L'ODJ Média



Les températures de la Terre augmentent mais l’ozone se reconstitue


Rédigé par Rédaction le Dimanche 22 Janvier 2023

Si l’année 2022 n’a pas été l’année la plus chaude jamais enregistrée au niveau mondial, elle a au moins figuré parmi les cinq ou six premières, selon les agences gouvernementales américaines.
Mais c’était l’année la plus chaude jamais enregistrée, notamment en la Chine, le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande.



Selon la NASA, qui inclut l’Arctique dans ses calculs globaux, l’année 2022 est la cinquième année la plus chaude, à égalité avec 2015.

Malgré La Nina – un refroidissement du Pacifique équatorial qui réduit les températures moyennes mondiales – la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine calcule que la température moyenne mondiale en 2022 était de 14,76 degrés Celsius, ce qui la place au sixième rang des températures les plus élevées jamais enregistrées.

La NOAA n’inclut pas les régions polaires en raison de problèmes de données, mais elle le fera bientôt. Si l’Arctique – qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste du monde – et l’Antarctique sont inclus, la NOAA a déclaré que 2022 serait la cinquième année la plus chaude.

Et Berkeley Earth, un groupe à but non lucratif de scientifiques indépendants, a déclaré que 2022 était la cinquième année la plus chaude jamais enregistrée, mais a noté que pour 28 pays, c’était l’année la plus chaude jamais enregistrée, notamment la Chine, le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande.

Les scientifiques du gouvernement américain ont également déclaré qu’il fallait s’attendre à ce que les températures mondiales battent bientôt des records en raison du changement climatique “implacable” dû à la combustion du charbon, du pétrole et du gaz.
 

La couche d’ozone protectrice de la Terre se reconstitue lentement mais sensiblement

Cependant, il y a de bonnes nouvelles pour l’environnement.

Selon un rapport des Nations unies, la couche d’ozone protectrice de la Terre se reconstitue lentement mais sensiblement, à un rythme qui permettrait de combler complètement le trou au-dessus de l’Antarctique en 43 ans environ.

Il y a plus de 35 ans, toutes les nations du monde ont accepté de cesser de produire des produits chimiques qui endommagent la couche d’ozone de l’atmosphère terrestre, laquelle protège la planète des rayonnements liés au cancer de la peau et aux dommages causés aux cultures.

Cette décision découle d’un accord de 1987, le protocole de Montréal, qui interdit une catégorie de produits chimiques souvent utilisés dans les réfrigérants et les aérosols, considéré par beaucoup comme l’une des plus grandes victoires écologiques de l’humanité.





Dimanche 22 Janvier 2023

Dans la même rubrique :
< >

Brèves Conso & Environnement



Bannière Lodj DJ