polyclonaux, produit par le laboratoire nantais Xenothera, destiné à prévenir les formes sévères en calmant l’inflammation. L’idée est d’éviter aux patients d’aller en réanimation.
Actuellement en essai clinique de phase 2, dont les résultats finaux sont attendus fin 2021 pour une éventuelle mise sur le marché en 2022, a déjà fait l’objet de commande par l’Etat.
Le Ronapreve, en cours d'utilisation
Ce médicament développé par la biotech américaine Regeneron en partenariat avec le laboratoire suisse Roche, associe deux anticorps monoclonaux, le casirivimab et l'imdevimab, capables de cibler la protéine Spike, la porte d’entrée du virus dans nos cellules. Ce traitement, administré suffisamment tôt après l'infection, est efficace pour éviter l'aggravation des symptômes en boostant l’immunité.
Il est déjà autorisé et prescrit chez les patients présentant un risque élevé de forme grave du Covid-19, chez les patients hospitalisés nécessitant une oxygénothérapie non invasive et qui n'ont pas développé naturellement leurs propres anticorps (patients immunodéprimés, patient à risque de complications liées à des comorbidités, patients âgés de 80 ans et plus qui sont à risque élevé d'évolution vers une forme grave de la maladie).
Ce traitement qui s’administre par injections, nécessite une surveillance à l’hôpital. De plus, il est très coûteux, ce qui ne permettrait pas d’étendre son utilisation à toute la population. Par ailleurs, en cas de mutation de la protéine Spike liée à un variant, il ne serait plus efficace.
L’AZD7442, le traitement préventif
Il s'agit d'un traitement par anticorps monoclonaux préventif développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneka. Son principe ? Il réduirait de 77% le risque de développer une forme symptomatique de la maladie chez des patients immunodéprimés n'ayant pas été en contact avec le virus, selon un communiqué du laboratoire. L'avantage : cette protection durerait au moins neuf mois.
L'Octofène, le traitement par suppositoire
Le clofocol, un ancien antibiotique étudié par l’Institut Pasteur, pourrait lui aussi limiter les formes graves. Le repositionnement de l’Octofène est étudié dans le cadre du projet Therapide. Si la perspective de bénéficier d’un traitement sous la forme d’un simple suppositoire, l’essai clinique prend du temps.
Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infecti...
ZyCov-D, l'Ovni des vaccins anti-Covid-19
La famille des vaccins anti-Covid-19 s'agrandit. ZyCov-D est un peu un Ovni parmi ceux déjà disponibles. Son principe de base et son mode d'injection sont différents des autres.
Il ne s'agit pas d'un vaccin à ARNm (comme Moderna, Pfizer) ou à vecteur viral (comme AstraZeneca et J&J). Le nouveau venu est un vaccin à ADN, une technologie étudiée depuis longtemps mais pas encore testée sur les humains.
Il a été développé en Inde par la société Zydus Calida et a reçu son autorisation d'utilisation d'urgence du Drugs Controller General of India, la branche gouvernementale en charge du contrôle des médicaments.
Le vaccin sera administré aux adultes et aux adolescents de 12 à 18 ans.
Il ne s'agit pas d'un vaccin à ARNm (comme Moderna, Pfizer) ou à vecteur viral (comme AstraZeneca et J&J). Le nouveau venu est un vaccin à ADN, une technologie étudiée depuis longtemps mais pas encore testée sur les humains.
Il a été développé en Inde par la société Zydus Calida et a reçu son autorisation d'utilisation d'urgence du Drugs Controller General of India, la branche gouvernementale en charge du contrôle des médicaments.
Le vaccin sera administré aux adultes et aux adolescents de 12 à 18 ans.